On s'arrange avec le patron qui accepte
gentiment qu'on laisse nos affaires dans la chambre jusqu'à 13/14h,
pour pouvoir aller visiter Piran à pied sans contrainte :-)
Il nous a dit que par le sentier
côtier, il faut 15/20 mn pour arriver à la vieille ville de Piran,
je mets mon chrono pour voir ce que ça donne à mon pas
tranquille...
Comme depuis le début des vacances, et
bien qu'on démarre à seulement 9h20, il fait bien chaud, et le
sentier ne nous propose pas le moindre cm² d'ombre... Je prends mon
temps, faisant des photos...ben...de la mer, l'autre côté étant
une simple pente abrupte...
L'eau de mer est aussi claire que celle
qu'on a vu des rivières jusqu'à présent, c'est un vrai plaisir :-)
On voit assez rapidement au loin le campanile vénitien typique des villages de toute cette côte, y compris en Istrie croate.
En arrivant au bout du sentier qui
donne sur les ruelles de la vieille ville, je regarde mon chrono :
23 mn ! Et en s'arrêtant pour faire quelques photos, donc
l'estimation de notre logeur était très honnête !
Comme nous n'allons pas au même
rythme, Francis et moi nous séparons pour la visite de ce joli petit
port aux ruelles étroites.
Ayant assez marché à mon goût, je fais une pause jus d'orange fraîchement pressé et wifi tout près de la place principale ( Tartini ) où je suis revenue après avoir fait une boucle.
Coïncidence, pas longtemps après m'être
assise, je vois Francis sur la place, en pleine séance de photos (
il n'y a pas que moi qui mitraille ;-) ), et je m'amuse à le
paparazzer;-)
Comme je suis en avance sur l’heure du RV déterminé avec Francis, je bois un Coca Zéro sur la plage de Fiesa, celle-là même où Anne-Désirée et Michèle se sont amusées comme des petites folles il y a une quarantaine d'années ;-) Mais à ce moment-là, je ne le savais pas encore !
On rentre maintenant vers l'intérieur
des terres, et même si Piran était jolie, je suis bien contente, je
préfère nettement la campagne-montagne tranquille à la côte
surpeuplée :-)
Pause café au village de Vipava où la
dame de l'office du tourisme, où nous sommes allés pour je ne sais
plus quelle raison, nous signale une résurgence pas loin : pas
de problème, on va s'y promener !
Au retour de la balade, Francis se fait héler par la serveuse du café alors qu'on retourne aux motos : il y avait oublié son casque !
Ah, si, ça me revient , pour l'OT :
en fait, on cherche des listes de logements, car lors de la
préparation, les CH sympas qu'on avait trouvées étaient trop
chères pour nous. Sans doute est-ce dû à la proximité de la
frontière italienne, qui fait grimper les prix de ce coin de
vignobles...
Coin de vignobles, je tiens à le préciser, où Francis a voulu m'emmener, ayant lu sur internet qu'il y avait quelques villages perchés sympas. J'avoue avoir eu quelques doutes avec les deux premiers villages, qui avaient surtout de belles vues sur les vignobles, mais rien d'autres ( Medana et Dobrovo ) mais j'ai dû revoir ma copie quand on est arrivés à Šmartno ( heureusement qu'on finissait par ce dernier ! ), car c'était plutôt mignon.
Peu de temps après être rentrés dans
le village, on voit un café qui avait l'air fort sympathique et
authentique, et dont une partie est une salle d'exposition.
En montant l'escalier, je suis tout de
suite sous le charme d'une belle cheminée entourée d'objets
anciens :-)
Euh...je ne parlais pas de Francis, hein! ;-)
Euh...je ne parlais pas de Francis, hein! ;-)
Une dame nous accueille chaleureusement
( alors qu'on était à quelques minutes de l'heure de fermeture
« officielle » du café ) et nous prenons, pour changer
et puisqu'elle nous le cite, du jus de pomme fermier, qu'elle nous
sert avec de drôles de baies rouges séchées. Comme c'est une
région de cerises, on se demande si ça n'en serait pas, mais non,
elle va chercher le paquet, nous le montre, et va voir sur son
ordinateur la traduction de « brusnice » : ce sont
des airelles ! Délicieux !
On profite de son accueil chaleureux pour lui demander s'il y a un office du tourisme dans le village, car nous cherchons un logement pour le soir. Elle nous répond avec un sourire qu'à Šmartno, elle fait un peu tout ( elle s'occupe aussi d'une maison de la culture, si j'ai bien suivi : www.smartnobrda.si ), et qu'elle peut sans problème nous chercher une chambre d'hôtes, sympa !
Au début, ça a cafouillé un peu car
quand elle m'avait demandé notre budget, j'avais dit 45/50€ ( même
si nous avons souvent logé pour plus cher, je sais qu'on peut
trouver des logements dans ces prix-là en Slovénie, et j'avais dit
« ou un peu plus si nécessaire » ) )...mais elle avait
compris que c'était...par personne ! Ah ben non, on n'est pas
Crésus !! On a donc été tous un peu gênés quand, après
avoir eu la proprio d'un logement à Šmartno au téléphone et avoir
réservé, après qu'on ait compris la méprise, elle a dû la
rappeler pour annuler !
Il faut dire qu'elle était un
peu... comment dire... directive, et on n'était pas consultés lors de
ses recherches et coups de fil, ce qui me gênait pas mal, en dépit
du service qu'elle nous rendait !
Bien sûr, à moitié-prix de ce
qu'elle croyait au début, sa recherche a été plus difficile !
Comme la speedy que je suis trouvais ça
un peu long ( je voulais continuer à visiter le village ! ),
j'ai cherché de mon côté sur mon smartphone, et j'ai trouvé qq
chose presque dans nos prix ( 70€ avec les pdj, mais
dans un bel « agrotourisme » )
Avec un peu de mal, car elle voulait
avoir trouvé elle-même ;-), j'ai réussi à lui glisser le nom du
logement que j'avais trouvé ( Kmetija Stekar à Snežatno ) lui
demandant si, comme j'avais cru le comprendre sur le site, le village
n'était pas trop loin d'ici.
Et là ( je l'ai sentie
vexée...peut-être de n'avoir pas pensé à eux avant moi ? ;-)
), elle me dit que non, c'est pas loin, quelques km de là, et
qu'elle connaît très bien la famille qui tient cet agrotourisme (
vignes et cerises, les deux spécialités du coin ! ) et qu'elle
va l'appeler sur le champ !
Après un peu de discussion au
téléphone, elle nous demande si 72€ ( avec les taxes ), ça nous
va, oh ben oui, donc elle réserve, ouf, problème enfin réglé !
Elle nous raconte encore qu'attention, il ne faut pas se tromper, il
y a deux fermes à ce nom là-bas, ce sont des frères, mais ils sont
en froid donc il vaut mieux ne pas se tromper d'endroit ;-) On note
bien le prénom qu'il faut ;-)
Après nous avoir encore dit que si on
ne trouvait pas à manger, on pouvait toujours revenir la voir et
qu'elle trouverait quelque chose, et nous avoir gentiment offert 3
belles pommes, on a enfin réussi à se sortir de ses griffes et à
continuer notre visite du village ! Sympathique mais un peu trop
accaparante à mon goût ;-)
En se promenant, on repère un restau
qui a l'air super sympa, Hiša Marica. Peu de menus et choix restreint à la
carte, mais c'est signe de cuisine fraîche !
Hélas, mon GPS me fait tourner deux fois dans des chemins de terre pour atteindre la ferme : c'est frustrant, car je vois sur le GPS qu'elle ne se situe pas très loin, mais c'est vraiment trop caillouteux !
J'applique donc la méthode
habituelle : demander aux autochtones, et un gars qui arrive
justement de ce chemin en 4X4 nous explique qu'il faut continuer plus
loin sur la route « normale », et que ça sera ensuite à
droite. Me voilà rassurée !
Et en effet, en suivant ses
indications, c'est une route petite mais goudronnée qui nous emmène
jusqu'à l'agrotourisme.
http://www.kmetijastekar.si/en/house
http://www.kmetijastekar.si/en/house/rooms
La maison dédiée aux hôtes est bien
jolie, ocre jaune, fleurie et entourée de collines et de vignes :-)
Après avoir été accueillis
joyeusement par le chien,
c'est la fille de la maison qui nous reçoit et nous installe. La chambre est superbe, très vaste, avec une très belle sdb, belle vue sur les collines avoisinantes, encore un bon plan :-))
c'est la fille de la maison qui nous reçoit et nous installe. La chambre est superbe, très vaste, avec une très belle sdb, belle vue sur les collines avoisinantes, encore un bon plan :-))
En plus, sa terrasse donne en direct
sur la piscine ( contrairement aux autres chambres qui doivent
contourner par l'extérieur ), dommage qu'il soit trop tard pour en
profiter !
Francis me fait remarquer que le prix affiché dans la chambre est bien plus élevé que les 72€ annoncés ( 86€! )...La fille de la maison s'est peut-être trompée en nous donnant cette chambre ? Bah, pas grave, on a « signé » pour 72€, on ne paiera pas plus ! On verra bien demain !
En fait, en allant voir le site au retour des vacances, ça se confirme : on a eu la "suite" :
http://www.kmetijastekar.si/en/house/rooms/suite
qui est bien à 86€ normalement!
Après avoir bien discuté avec une
jeune italienne venue là pour ramasser les cerises et travailler la
vigne, en échange du gîte et du couvert ( en wwoofing : http://www.wwoof.fr/wwoofing.htm ), nous repartons
à Šmartno pour aller manger à l'auberge repérée un peu plus tôt,
sous un ciel de plus en plus lourd...
Francis prend le menu « tout
cerises » ( normal, c'est non seulement le coin, mais aussi la
pleine époque de la récolte ) : soupe au lait à la bouillie de millet agrémentée de cerises cuites, veau avec une sauce à la cerise avec poêlons de légumes,
et sorte de strüdel aux cerises.
Moi, je suis venue pour les charcuteries maison et les fromages : je prends une planche de charcuteries et fromages variés en entrée... et une planche de jambon cru ( trop trop bon ! ) en plat ;-) Je le demande avec bcp de gras, et la patronne est ravie de voir qu'il y a des gens qui comprennent ce qui est bon dans la vie ;-D
Un régal, de super produits ( le veau
aurait été à la carte, je l'aurais pris, mais le menu complet à
la cerise ne me tentait pas ), une excellente adresse !
Ah !! Et j'oubliais, important :
du très bon vin au verre, ouf, ça n'est pas si fréquent !
En cours de repas, comme une impression
de déjà-vu ;-) : les clients qui mangeaient en terrasse
doivent se rapatrier en urgence à l'intérieur : un gros orage
et sa pluie diluvienne a eu raison de l'étanchéité des parasols !
Nous espérions que la pluie se
calmerait d'ici la fin de notre repas, hélas non : nous devons
foncer aux motos sous des trombes d'eau, enfiler nos vêtements de
pluie aussi vite que possible sous un porche, car ça tombe trop fort
pour qu'on tente de faire les qq km qui nous séparent de notre CH
sans les mettre, on serait arrivés trempés jusqu'aux os !
C'est notre 2ème grosse pluie des
vacances, mais heureusement pour peu de km, dans les deux cas !
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