lundi 20 avril 2015

Costa Rica, 9 mars, de Bajos del Toro à Poasito.



Ah, j’avais oublié un détail important à propos du prix de la chambre : ça comprend le petit-déjeuner, ce qui n’est pas négligeable !
Je me suis levée très tôt pour pouvoir profiter d’une heure de balade dans le jardin avant le pdj, à admirer à nouveau la cascade, les fleurs et les colibris sous toutes les coutures. Je remarque que les bleus sont à la fois plus rares et encore plus agités que les verts, donc doublement plus difficile à capturer par mon objectif.
Tout comme mes colocataires, la veille au soir, j’ai demandé à notre hôte de prendre mon pdj dès que possible, c'est-à-dire à 7h30.
S’étant adapté au style de vie tranquille des Ticos, il n’a encore rien préparé quand je reviens de ma balade matinale, je repars donc pour une passionnante chasse photographique aux colibris :-) Heureusement il y en a beaucoup, j’ai de quoi m’occuper, et je suis fascinée par leur ballet bourdonnant incessant ;-)
Vous mesurerez d’ailleurs ma fascination au nombre de photos que je mets, malgré leur faible qualité ;-)
























































Je surprends aussi un écureuil en quête de quelques miettes dans la salle à manger ouverte ( toujours le même principe d’endroit aéré ) :-)




 Allez, une grande série de colibris!






Ah, un bleu, sur le côté!  Rare!




La salle à manger de la Cascade du Taureau








De plus en plus nombreux, ça doit être "happy hours" ;-)












Ah, encore un bleu! peut-être le même?








 En "extra-large" pour que vous puissiez le voir ;-)

 Celle-là je l'aime bien parce qu'il y a un invité surprise ;-)






J'aime bien les portails de ce site :-)


9 colibris d'un coup! Record battu! C'est la sortie des bureaux!! 


























 J'adore ce bleu profond!

















 Ah, cherchez l'intrus!




 Revoilà l'intrus!!
































































Après mon gallo pinto, je remonte ranger mes affaires dans ma chambre et en redescendant, une tache colorée en haut d’un arbre m’attire l’œil : encore un oiseau ( je ne sais pas comment s’appelle cette espèce ), nettement plus gros que les colibris.
Je prends quelques photos en zoomant, et quand je me retourne, c’est le choc, je vois une douzaine de paparazzi sur le parking, en train de me mitrailler avec leurs gros engins ! Zut, ils m’ont reconnue, fini l’anonymat et ma tranquillité au Costa Rica :-(
Je m’enfuis sur un côté pour leur échapper, mais là je m’aperçois, secrètement dépitée, qu’en fait ils ne me suivent pas : c’est l’oiseau que je venais de prendre en photo qui les intéresse, j’étais juste dans l’axe ;-)))
Mais la situation me donne l’idée de faire marrer une partie de ce groupe d’asiatiques en jouant les vedettes et en faisant des mimiques de star devant leurs objectifs, mimant ensuite la déception quand je me rends compte qu’ils ne sont pas là pour moi ;-)
 













































Bon, il serait temps que je me mette en route vers de nouvelles aventures !









Etrange, un cheval sellé se balade sans cavalier...




La route serpente en altitude, je monterai jusqu’à plus de 2000 m, c’est bien, il fait bon :-)












































Je roule au milieu de caféiers qui, de loin font penser à des vignobles.
























Je redescends dans la plaine et j’arrive à Sarchi, village célèbre pour ses chars à bœufs peints de motifs très colorés.

 chars à boeufs Costa Rica



Les artisans qui fabriquaient ces charrettes, devenus obsolètes avec l’avènement des tracteurs, ont su rebondir en les reproduisant en miniatures variées, que ce soit pour en faire des meubles ( bars d’appartement ) ou de simples objets décoratifs. D’après ce que j’ai lu, un grand nombre de Ticos ont une ou plusieurs de ces reproductions chez eux, et les touristes doivent aussi en acheter pas mal. Bravo l’adaptation !
























Je fais ensuite une pause dans la ville de Grecia, où je trouve tant bien que mal une poste pour y acheter des timbres ( « sellos », et non le faux-ami « timbres » )
Je fais aussi le plein d’essence ( de mémoire, dans les 0,90€ le litre :-) )





Depuis que je suis au Costa Rica, je me suis pas mal étonnée, dans les villes, de degré de protection ( beaucoup de hautes grilles ) des maisons. En voici quelques exemples.







Je m’approche petit à petit, en le contournant, du volcan Poas.





Plus je grimpe vers le volcan, plus je vois des petits stands qui vendent la spécialité du coin : des fraises « du volcan ». Forcément, j’en achète une belle barquette :-)



Je repère aussi le fléchage pour les « La Paz Waterfall Gardens », que je compte visiter demain, ainsi que le restaurant El Churrasco, cité dans le Petit Futé.









Hier soir, j’ai téléphoné à un logement trouvé dans le Lonely Planet, et que j’avais rentré dans mon GPS lors de ma prépa en France, Lagunillas Lodge, le « logement le plus proche de l’entrée du Parc National du volcan Poas » ( 3 km )



Chouette, ils avaient de la dispo ! Je me suis payé le luxe de choisir une « cabina », chalet rustique en rondins ( bien que ce soit pour 4 personnes, donc prix en conséquence : 50$ ) parce qu’il avait une belle vue, contrairement aux chambres simples.
Et je ne m’étais pas trop inquiétée de la mention qu’il fallait impérativement un 4x4 pour y aller…puisque j’en avais un ;-) Bon, mon cerveau optimiste avait zappé le terme « piste escarpée »… 
Aglups.
La pire piste de ma vie ! ( bon, OK, c'est-à-dire depuis le début de ce voyage, puisque je n’avais jamais conduit de 4x4 avant ;-) )
Les cabinas Piuri, c’était de la gnognotte, à côté !
Un champ de mines, ni plus ni moins ! La petite pancarte « solo 4x4 » en est presque risible, tellement c’est évident ;-)
Bon, courage, Isabelle et Criquet, branchez le « 4L » ( le stade au-dessus du « 4W », ne me demandez pas plus de détails techniques ! ), vous allez y arriver !
En plus, comme j’y arrive tôt ( 14h ), je ne suis pas sûre qu’il y aura déjà quelqu’un sur place, et impossible de téléphoner pour le savoir : mon mobile ne capte rien :-(
Donc on attaque vaillamment la descente, à -2 km/h environ ;-) et petit à petit, rassurés par des tas de panneaux confirmant qu’on est toujours sur le bon chemin, Criquet et moi finissons par y arriver !





























Je rentre dans ce qui ressemble à une ferme-auberge ( spécialité de truites, j’ai d’ailleurs vu un panneau indiquant qu’on pouvait en pêcher ), avec un beau fourneau à bois.


 

Une dame très gentille, ne parlant qu’espagnol, m’accompagne à mon chalet rustique. D’emblée, je l’adore, avec son toit de tôle et sa vue imprenable :-)
Certes, 50$, même pour 4 personnes, je trouve ça cher pour le logement en lui-même, mais le cadre est idyllique !
La grande chambre comporte deux lits doubles et la douche de la salle d’eau a son habituel pommeau électrique, tout va bien ;-)

























Dans mon sweet home en bois, j'ai quand même l'électricité mais hélas des anciennes prises d'Amérique centrale avec deux fiches plates et mon adaptateur à en plus une prise de terre donc ça coince!
Mais l'hôtesse est charmante et ce soir je mettrai tout à charger dans leur cuisine, qui a de bonnes prises avec terre ;-)


La dame repart avec ma réservation d’une truite comme repas pour ce soir, je lave mes fraises et je passe un petit moment de bonheur en les dégustant sur le banc de ma petite terrasse avec vue :-)




Hélas, si je comprends qu’il n’y ait pas de wifi dans ce genre de coin perdu, il n’y a pas non plus le moindre réseau, et ma tribu risque de s’inquiéter. Donc comme il est tôt, je décide, à mes risques et périls, de reprendre cette horrible piste pour aller au village de Poasito essayer de trouver au moins du réseau, sinon du wifi !


















La montée ne me parait pas plus facile que la descente, et je pense que je ne vais pas plus vite qu’un marcheur ;-D
Une fois au bout de la piste, comme il n’est que 15h20 et que je suis à 2 km du volcan, je me dis que je pourrais peut-être profiter qu’il fait beau pour aller le voir, puisque le Parc National ferme à 17h. Hélas, au bout d’à peine 1 km, j’arrive dans un épais nuage ! Madame Bonnétoile s'est égarée dedans! Je vais quand même jusqu’à l’entrée du parc pour demander son avis au gars de l’accueil, mais non seulement il est très pessimiste, mais en plus, il me dit que ça ne vaut pas le coup car le parc ferme…à 15h30 ! Ah ben en effet, rien à regretter de toute façon ( j’avais mal mémorisé les horaires. Qui a dit « oh ben c’est étonnant ! » d’un air moqueur ? ;-) )




Je redescends donc vers le village de Poasito, retrouvant tout aussi rapidement le soleil.
Je me gare devant El Churrasco, hélas, c’est fermé le lundi, pas de chance.






















Je finirai donc chez Freddo Fresas, un peu plus bas.



Pour profiter du wifi plus longtemps ( et exclusivement pour cela, bien entendu ;-) ), je me commande un steak complètement oubliable, mais le jus de fraise ( leur spécialité, forcément! ) que je prends pour l’accompagner est excellent.
























Après réponses à quelques mails et « mail de rassurage » à ma tribu, je repars pour affronter pour la 3e fois de la journée cette fichue piste.



A peine réinstallée dans mon rustic, sweet rustic home, je repars à la ferme-auberge pour y manger la truite commandée, hélas sans guère d’appétit après mon steak pas très lointain… je n’ai pas vraiment bien réparti mes repas, aujourd’hui ! 
Comme dans l'après-midi, j'ai vu des touristes à cheval devant l'auberge, je demande à mon hôtesse si je peux réserver une balade d'1h pour le lendemain matin : pas de problème :-) 



En rentrant à mon chalet, je suis subjuguée par la beauté du soleil couchant et je ne regrette plus du tout la piste que j’ai dû emprunter pour arriver jusque là :-)
Quelques photos ensuite des lumières de San José dans la vallée, et je rentre.
Comme le chalet est à 2400m d’altitude, il fait froid mais j’aime ça ( nettement plus que le chaud ) et le lit est pourvu de nombreuses couvertures, je m’endors donc béatement dans cet endroit perdu sur le flanc d’un volcan, au Costa Rica… :-)))))
























3 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,
    A -5 jours de notre départ au CR, je me régale de vos commentaires, bien fournis, clairs et pleins d'humour! Vos photos sont superbes(je suis fan des colibris, que de temps passé à essayer de les prendre en vol.....); bref, je suis ravie de lire vos textes, sans fautes ce qui pour moi est très appréciable.PURA VIDA!!!!!!!!Tinou

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  2. Bonjour Tinou,
    Un grand merci pour ces compliments, qui me touchent :-)
    Je vous souhaite un excellent séjour au Costa Rica et si vous passez à Bajos del Toro, vous devriez pouvoir prendre plein de belles photos de colibris!

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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