dimanche 26 avril 2015

Costa Rica 14 mars, retour en France!

Costa Rica 14 mars, retour en France!

J'ai comme un impression de «déjà vécu» quand je me lève... : avion ou pas avion ? L'avenir me le dira !
A priori, il n'y a pas eu de nouvelle éruption cette nuit, mais le cumul des vols annulés depuis l'avant-veille 16h ne risque-t-il pas de largement perturber les départs ?
Umberto me rappelle un taxi...c'est le même chauffeur qu'hier, qui est tout étonné de me revoir à la Casa Tago alors qu'il m'avait déposée à l'aéroport ;-) Je lui raconte mes misères et il me souhaite de réussir à partir, cette fois :-)




Moins de monde qu'hier en arrivant, mais chat échaudé craignant l'eau froide, je me jette quand même immédiatement dans la queue d'enregistrement ( heureusement, le gars au guichet hier m'a confirmé que je n'aurais pas à racheter une taxe d'aéroport, puisque je n'avais pas pris mon vol. Ça paraît logique, mais j'ai préféré quand même poser la question ! ) et j'arrive à l'endroit où une hôtesse dispatche les gens qui ont un billet valable de ceux qui doivent en reprendre un. Je lui montre le billet qu'on m'a fait hier, et je vais dans une file pas trop longue :-)
L'employé enregistre mon bagage, OUF, a priori le billet n'a pas été annulé, mais le vol est quand même retardé d'1h40 ( 12h ) ! Je lui demande si je peux avoir aussi mon billet pour le vol Bogotá-Paris, hélas il me dit que ça n'est pas possible : je suis bien enregistrée pour ce vol, sur son écran, mais il ne peut pas déjà éditer le billet, il faudra que je le fasse en Colombie. Pourtant, mon sac est enregistré, lui, pour aller jusqu'à Paris, je n'aurai pas à la récupérer à Bogotá, ce qui est déjà une bonne chose. Mais pas de billet "physique" pour moi, ça n'est pas très rassurant, mais je n'ai pas le choix. Et c'est quand même toujours mieux qu'hier : mon sac est enregistré et je devrais pouvoir au moins prendre ce premier vol !
Comme ça s'est passé plus rapidement que je ne le craignais, et que j'ai eu le temps de repérer, hier, durant 5 heures de queue ;-), qu'un bar Lavazza à l'étage avait du wifi ( celui de l'aéroport ne fonctionne toujours pas:-( ), je monte prendre un cappuccino et un code wifi et je peux raconter à ma tribu que ma situation s'améliore un peu ;-)






















Je jette régulièrement un œil aux panneaux des départs, et je vois que mon vol est maintenant retardé d'une heure de plus ( 13h ) :-(



Accro au wifi, je reste là le plus longtemps possible, puis je redescends à 11h pour me diriger vers les contrôles de police et autres douanes . Good Lord !!! A nouveau une file gigantesque ! Quelle sotte ! Au lieu d'assurer et d'aller directement dans la salle d'embarquement, j'ai bêtement traîné chez Lavazza juste pour avoir un lien internet avec ma tribu ! Et je recommence à stresser en voyant les minutes défiler sans progresser beaucoup :-(( Je ne vais tout de même pas rater mon avion à cause de ma dépendance au wifi ! ;-/ Bon sang, je me suis quand même dirigée vers l'embarquement DEUX HEURES avant le décollage !!
Heureusement, Madame Bonnétoile, qui était partie je ne sais où ces temps-ci, se rappelle à moi sous la forme d'un employé qui dirige les passagers selon l'heure de leur vol : queue longue ou file plus rapide... Chance pour moi, il n'est pas au courant des retards successifs de chaque vol, donc en lisant sur mon billet que je dois être dans la salle d'embarquement pour 11h ( car le vol était retardé à midi, à la base ) et qu'il est 11h20, j'ai droit à la file "rapide" alors que mon vol ne décolle qu'à 13h :-))
Je ne le saurai jamais catégoriquement, mais je pense que c'est ce qui m'a sauvée : le passage police et douanes n'a duré « que » 40 mn environ ( !! ) et je suis arrivée dans les temps pour l'embarquement, OUF !
Dernier petit stress en me présentant à l'hôtesse juste avant de rentrer dans l'avion : je la vois froncer les sourcils, revérifier son écran et griffonner quelque chose sur ma carte d'embarquement :-(, mais ouf, elle m'autorise à passer !
Et je comprends en arrivant dans l'avion : elle a transformé ma place de seconde classe en classe Affaires :-)))



Je suppose que c'est une petite compensation pour la galère que je vis depuis 24h :-)
Jack m'apprendra plus tard que j'ai eu de la chance qu'il y ait peu de monde dans cette classe, car les consignes sont de n'accorder des surclassements exceptionnels que si deux sièges de front sont libres, pour ne pas imposer à une personne qui a payé son billet au prix fort de côtoyer quelqu'un de la plèbe de la classe économique ;-D
Et cette consigne à donc pour résultat qu'en effet, je n'ai personne à côté de moi, d'autant plus royal, j'ai vraiment mes aises :-)




















L'hôtesse est aux petits soins avec moi et me gave de jus d'orange, alcool et autres petits fours bien sympas, avant un bon repas dans de la porcelaine et avec des couverts en métal, je décompresse enfin, j'admire le paysage par le hublot...


































Ah, mini anecdote montrant ma piètre connaissance des usages en classe Affaires ( je me rappelle de deux seules autres fois : un rapatriement de Pologne pour cause d'épaule cassée, et un vol pour Cuba où l'organisateur a bien négocié ( large pourboire? ) le transfert de notre petit groupe dans cette classe qui était quasi déserte! ) : quand l'hôtesse arrive, avant le repas, avec une serviette blanche, je fais mine de tendre la main pour lui prendre... avant de me retenir in extremis : elle dresse en fait une NAPPE sur ma tablette! Sûr que je ne suis pas habituée à ça avec mon pourvoyeur principal de vols : Ryanair ;-D
Exceptionnellement, je trouve le vol trop court, ça y est, l'avion pique déjà du nez ;-)






Mais en arrivant dans l'aéroport, je vis encore une vraie galère, seule dans cet aéroport inconnu, en essayant de trouver un comptoir Air France qui pourrait m'éditer ma carte d'embarquement pour Paris. Je ne trouve que des employés parlant seulement espagnol. Je tourne en rond, je fais des kilomètres dans ce grand aéroport, et ça n'est qu'après un long moment que je trouve enfin une hôtesse d'accueil à une porte d'embarquement qui m'explique en anglais, ouf, qu'il n'est pas nécessaire d'aller à un guichet d'enregistrement, puisque je suis en transit, qu'il suffira de se présenter à la porte d'embarquement correspondante lorsqu'elle sera affichée sur les écrans.
Me voilà enfin rassurée et je peu me balader plus sereinement dans l'aéroport en attendant que ma porte soit affichée...




Hélas, encore une mauvaise nouvelle, le seul vol retardé de tout l'écran est celui pour Paris, j'aurai vraiment eu du mal avec mon retour du Costa Rica vers la France! 



















Mais je finis enfin par embarquer ( pas de surclassement cette fois, dommage, vu la longueur du vol :-/ ), encore une fois épuisée par mon marathon depuis le matin. Vol vraiment interminable, car malgré ma fatigue je n'arrive pas vraiment à dormir, et j'enchaîne les films en attendant que ça passe.
Récupération assez rapide de mon sac et Jack vient me chercher en Stilo à la porte de sortie de l'aérogare, ouf, la galère est finie!
Je dormirai respectivement 14h puis 12h les deux nuits suivantes : j'ai bien fait de me faire remplacer lundi et mardi, j'en avais vraiment besoin!

En résumé, le Costa Rica est un bien beau pays, les gens y sont vraiment accueillants mais attention, les prestations touristiques sur place ( hôtels, activités sportives, Parcs Nationaux et autres sites touristiques ) sont chères!
Et n'oubliez pas si vous voulez y aller : passez par Tout Costa Rica, ils ont vraiment largement contribué à la réussite de mon voyage : en amont pour la préparation en discutant avec des voyageurs sur le blog, réponses de Pierre aux questions que je me posais, location du 4x4 vraiment simple et rassurante, carte d'assistance 24h/24, carte SIM pour téléphoner à pas cher au Costa Rica, grande liste d'hôtels et d'activités recommandés, réductions...
En plus, la débriefeuse, à la fin de mon séjour, m'a appris qu'ils avaient installé le même système pour... le Pérou!! Ça n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde! Un jour peut-être, j'espère!!! Car j'aime décidément bien les pays d'Amérique Latine ( Mexique, Guatemala, Équateur, Cuba, Costa Rica...) :-)




Costa Rica, 13 mars : finalement, j'aime trop le Costa Rica, je reste -au moins!- 24h de plus ici ;-/


A mon réveil, je me douche et je vais tout de suite voir Constanza pour lui demander de regarder sur internet si mon vol est maintenu. En fait, elle a déjà été voir pour moi :-), et oui, c'est bon, il est prévu à l'heure ! OUF, je suis bien soulagée !
Je prends mon dernier gallo pinto quand même un peu stressée, et comme l'aéroport a été fermé hier, je suppose qu'il va y avoir plus de monde qu'un jour normal, avec les reports de vols, donc je pars tôt.
Umberto téléphone à la station de taxi toute proche, avec laquelle ils sont habitués à travailler et un jeune chauffeur de taxi sympathique m'emmène à l'aéroport.
A peine installée, il me montre la Une de son journal où on voit le nuage de cendres sortir du volcan Turrialba, et il commente en m'expliquant que c'est la plus grosse éruption depuis 150 ans !

































Je lui raconte à mon tour que je faisais du rafting à ce moment-là sur le rio Pacuare et il s'exclame que j'ai eu bien de la chance, parce que dès l'après-midi, il a entendu à la radio que toutes les activités sur les rivières autour du volcan avaient été interdites, par sécurité !! Généreusement, voyant que j'ai pris en photo la Une de son journal, en souvenir, il me l'offre carrément! Je ne paie que 6$ pour mon trajet, mais je rajoute bien sûr un dollar pour le cadeau :-)

Arrivée à l'aéroport un peu avant 8h, je fonce vers un tableau d'affichage : chouette, mon vol vers Bogotá est toujours annoncé « A tiempo »:-)






 













Mais il y a une foule démentielle dans l'aéroport, 



et, après avoir payé ma taxe d'aéroport au guichet dédié ( de mémoire, 30$, mais pas sûre à 100 %; j'avais bien lu qu'il fallait garder une certaine somme pour cette dernière taxe, et j'avais mis les dollars correspondant dans un endroit à part, dans mon portefeuille, mais j'ai oublié combien... ), j'ai du mal à savoir où aller pour m'enregistrer. A ma grande horreur, montrant mon billet à un employé, il m'indique une immense queue qui commence carrément à l'extérieur de l'aéroport, c'est la folie ! Pas le choix, je me mets tout au bout... Mais au bout de 10 mn, voyant quand même pas mal de gens se poser des questions en regardant leur billet, partir, revenir, repartir, ça me fout un doute et je décide d'essayer de voir où mène cette file dans laquelle on m'a mise. Peut-être 50 m plus loin ( ! ), je vois une autre employée qui vérifie les billets des passagers avant qu'ils ne commencent la file « normale » qui serpente entre des cordons ( c'est généralement là, dans le pire des cas, que commence la queue, alors qu'aujourd'hui, elle commence 50 m plus en amont ! )
Et elle me dit que non, je ne suis pas dans la bonne file : là, c'est Copa Airlines
alors que moi, c'est dans la file d'Avianca que je dois aller :-(







Si j'ai bien compris, il y a deux compagnies, Avianca et Copa Airlines qui gèrent les vols de plein de compagnies différentes. Comme sur mon billet électronique ça n'était pas marqué Avianca ou Copa, mais Aérorépublica, le premier employé que j'ai vu ne connaissant pas forcément par coeur les liaisons entre toutes ces compagnies, il m'a mal dirigée :-( Dans le doute, il aurait mieux fait de me dire qu'il ne savait pas:-/
Heureusement que j'ai eu un doute sinon j'aurais pu passer deux heures dans cette mauvaise file et, en arrivant au niveau de cette employée, m'entendre dire que je n'étais pas au bon endroit !
Je me cale donc dans la file toute aussi infinie d'Avianca, mais je commence à me dire que vue la foule, je risque de ne pas arriver à temps à l'enregistrement :-/
Comme on n'avance qu'au compte-gouttes, j'ai le temps de prendre des photos de l'aéroport, notamment des tas de journalistes et de cameramans ( oui, on peut l'écrire comme ça, j'ai vérifié ;-) ) qui alimentent les chaînes de télé depuis hier avec ce problème d'annulation des vols à cause du volcan... 









 













Au bout de deux ou trois heures de piétinement :-(((, je n'en peux plus, je décide de m'asseoir sur mon sac de voyage, et de progresser par une sorte de reptation ;-), les rares fois où ça avance ! 




















 
Je suis aussi stressée, en plus de l'attente dans la queue sans savoir ce que ça va donner, par le fait que si mon vol est annulé, je ne pourrai pas reprendre mon boulot lundi matin comme prévu, donc j'entame une longue série de sms ( le wifi de l'aéroport est saturé, il ne fonctionne pas, je ne peux donc pas appeler via Libon, et téléphoner directement en France me coûterait une fortune :-( ) pour tenter de trouver un remplaçant. Je commence bien sûr par Nicolas, qui me remplace actuellement, mais hélas, au bout d'un moment, il me répond qu'il est désolé mais ne pourra pas, ayant un autre remplacement dès lundi :-( J'essaie trois autres remplaçantes, pareil, deux autres me répondent qu'elles travaillent ailleurs en ce moment et Marie, la première à qui j'ai écrit, ne répond pas... Tout ça augmente bien mon stress et ma fatigue, je suis à deux doigts de craquer...
Au passage, j'entends un "chef" très zen ( ça faisait du bien car on était tous de plus en plus fatigués et énervés d'attendre!) passer dans la queue pour expliquer patiemment à tout le monde la raison de cette progression si lente : comme rechercher un nouveau vol "qui va bien" pour chaque passager qui a eu un vol annulé prend infiniment plus de temps que de faire un simple enregistrement de bagage, ça prenait entre 10 et 15 mn par passager là où ça n'en prendrait même pas 5 pour un enregistrement simple. Donc multiplié pas la masse inhabituelle de passagers aux vols annulés, et bien que la totalité des guichets soient ouverts, c'était "normal" que ce soit si long.
Naïvement, je me dis que bien que l'heure de mon vol soit arrivée, il va peut-être être retardé le temps que tous les passagers se soient enregistrés...
En effet, j'étais naïve : au bout de CINQ HEURES de queue, le gars du guichet où j'arrive enfin me dit qu'en fait, quasiment aucun avion n'a décollé aujourd'hui ( malgré les panneaux affichant éhontément « a tiempo » pour plein de vols ! )! Mais bon, on était quand même tous condamnés à faire la queue, pour trouver une solution pour plus tard, réserver un autre vol... Il tapote un long moment sur son ordinateur et n'a finalement que deux solutions à me proposer : me faire prendre un vol pour Bogotá d'ici quelques heures, mais comme il n'arrive qu'à 20h là-bas, j'aurai raté ma correspondance pour Paris et je devrai donc passer la nuit là-bas en attendant un autre vol pour la France le lendemain, ou bien réserver un vol pour Bogotá demain matin, à l'heure à laquelle je devais prendre le mien aujourd'hui, et prendre ensuite en correspondance le même vol que celui que je devais prendre, de Bogotá à Paris. En gros, les mêmes horaires qu'aujourd'hui pour mes deux vols, mais demain.
Comme je suis à bout de nerfs, que je n'ai pas la moindre idée d'où je pourrais loger à Bogotá, et que je pense à la réputation quand même pas fameuse de la Colombie et de sa capitale, mon choix est vite fait : je choisis de rester dans mon Costa Rica chéri, et je réserve mon vol pour le lendemain, 10h20. Le gars m'édite un billet et je repars, totalement épuisée nerveusement et physiquement. 





Mais entre temps, j'ai eu une bonne nouvelle : Marie m'a répondu que je n'avais plus à m'en faire car elle était dispo pour me remplacer lundi ( et mardi, que je lui avais demandé en « rab », si elle pouvait, pour bien me remettre de mes émotions volcaniques ! ) et Nicolas s'arrangera pour la retrouver dans Paris pour lui transmettre les clés du magasin, car il y avait aussi ce problème-là :-) Voilà une belle épine enlevée de mon pied fatigué:-))) Merci à vous deux :-)***
J'ai du mal à trouver un taxi, car Alajuela est trop proche à leur goût, ça fait une trop petite course, et ils perdent leur tour dans la queue à l'aéroport, c'est super sympa pour des clients qui viennent de faire des heures de queue et d'avoir leur vol annulé, j'apprécie moyennement cette pratique :-( J'en trouve finalement un, et je lui donne bien sûr l'adresse de mes chers Costanza et Umberto de la Casa Tago sur qui je compte fort pour m'aider à trouver un hôtel, si eux sont complets ( je ne peux plus téléphoner à l'assistance de TCR, je n'ai plus de puce costaricaine ! )
Partie vers 7h30 ce matin, je reviens... à 13h30 :-//
Ils s'exclament tous les deux d'étonnement en me voyant revenir ( ils m'imaginaient à Bogotá ! ), me consolent voyant que je suis à bout, et tout de suite, Costanza me fait comprendre que normalement, l'hôtel était plein mais qu'ils vont quand même me libérer une chambre ( je ne sais pas comment ils ont fait, mais je suis trop fatiguée pour me sentir coupable de prendre la place de quelqu'un ou pour leur dire que s'ils connaissent un autre hôtel, je peux y aller, pour ne pas déranger! )
Pour être honnête, avec la tension et la fatigue de ma journée de folie, entre espoirs et désillusions alternés, et lutte pour trouver un remplaçant pour mon travail, j'ai bien failli éclater en sanglot de soulagement devant la gentillesse et la disponibilité de ces Puros Ticos!

Pour ça, j'ai attendu d'être seule dans ma chambre... et ça m'a fait un bien fou ! Après tout, je ne suis qu'une pauvre fille fragile ;-)
J'ai mis une paire d'heures pour m'en "remettre", sous le ventilo de ma chambre ( une autre que celle de la nuit précédent ) d'autant plus que je devais téléphoner à Air France pour le report de mon vol Bogota-Paris, pour voir comment faire ( coup de fil via Libon : ici, j'ai du wifi ). Hélas il était trop tôt pour qu'ils aient la main sur les vols, pour l'instant, c'était l'aéroport de San José qui gérait ça, il faudrait que je rappelle plus tard :-( J'ai aussi essayé de joindre Mondial Assistance pour leur parler d'éventuels remboursements des frais occasionnés par l'annulation du vol, en vain :-(
Bref, je n'ai été à nouveau d'attaque que vers 15h30! Là, je me suis dis qu'il fallait positiver et profiter du temps supplémentaire que j'avais pour visiter cette jolie petite ville d'Alajuela que je n'avais pas eu assez le temps d'apprécier la veille, étant arrivée tard à cause des bouchons dus à l'éruption du volcan. En plus, il fait beau :-) 


Le salon de la Casa Tago :-)



















Pub pour mon resto de la veille ;-)


























Et le stress étant passé, la faim arrive ;-)
Je décide d'essayer un petit restaurant que m'avait conseillé ma « débriefeuse » de la veille, mais que je n'avais pas eu l'énergie d'atteindre hier, car situé plus loin que le steak house où je m'étais arrêtée. C'est la Sandwicheria :


https://www.facebook.com/pages/La-Sandwicheria/115642158452487

Jolie maison colorée ( extérieur comme intérieur! ), je monte à l'étage pour manger un panini au bacon, en regardant Peter Rabbit ( ou Pierre Lapin ) à la télé, mais avec le son coupé et une bande-son plutôt forte de musique électronique à la place, ça fait un peu bizarre ;-D












En sortant, comme je n'ai plus de sous, je dois hélas aller retirer une petite somme à un distributeur ( avec de gros frais :-/ ) pour survivre jusqu'à mon départ demain ( j'espère !! ). Cette fois, je retirerai des dollars, pour pouvoir les changer en France s'il m'en reste un peu, ou pour en dépenser un peu à Bogotá si nécessaire.
Donc là je dois vous avouer un coup de Dory ( nom de la dorade à la mémoire de 10 secondes, dans le Monde de Nemo, c'est mon surnom ;-) ) que j'ai déjà vécu pour mon premier retrait, en début de séjour, mais que je n'avais pas osé vous avouer ;-D C'est d'ailleurs un truc à retenir pour ceux qui veulent aller au Costa Rica : contrairement aux pratiques européennes ( au moins en Europe de l'Ouest, car ça m'est aussi arrivé il y a quelques années en République Tchèque, de mémoire (ou un pays dans ce coin-là...) avec des conséquences plus gênantes, mais c'est une autre histoire ! ) les distributeurs d'argent au Costa Rica ont la fâcheuse habitude de délivrer les billets de banque et le ticket de retrait AVANT de rendre la CB. Ce qui peut être source d'oubli de la CB dans le distributeur : quand on vient là, le but, c'est de retirer de l'argent, donc quand on reçoit l'argent, on prend les billets et on s'en va...en oubliant la carte! En tous cas, c'est ce que moi j'ai fait ;-) Heureusement que dans les deux cas, d'honnêtes Ticos passant derrière moi au DAB m'ont couru après pour me rendre ma CB, merci à vous, honnêtes inconnus :-)))
Après cette mini aventure ( comme si je n'avais pas eu assez d'émotions aujourd'hui ! ), j'ai continué ma balade dans cette charmante petite ville,



















 Le parque central :




 


















je me suis même fait couper les cheveux, fait rare, chez une coiffeuse pour dames. D'habitude, vue ma coupe « garçonne », je me fais toujours couper les cheveux chez des coiffeurs pour hommes, ça coûte infiniment moins cher !
Mais bon, là, il se faisait tard, j'avais la flemme de chercher un coiffeur pour hommes ( et de le convaincre de me couper les cheveux, car certains résistent ;-) ), donc je suis rentrée là, et finalement, ça m'a coûté le même prix qu'en France : 10$ soit 9€ ! 








Et je suis retournée dans ma chambre costaricaine plutôt que colombienne, à la fois contente d'être là, mais avec tout de même un petit doute quant au choix que j'avais fait... Je vous mets tel quel ce que j'avais écrit dans un mail envoyé à ma tribu ce moment-là : 


« J'ai discuté avec des français, à la Casa Tago, qui me disent que si on leur avait donné le choix, ils auraient pris le vol pour Bogotá aujourd'hui, pour sortir du guêpier du volcan, car à Bogota ils ne sont pas touchés.
Même si je leur ai dit que je préférais nettement loger ici parce que je connaissais, plutôt que dans une ville réputée dangereuse dont je ne connais rien ( car vu que j'aurais eu 24h à attendre, sûr que je n'aurais pas tenu tout ce temps dans l'aéroport!!!), et surtout avec la nouvelle info de la nana de TCR, qui dit que les rumeurs parlent d'une nouvelle éruption prévue cette nuit ( mais je n'avais pas cette info à l'époque où j'ai fait mon choix! ), je me demande si en effet je n'aurais pas mieux fait de m'avancer vers la France.
Mais hélas, c'est fait, et au bout de 5h de queue éreintante, je ne me sentais vraiment pas de rester encore plusieurs heures à l'aéroport à attendre le vol de Bogotá, et encore moins à chercher un logement sur place!! Je ne sais même pas si l'aéroport est loin ou pas, en gros je ne sais rien sur cette ville à part qu'elle a mauvaise réputation! »


Dans l'espoir de me rassurer un peu, et parce que de toute façon il fallait bien essayer de régler le problème de mon vol de Bogotá à Paris, toujours pas réservé, en arrivant, je profite à nouveau du wifi pour rappeler Air France, joint il y a qq heures.
:-((( Je suis tombée sur un connard mal-aimable qui m'a presque engueulée en me disant que ça n'allait pas du tout, que mon billet de San José à Bogotá pour demain matin devait être annulé pour pouvoir refaire les deux tronçons ensemble :-((
En gros, j'avais avancé d'un pas avec mon premier billet, ce qui faisait que comme j'étais déjà checkée, je pouvais arriver seulement une heure avant le départ au lieu de deux ( ce qui, après mon expérience de ce matin, était très appréciable! ) mais maintenant j'ai reculé de deux pas parce que ce con a, je crois, annulé tous mes efforts de 5h de queue en un clic, et je dois tout recommencer demain matin, et en arrivant 2h avant!
Je suis archi dégoûtée!
En plus je ne suis vraiment sûre de rien, maintenant, à cause de ce con! Est-ce que je tente quand même de garder mon billet, et de voir à Bogota?
Mais si j'arrive au bout de cette queue (des déjà checkés) et qu'on me dit que mon billet a été annulé, il va être trop tard pour refaire l'autre queue, qui va être encore immense demain, avec le peu de vols qui sont partis aujourd'hui...
Je suis vraiment mal!
Si j'avais su que j'allais tomber sur ce con faiseur d'histoires, je n'aurais pas rappelé, j'aurais dormi sereinement et je serais arrivée tranquillement pour prendre mon vol vers Bogota demain matin sans me poser de questions :’(
Malgré toutes ces incertitudes, la grande fatigue de cette journée hors normes me fait plonger dans une grande et bonne nuit réparatrice :-)

Thailande, dernière demi-journée avant le départ, et stress pour les correspondances des vols retardés! 23 janvier 2023

      Comme j'avais une paire d'heures à tuer ce matin à Chiang Rai avant de demander un taxi pour l'aéroport, j'ai été to...