Quand je me réveille un peu avant 7h, hélas, la vallée est à nouveau dans les nuages :-(
Copieux pdj avec, en plus de l’éternel gallo pinto avec ses œufs, une assiette de fruits frais :-)
A 8h, ponctuel, le mini-bus pour le rafting arrive.
J'ai convenu avec eux, pour
m’avancer ensuite sur mon trajet pour Alajuela, de les suivre d’abord en
Criquet, de le garer à qq km de là chez des gens à qui je donnerai qq
dollars pour le parking, et de le récupérer à la fin du rafting.
Euh,
ils ont dû mal comprendre ma demande, car dès qu’on est sortis du
chemin de l’hôtel, ils ont tourné à gauche alors que ma route pour
Alajuela était à droite ! :-/
Bon, trop tard pour changer de programme, et heureusement, le parking en question n’est qu’à une dizaine de minutes de là.
Quand je rentre dans le
mini-bus, en plus du chauffeur et de deux accompagnateurs, je vois 5
jeunes ( 3 gars et 2 filles ), a priori mes futurs collègues de
raft. Ils n’ont pas l’air particulièrement joyeux, ça a l’air moins bien
parti qu’avec ma bande de joyeux drilles en Croatie. Ils parlent
allemand entre eux ( à peine ) et m’ont tout juste dit bonjour quand je
suis arrivée :-/ Ils sont ensemble, peut-être m’en veulent-ils de venir
me greffer à leur groupe…et peut-être pensent-ils, du haut de leur jeune
âge, qu’une «vieille» comme moi ( avec mes formes, plutôt que ma
forme ;-) ) va les handicaper… ;-D
Mais bon, tout ça
n’arrive pas à gâcher ma bonne humeur et je suis toute excitée quand on
arrive au bord du rio Pacuare. On descend le raft ( nommé Santiago ) du
toit du minibus,
Notre barreur, le gars avec le casque rouge. |
le guide nous place ( il faut des costauds à l’avant;
deux des gars, pas spécialement chauds, sont désignés d’office ! ) et vogue
la galère.
J’arrive assez rapidement à un peu décoincer la bande avec mes YYYYEEESSS ! et mes Hiii-Ha !!! ( euh, comme les cow-boys en plein rodéo, vous voyez le genre ? ) au moindre remous un peu fort.
Avec la complicité de
notre guide-barreur ( euh, je ne sais pas si on emploie ce terme pour du
rafting ? ), on finit par les faire parler : ce sont des suisses
allemands, ils parcourent ensemble l’Amérique Latine pour quelques mois (
les veinards !!! ).
Vient rapidement la
question fatidique : qui a déjà fait du rafting avant ? ( oui, une fois
qu’on était déjà sur les flots, pas avant ! On ne nous a pas non plus
demandé si on savait nager ! ) Et c’est là que je découvre que tous ces
jeunes à l’allure sportive que je pensais être de grands amateurs de
sports extrêmes n’en ont jamais fait ! Je dis donc que j’en ai déjà
fait, mais une seule fois, et il y a longtemps et le guide conclut (
toute la discussion se déroule bien sûr en anglais ) : « bon ben alors
vous êtes la seule, moi non plus je n’en ai jamais fait, on compte sur
vous ! » :-DDD
En fait, l’attitude
réservée du groupe venait du fait qu’ils avaient un peu peur de se
lancer dans cette rivière avec des rapides mondialement réputés ! Si je
m’attendais à ça !
Je dois être d’une
nature un peu inconsciente parce que je ne me rappelle d’aucune crainte
de cette sorte pour ma première fois en Croatie ! J’ai naïvement
tendance à faire confiance aux professionnels, et je me dis que s’ils
nous emmènent là-dedans, c’est que c’est faisable pour des débutants !
Bref, je suis soulagée
de voir qu’au fil du courant, les jeunes se dérident ( à part un que je
sens toujours tendu, et qui se penche en arrière à chaque fois qu’on
voit arriver un obstacle ) et qu’ils rient de plus en plus à mes bêtises
et à celle du barreur :-)
Ah, j’ai oublié un truc
tristement important ( en tous cas pour moi ! ) : avant de partir, les
employés de Tico's River ( http://www.ticoriver.com/pacuare.htm ) nous déconseillent très fortement d’emporter APN et même
smartphones, car le risque existe qu’ils soient abîmés, même dans les
sacs étanches, à cause des chocs qu’on subit pendant les passages des
rapides. On peut les emporter, à nos risques et périls, mais de
toute façon, on n’aura pas du tout l’occasion de les utiliser en cours
de navigation ( seulement lors de la pause ) car on sera largement
occupés avec notre pagaie pendant tout le trajet.
Je me rappelle qu’on
m’avait dit la même chose en Croatie, mais peut-être de manière moins
catégorique, ou alors j’étais plus rebelle à l’époque ;-), car j’avais
quand même embarqué mon APN et j’avais pu prendre plein de photos.
Mais bon, là, la mort dans l’âme, j’ai donc tout laissé dans le mini-bus, comme les autres :-(
Ca sera bien sûr, vous vous en doutez, le déchirement de cette aventure, dont je n’aurai pas de souvenirs photographiques :-(
Il y a bien un gars de
l’équipe qui nous a suivis/précédés en kayak durant tout notre périple,
en nous prenant en photo, mais le prix pour le CD d’une quarantaine de
photos était vraiment abusif ( 20 ou 25$, de mémoire ! ) et en plus le
groupe n’a pas voulu en acheter même avec une réduction si on était les 6
à les prendre ( baissé à 15$ je crois )…
Mais l’essentiel est
que je me sois éclatée sur ces rapides ! Grâce à l’habileté du barreur,
notre bande de bras cassés a pu franchir haut la main les 4 ou 5 rapides
de classe III et IV du Pacuare, je suis fière de
nous ! ( mais je continue à être étonnée, car c'était quand même vraiment pas super violent!? )
Bon, on a quand même
perdu une crevette suisse dans un passage un peu rebondissant : la
plus légère des nanas ( finalement, ça sert de faire son poids ;-D ) a
en effet été éjectée du raft, rattrapée in extremis par le guide. En
fait, plus précisément, elle a eu le réflexe de s’accrocher à ce qui
passait à portée de sa main et elle a ruiné le doigt du barreur en s’y
agrippant, moyennant quoi on a réussi à la remonter dans le raft assez
rapidement ;-D
Et le guide, ne perdant
pas son humour, de commenter en montrant le copain de la nana : « c’est
lui, je l’ai vu, il l’a poussée, il veut s’en débarrasser ! » ;-D
Pour ceux qui n’ont
jamais fait de rafting, voilà comment on fonctionnait : assis 3 de
chaque côté en amazone sur les boudins du raft ( le barreur à l'arrière ), un pied enfilé dans une
encoche en plastique au fond du bateau ( pour aider à se maintenir ) ,
on pagayait énergiquement à chaque fois que le barreur criait
« FORWARD ! », c'est-à-dire environ 300 fois durant le trajet ;-)) De
temps en temps, il criait « STOP ! », pour certains passages difficiles
et là, on devait sortir les pagaies de l’eau et ne plus bouger. Et pour
négocier les rapides, il arrivait qu’il hurle « LEFT : BACK ! RIGHT :
FORWARD ! » et donc ceux qui étaient placés sur le côté gauche devaient
ramer en arrière et ceux de droite pagayer en avant. Pour faciliter la
compréhension des gens dont l’anglais n’est pas la langue
maternelle ;-), à l’avant du bateau était inscrit un gros L et un gros R
au marqueur ;-))
Il y avait aussi la
« coutume », après un passage difficile bien négocié, de tous lever nos
pagaies en l’air en les réunissant en pointe en hurlant je ne sais plus
quel cri de victoire ;-)
Mais l’ordre le plus
fun, de mon point de vue, c’est quand on entendait « DOWN, DOWN,
DOWN !!! » : là, dans le ¼ de seconde, il fallait s’accroupir tous à
l’intérieur du raft et s’accrocher fort, en prévision d’un passage TRES
remuant. C’est arrivé 3 ou 4 fois, et c’est d’ailleurs à cette occasion
qu’on a perdu momentanément la crevette ;-D
Au bout d’un moment (
je n’ai pas trop idée du temps qui passait ! ) on s’est arrêtés sur la
rive à un endroit aménagé pour un pique-nique, et les employés de Tico's River nous ont préparé un bon repas
froid, entre autre avec charcuterie, guacamole maison fait sur place,
chips, salades, etc…
Pendant qu’ils
préparaient tout cela, j’ai été me baigner dans la rivière avec délices,
mais je devais faire gaffe au courant ! J’ai fait rire les passagers
d’un autre raft ( le seul autre qu’on aura vu durant tout notre périple,
c’est agréable, ça n’était pas « les gorges du Verdon en été » ;-) ) en
nageant à leur rencontre en demandant au barreur si Turrialba, c’était
bien dans cette direction ;-)
Quand même un peu
stressée par mon Criquet à rendre à 18h à Alajuela, et de crainte qu’ils
ne prolongent l’excursion au-delà de l’heure promise de retour, je suis
retournée à l’aire de pique-nique pour aider les gars dans leurs
préparatifs du repas ;-)
Et on est repartis vers
de nouvelles aventures et de nouveaux rapides, au milieu de gorges dont
les parois quasi verticales étaient recouvertes de végétation dense,
laissant parfois apparaître une belle cascade :-) On a vu de beaux papillons morpho, des toucans dans des arbres et en vol...
Environ 4 heures entre l'embarquement et le débarquement ( pique-nique compris )
Arrivés au terminus,
après s’être douchés, séchés et changés, on a regardé vite fait le
diaporama du photographe, et j’ai refusé la mort dans l’âme le CD car c’était
vraiment trop cher pour ce que c’était, et on est repartis dans le
mini-bus. J’ai récupéré le Criquet et à 14 h, je démarrais pour rejoindre
Alajuela, située à une centaine de kilomètres de là ( que de la route,
pas de piste ! ). J’avais pris cette marge confortable de 4 heures car
Marie m’avait prévenue qu’une fois revenue dans la vallée centrale, en
milieu/fin d’après-midi, je risquais d’avoir des bouchons.
J’ai quand même été
très étonnée de l’énorme circulation qu’il y avait dès mon départ de
Turrialba, chose que je n’avais pas connue avant. En plus, au début,
c’était encore des routes de montagnes, et j’étais retardée par des
petits camions ( les gros trucks, eux, roulaient bien ) qui peinaient
dans les pentes, et que je ne pouvais pas dépasser pendant de longs
kilomètres.
Plus j’avançais, plus
il y avait de circulation,
et je voyais l’heure estimée d’arrivée sur le
GPS s’approcher de plus en plus des fatidiques 18 h :-(
En plus, dans certaines
villes, mon GPS perdait un peu la boule et voulait me faire emprunter
des sens interdits,
( le panneau routier indique Alajuela tout droit, le GPS me dit de tourner! )
Plus j’étais retardée,
plus évidemment mon stress augmentait. Même si Pierre, de chez TCR, au
moment de la réservation du 4x4, m’avait dit que ça n’était pas grave si
je rendais la voiture un peu en retard, du moment que je prévenais, mon
sens aigu de la ponctualité me torturait ! Mais j’avais encore 1h25 de marge pour ne pas être en retard, ça devrait aller…
Hélas, en arrivant sur
San José, tout était vraiment bloqué, on n’avançait quasiment pas :-( En
plus, la pollution était extrême : je voyais des tas de gens se couvrir
le visage, et le bas de mon pare-brise accumulait carrément une belle
couche de poussière, au point que malgré la douceur de l’air, j’ai fini
par fermer mes vitres, je toussais trop :-(
Comme je me retrouvais enfin à seulement 5 ou 6 km
de mon but et qu’il n’était pas trop tard, voyant une boutique de
lavage de voiture, j’ai décidé de laver le Criquet de toute cette saleté
pour le rendre bien propre au loueur. Une bande de jeunes sympathiques s'est
bien occupé de mon fidèle compagnon de route.
Hélas, peu de temps après avoir repris le volant, je suis tombée sur un gigantesque bouchon où là, on n'avançait vraiment plus :-(
Mais l'heure, elle avançait :-/
J'ai donc dû, à ma grande honte, téléphoner à l'assistance de TCR pour leur signaler que j'arriverais en retard, et que ça serait sympa de leur part d'appeler le loueur pour lui signaler. La nana que j'ai eu au bout du fil m'a dit de ne pas m'inquiéter, que c'était la folie partout à cause de cette éruption de volcan, et que tout le monde serait en retard, sans doute y compris les gars venus récupérer le 4x4...
Quoi? Une éruption de volcan? Quel volcan, c'est quoi cette histoire?? Je n'étais au courant de rien! ( même si j'avais écouté la radio, je n'aurais rien compris, puisque c'était en espagnol )
Et c'est elle qui m'a appris que le volcan...Turrialba!, à côté duquel je faisais du rafting, avait eu 3 éruptions assez importantes depuis 11h ce matin!!
Incroyable! Ni mes compagnons de raft ni moi n'avons rien remarqué, pas plus que quand j'ai repris Criquet. Là où j'étais ( donc à Turrialba, puis après en direction de san José ), le ciel était gris, je n'ai rien remarqué! Mais je comprends mieux maintenant la grande circulation : des villages autour du volcan ont été évacués, et beaucoup de familles aux membres dispersés voulaient se retrouver, donc il y avait du monde sur les routes, sans compter les inquiets qui partaient le plus loin possible. C'est aussi ce que je faisais, en allant vers Alajuela, mais sans le savoir ;-)
Quelques liens sur ces éruptions :
Erreur de date dans celui-ci : il s'agit du jeudi 12 mars, pas 13 mars ;-) :
Tiens, grosse coïncidence : au moment où j'écris ces lignes, le 24 avril, ça a recommencé, tout à fait le même genre de scénario!!! :
Tout ça ne m'aidait pas pour m'extraire de cette mélasse de centaines de voitures bloquées, mais j'étais un peu tranquillisée quant à mon retard : j'avais une belle excuse, et je ne serais sûrement pas la seule en retard!
Quand même nerveusement épuisée par la conduite à 3 km/h, le pied collé à l'embrayage, j'ai décidé de tenter le coup d'utiliser la fonction "détour" de mon GPS. Profitant que je voyais deux ou trois voitures s'échapper sur la droite, empruntant...une voie ferrée désaffectée ;-D, j'ai décider de les suivre ( merci le 4x4! )
Ensuite, j'ai suivi mon GPS, en prenant soin de ré-appuyer sur la fonction "détour" à chaque fois que je voyais qu'il essayait de me ramener sur la route principale bouchée. Et à force de persévérance, de petites rues en petites routes, et en roulant enfin à allure normale, j'ai fini par arriver à la Casa Tago...à 18h15!! Trop fière de mon initiative qui m'a fait gagner un temps fou!!! :-)))
J'ai été accueillie par le gentil patron, Umberto, bluffé par le fait que j'avais fait du rafting sur le Pacuare pas loin du volcan pendant les éruptions.
La télé de l'accueil était bien sûr branchée sur la chaîne d'info qui montrait des images impressionnantes de la projection de cendres du cratère.
D'ailleurs, la patronne, Constanza, était en train de balayer son hall d'entrée, et elle ramassait plein de cette poussière...que j'ai reconnue : c'est celle que je prenais pour de la pollution, en arrivant à San José!! En fait, c'était des cendres du volcan, pourtant situé à 80 de km de là, à vol d'oiseau! Si j'avais su, je n'aurais pas fait laver Criquet, car le temps qu'ils le ramènent au parking du loueur, le pauvre aura eu le temps d'être à nouveau recouvert :-/
Mais le problème pour moi n'était bien sûr pas ces quelques cendres ( même si elles m'irritaient bien le nez, pas aidé par mon allergie toujours présente ), mais le fait que l'aéroport de San José, où je devais prendre mon vol pour la France le lendemain, avait été fermé :-((
L'adorable patronne, serviable, m'a dit que pour le moment, il n'y avait pas d'info précises sur le site de l'aéroport, mais que dès le lendemain matin, elle irait voir l'état de mon vol, avant mon départ :-)
Les couloirs de l'hôtel sont recouverts de fresques de scènes costaricaines :-)
J'ai été m'installer dans ma sympathique chambre disposant de tout le confort ( 45$ avec pdj et wifi ) : ventilateur, salle d'eau avec douche chaude ( via pommeau électrique ;-) )...
Et j'ai bien sûr moi aussi branché ma télé sur l"événement du jour!
Je prends en photos mes derniers colons, les billets sont assez sympas...
J'ai ensuite eu droit à un
rapide debriefing de TCR car la jeune fille ( pas Marie ) devait aller voir plusieurs
autres personnes dans d'autres hôtels et elle a vu que j'étais crevée
donc elle m'a "laissée tranquille". Je lui ai juste conseillé de se renseigner sur l'hôtel La Pacifica, à Canas, qui n'est pas dans leur base de données, et que je leur conseillais chaleureusement!
Avant de partir, elle m'a demandé si, habitant en région parisienne, je ne pouvais pas leur rendre le service de rapporter en France un portefeuille à un de leurs clients qui l'avait oublié je ne sais où. Bien sûr, pas de problème! ( il est venu le chercher à mon magasin quelques jours après mon retour )
J'étais épuisée par mes 4h15 de route d'escargot pour faire 97 km, et j'aurais bien été manger dans le quartier pour pouvoir me coucher tôt, mais je devais attendre le loueur qui venait chercher à l'hôtel mon brave Criquet. Ah, à ce propos, j'ai fait avec lui 1213 km en 10 jours au Costa Rica, sans la moindre anicroche :-)
Un grand merci à lui :-)
Finalement, ils sont venus le récupérer à 19h passées : je n'avais pas à m'inquiéter de mon retard! ;-)
Sous toutes réserves que j'aie bien compris : la Casa Tago est un hôtel à part entière, tenu par un couple de Ticos adorables ( lui ne parle qu'espagnol, mais avec un vrai grand sourire chaleureux pas du tout commercial, elle parle anglais). Ils ont un partenariat avec Pierre et sa société TCR, et une salle juste à côté de l'hôtel est dédiée aux briefings de TCR. Donc les matins et fins d'après-midi, des français employés par TCR passent à l'hôtel voir les clients TCR. Pour les briefings d'arrivée, on va dans la salle prévue à cet effet, mais pour les débriefings c'est plus court et ça se fait à l'hôtel, à la table des pdj.
Enfin libérée du problème du Criquet à rendre ( tout s'est bien passé, RAS ), réussissant à ne pas verser une petite larme d'émotion quand il est parti, je me suis dirigée à pied vers le centre d'Alajuela, tout proche, pour y trouver un resto.
Bonheur pour terminer cette journée éprouvante ( je ne sais pas si je vais pourvoir partir demain pour la France :-// ), je tombe sur LE resto qu'il me faut : un steak-house : El Toro Bonito :-)))
La viande est présentée à l'entrée dans une vitrine réfrigérée comme dans une boucherie,
on choisit son morceau, sa cuisson, et on va s'installer :-)
Le serveur ( patron? ) ne parle pas anglais, mais pour ce genre de choses, on arrive facilement à se comprendre ;-)
17€ pour cette méga pièce saignante à souhait, des courgettes et un verre de vin rouge : pura vida! :-))
Je peux rentrer à Casa Tago et m'effondrer dans mon bon lit : demain est un autre jour, on verra bien si je peux partir ou pas!
.................
Allez, dans la foulée, je vous joins un lien sur le Costa Rica que Jack vient de m'envoyer à l'instant :
http://www.franceinfo.fr/emission/voyage-mode-d-emploi/2014-2015/nature-et-decouvertes-au-costa-rica-25-04-2015-05-55
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