Au lever, on cherche et on trouve sur
internet une ferme ( Turisticna Kmetija Kranjc ) pour notre étape du
soir, dans un village ( Koseč ) au-dessus de Kobarid.
Après le pdj, finalement moins varié
que je ne l'espérais ( mais avec quand même des cerises, et du
clafoutis aux cerises, normal ! ), on a un peu discuté avec la
maîtresse de maison, qu'on n'avait pas vu la veille, et elle nous a
parlé de son vin bio et de ses cerises. Elle était allée l'année
dernière à une expo sur le vin à Paris, et nous a dit qu'elle
vendait pas mal aux Français, qui étaient de gros amateurs de vins
bio.
On a vu aussi des kilos de cerises sur
une table, prêtes à être triées, les abîmées invendables étant
transformées en confiture ou consommées sur place en gâteau et
autres plats.
Et c'est au moment de payer la CH qu'on
a compris le coup de la chambre affichée plus chère : c'est
une de ses employées qui avait répondu au téléphone à la nana de Šmartno, qui s'était trompée et avait donné le prix de la chambre
la moins chère ( celle qu'on avait vu sur internet ), mais qui était
occupée par la nana qui était en « wwoofing ». Donc on
nous avait donné la seule chambre a priori disponible, qui était
une chambre de catégorie supérieure. Mais bien sûr, la proprio a
été tout-à-fait correcte et nous a immédiatement dit qu'elle nous
la ferait au prix qui nous avait été donné au téléphone.
Même si c'est « normal »
qu'on ne paie que ce pourquoi on avait « signé »,
c'était quand même bien sympa de sa part de ne pas essayer de
discuter le prix...
Comme on n'avait pas une grosse étape
ce jour-là, on s'est permis le luxe d'une grasse matinée et on
n'est partis de cette jolie ferme qu'un peu avant midi.
Notre chambre, qui fait le coin de la maison, au premier étage.
Notre chambre, qui fait le coin de la maison, au premier étage.
Direction les montagnes et le Parc
National du Triglav, ma région préférée en Slovenie :-)
Quelques photos en cours de route, où
on a passé et repassé le long et par-dessus la rivière principale
de la région, la Soča aux eaux d'un bleu
superbe :-) mais moins virulent que ces derniers jours car le ciel s'est couvert.
On profite qu'on voit un supermarché "Mercator" pour aller y acheter des "brusnice" ( airelles ), qu'on avait bien apprécié la veille :-)
On profite qu'on voit un supermarché "Mercator" pour aller y acheter des "brusnice" ( airelles ), qu'on avait bien apprécié la veille :-)
Nous arrivons à notre première étape de la journée : les gorges de Tolmin ( Tolminska Korita ), dans le Parc National du Triglav. Le temps est de plus en plus gris, hélas.
Là encore, j'arrive à caser mes
bottes moto et mon blouson dans mes valises pas trop remplies, donc
visite « en touriste de base »;-)
La charmante dame du guichet ( prix d'entrée : 4€ ) non seulement nous donne un dépliant avec le trajet assez
clairement expliqué, qu'elle détaille encore plus de vive voix,
mais en plus, quand je lui dis que j'ai mal au pied et que j'aimerais
connaître les points principaux à voir, et s'il y aurait des
raccourcis possibles, m'explique que dans ce cas, pour descendre plus
de marches que d'en monter, il serait judicieux que je prenne le
circuit dans le sens inverse de celui indiqué sur le prospectus :-)
Un grand merci pour l'astuce !!
Ça me permet de finalement faire tout
le circuit, très tranquillement, mais en « semant »
quand même Francis, comme d'habitude ;-)
Enfin, cette fois-ci, la raison était "ralenti par la contemplation d'escargots" ( !! )
Enfin, cette fois-ci, la raison était "ralenti par la contemplation d'escargots" ( !! )
A un moment quand même, voyant un
fléchage pour la sortie, et un autre pour aller voir une résurgence,
j'hésite. Je finis par me dire que comme je suis là, autant voir la
totalité des gorges, au diable mon pied douloureux, et je ne suis
pas déçue, c'est vraiment beau, les gorges sont très étroites à
ce niveau-là et l'eau bleue en contraste avec les parois sombres est
un régal pour les yeux :-)
Bon, ça pose plus de problème à
l'APN, mais ça vous donne quand même une idée...
Francis loin derrière ;-)
Francis loin derrière ;-)
Vers la fin du parcours, il se met à pleuvoir un peu, mais j'arrive rapidement à la guitoune de la dame, pile deux heures après le départ.
Celle-ci me propose bien gentiment de me
prêter un parapluie pour aller jusqu'à la moto, mais je décline
son offre : comme Francis est loin derrière ( je l'ai vu en
cours de route... mais de l'autre côté de la rivière, à un endroit
où j'étais passé un bon moment avant ), je décide de l'attendre
au petit bar resto à côté du parking.
Là, la pluie commence à bien tomber (
heureusement, Francis porte son blouson de moto et a une casquette
) !
Je n'ai pas vraiment faim, mais « pour
m'occuper »;-), je prends une assiette de polenta avec une
sauce au bleu. Bôf.
Quand Francis me dit qu'il est bientôt arrivé à la sortie, comme il pleut toujours fort, je lui demande de finalement accepter pour moi l'offre de la dame de me prêter un parapluie, pour qu'il me l'apporte au restau afin que je retourne à la moto protégée ( je suis juste en T-shirt ! ) pour y prendre mes affaires de pluie et les enfiler à l'abri de la pluie sur la terrasse couverte du resto.
Il craint de ne pas savoir demander
cela en anglais, donc je lui rédige carrément un sms en anglais ( enfin, dans mon anglais basique : "Please, my wife ask if you can give it to me a umbrella for her just
for 10 minutes to take her rain-coat in the motorbike? Hvala!" ) à
montrer à la dame et ça marche bien ;-))
Elle lui a même dit qu'elle s'inquiétait un peu de m'avoir vue rentrer, mais sans lui, et se demandait ce qu'il lui était arrivé : non, je ne l'ai pas égorgé et jeté dans les gorges profondes ;-D
Elle lui a même dit qu'elle s'inquiétait un peu de m'avoir vue rentrer, mais sans lui, et se demandait ce qu'il lui était arrivé : non, je ne l'ai pas égorgé et jeté dans les gorges profondes ;-D
Comme j'ai déjà attendu pas mal de
temps Francis, quand il me dit qu'il s'installe pour boire un coup,
je lui dis que je repars doucement sur le trajet du Road-Book et
qu'on se retrouvera plus loin, ou au pire à la CH, qui n'est pas
vraiment loin.
Il pleut encore bien pendant quelques
minutes
mais ensuite, bien que ce soit encore largement nuageux ( ça fait joli dans le paysage ces nuages accrochés dans les montagnes ), ça se calme.
mais ensuite, bien que ce soit encore largement nuageux ( ça fait joli dans le paysage ces nuages accrochés dans les montagnes ), ça se calme.
Malgré la grisaille et parfois le
brouillard !, j'ai beaucoup aimé les paysages de campagne
montagnarde entre Kobarid et Koseč :
Bien qu'ayant pris tout mon temps et
m'étant souvent arrêtée pour des photos, ça n'est que très peu
de temps avant d'arriver, à l'occasion
d'un énième arrêt photo, que Francis me rejoint.
En arrivant devant la CH, je vois deux
mobs d'un autre âge qui me rassurent sur les goûts des proprios ;-))
http://www.turizem-kranjc.si/en/index.html
62€ + 1,27€ de taxe de séjour par personne et par nuit.
Notre chambre ( bien que celle que j'aurais préférée ( la Taja ) n'était pas libre ), avec une mezzanine ( en fait même, carrément sur trois niveaux ! ), était bien sympa, avec son balcon donnant sur les montagnes :
Premier niveau avec la salle de bain à droite :
niveau intermédiaire avec un canapé et le balcon :
3ème niveau, la mezzanine avec le lit :
Comme on a fini de s'installer un peu
avant 19h, il est temps de redescendre dîner sur Kobarid, où on a
repéré quelques adresses sur internet ( au fait : merci le
wifi quasi partout dans les logements en Slovénie, sauf à celui de
Piran )
Un des restos qu'on avait repéré, Kotlar,
est fermé, donc on va manger au Topli Val, a priori assez réputé.
Je m'énerve un peu avec une serveuse hautaine ( ele nous avait déjà pris de haut dès l'entrée quand on avait eu le culot de se tromper en se dirigeant vers la mauvaise salle à manger! ) qui me sert une carafe de vin rouge glacé ( grosse buée sur le verre ! ) alors que j'avais pris soin de lui en demander un à température ambiante. Ce qui m'énerve surtout est qu'elle prétend devant la carafe embuée par le froid qu'il n'est pas froid !!!
Ca commence mal.
Elle va me le « réchauffer » en plongeant le verre dans un "seau à glace" rempli d'eau tiède! No comment.
Mes St Jacques sont parmi les moins
bonnes que j'ai mangées dans ma vie, gâchées par une cuisson dans je ne sais quelle graisse, peut-être un vieux fond de
beurre brûlé ? En plus, l'association avec des olives et de
l'huile d'olive ne me paraît vraiment pas judicieux :-(
Le plat n'est pas mieux, il faut dire
que tentée par rien d'autre à la carte, je me suis rabattue sur une
escalope milanaise qui avait plus de panure que de veau...
Le plat de Francis, une soupe de choux
à la saucisse, n'est pas trop mal.
Mais il est déçu par sa gibanica ( dessert )
Mais il est déçu par sa gibanica ( dessert )
Bref, on a été très déçus par ce
restau soi-disant haut de gamme :-(
J'ai donné son nom... pour que vous
n'alliez pas vous y fourvoyer ;-)
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