Juste avant de partir de ma belle casa rurale, mon hôtesse
m’a conseillé, avec moults explications de directions avec points de repère
précis, un point de vue qu’il ne fallait absolument pas que je loupe, puisque
je continuais ma route en direction de San Andrès de Teixido puis Ortigueira.
Comme je n’avais pas pris le pdj à la CH ( trop cher à mon
goût ), j’ai rapidement fait une pause dans un bar de Cedeira où j’ai pu manger
d’énormes tartines de pain beurrées, mon habituel Nescafé au lait et, comme
j’avais repéré la machine, un verre de jus d’oranges pressées pour me donner de
l’énergie !
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Dans une cafeteria à Cedeira |
Traversée de forêts, envahies de vaches broutant en toute
liberté, ou presque : quand même contenues aux extrémités par des
« cattle-grids » ( grilles anti-bétail, je dirais, en français, mais
je n’ai jamais utilisé le mot qu’au Royaume-Uni ou en Irlande ! )
Au bout d’une belle route au macadam tout neuf descendant
vers la mer,
je suis arrivée dans le petit village de San Andrès de Teixido,
qui possède une église-sanctuaire en pierres de granit jointes à la chaux bien
blanche du plus bel effet !
Voici ce qu’en dit le Guide Vert Michelin sur
internet :
« Sanctuaire de San Andrès de Teixido :
Sur le versant occidental et
montagneux du cap Ortegal, dans un décor de légendes, se dresse le sanctuaire
de San Andrés de Teixido. Au centre du petit village, cette chapelle en granit
(16e-18e s.) domine la mer et fait l’objet d’un important
pèlerinage chaque 8 septembre. Un proverbe affirme que « celui qui ne s’est pas
rendu de son vivant à San Andrés de Teixido s’y rendra après sa mort, sous la
forme d’un insecte ». Une autre croyance populaire, plus joyeuse, raconte que
l’on récolte dans les environs une herbe qui rend amoureux. »
Ouf, ça va, je m’y suis rendue de mon
vivant !! ;-)
Le village étant très petit, j’en ai vite fait le tour ( et
il n’était pas particulièrement mignon, à part quelques maisons aux murs
assortis à ceux de l’église ) et j’ai continué ma route en direction du point
de vue conseillé mon hôtesse, malgré le ciel qui était bien gris, mais toujours
sans pluie ( j’en aurai vraiment eu très peu de tout mon séjour ! )
Encore un beau troupeau de vaches, cette fois bien installé
en plein milieu de la route.
Passage d’un champ d’éoliennes encore plus vastes que celui
de la veille, et qui dominait un paysage de côtes DES ( déchiquetées et sauvages ;-) ).
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Galice |
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Galice |
Et enfin « le » repère tant attendu pour aller
vers le fameux mirador, une belle borne en pierre sculptée d’un
« MIRADOIRO DA MIRANDA ».
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Borne sur la route du Mirador de Miranda |
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Borne sur la route du Mirador de Miranda |
Comme il n’indiquait pas la distance du point de vue depuis
la route principale, pas sûr du tout que je m’y serais lancée sans avoir eu
l’info d’une « locale » qu’il en valait la peine ! Et même si je
m’y étais engagée sans savoir, la mauvaise route bien défoncée
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Route vers le Mirador de Miranda |
et une borne
plus loin indiquant qu’il était à 4km encore ( donc environ 10km A/R, ce dont
la dame m’avait prévenu ) m’auraient largement découragée !
Mais j’étais dans le secret des dieux, donc j’ai persisté,
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Virage en pierres ( vers le mirador ) |
et je dois dire que malgré la mauvaise météo ( il a commencé à bruiner quand je
suis arrivée en vue de la grande antenne d’émetteurs où il fallait continuer à
pied pour rejoindre le belvédère, qui a été réalisé en 2001 ), j’ai été
bluffée !
Ca valait le coup, panorama à couper le souffle à presque
360° qui donnait sur toutes les côtes alentours ( pour ceux qui suivent mon
périple sur ViaMichelin ( et j’en connais au moins un ;-) ), le belvédère
se trouve environ au niveau du « pela » de la « Sierra
de la Capelada », entre Cedeira et Pedra, sur la carte à
l’échelle indiquant 5km )
J’en ai quand même pris quelques unes en plus avec mon
mobile, dans l’idée d’en envoyer une par carte postale « Touchnote »
à mon hôtesse, d’une part pour la remercier du super tuyau, mais aussi pour lui
montrer que j’avais bien suivi ses conseils ( j’avais cru déceler un gros doute
déçu dans son regard quand je lui ai dit que j’irais, peut-être parce que
j’avais légèrement abrégé ses nombreuses explications : ça n’était pas
dans l’esprit de me dire « pas la peine d’en dire plus, je n’irai
pas » mais au contraire parce que ses explications avaient été
suffisamment claires !
J’espère qu’elle l’aura reçue !
Bien que je lui ai mis mon e-mail, je n’ai jamais eu de
nouvelles ;-(
En tous cas, si un lecteur décide un jour d’aller visiter ce
coin d’Espagne, qu’il ne loupe pas ce magnifique belvédère ( particulièrement
s’il fait beau ) ! Avec ma photo de la borne en pierre comme repère, pas
moyen de se tromper !
Retour sur la route principale, passage à Pedra puis arrivée à l’entrée
d’Ortigueira
où je me suis arrêtée dans une sorte de « Routier » pour
manger un menu aussi bon marché que quelconque : soupe, escalope de dinde
panée avec frites et crème caramel. Au moins, ça m’a calée.
Quelques maisons colorées, rias, bouc et côtes DES plus tard,
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Ortigueira |
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Ortigueira |
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Bouc près d'Ortigueira |
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Bouc près d'Ortigueira |
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Bouc près d'Ortigueira |
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Bouc près d'Ortigueira |
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Bouc près d'Ortigueira |
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Côtes du nord de la Galice |
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Côtes du nord de la Galice |
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Côtes du nord de la Galice |
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Côtes du nord de la Galice |
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Galice |
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Côtes DES du nord de la Galice |
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Ria en Galice |
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3 ponts côte à côte |
j'atteignais l'hôtel Boa Vista ( encore un hôtel repéré lors de ma prépa, ce qui me permet de loger dans des endroits qui me plaisent et à un tarif qui me convient, sans avoir à perdre du temps à chercher sur place :-) ) à Celeiro, près de Viveiro.
http://www.boavistahotel.com/habitaciones.php
( qui a dit que c'était sans doute le sous-titre "hotel gastronomico" qui m'a attirée? ;-) )
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Hôtel Boa Vista |
35€ la chambre avec le pdj.
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Ma chambre à l'hôtel Boa Vista |
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Ma chambre à l'hôtel Boa Vista |
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Ma chambre à l'hôtel Boa Vista |
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Ma chambre à l'hôtel Boa Vista |
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Vue de ma chambre à l'hôtel Boa Vista |
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le balcon de ma chambre à l'hôtel Boa Vista |
Après quelques mails sur le Ptit Blanc grâce au wifi, je suis ressortie pour aller me promener dans le petit centre ancien de Viveiro.
C'est très pratique, il y a un grand parking gratuit le long des quais, situé juste à côté de la porte de Charles Quint qui est l'entrée principale de la vieille-ville :-)
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Viveiro |
http://fr.villasmarineras.es/villas/show/viveiro_fr
Petite balade de nuit dans les jolies ruelles
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Viveiro |
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Viveiro |
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Viveiro |
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Viveiro |
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Viveiro |
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Viveiro |
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Viveiro |
puis je décide de m'installer à la Meson Imperial ( selon le principe que quand il y a beaucoup d'autochtones, c'est que ça doit être bon! ) pour dîner.
En m'attablant, je découvre que le fait de poser des piécettes sur les murs en pierre apparente n'est pas une spécificité rencontrée à la CH près de St Jacques de Compostelle, mais bien une coutume, car il y en a plein le mur à côté de moi! Je rajoute bien sûr "ma pierre à l'édifice", enfin, mon centime au mur!
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Meson Imperial à Viveiro |
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Meson Imperial à Viveiro |
Comme d'habitude, à cette heure-là ( 20h30 ) les espagnols n'en sont qu'aux apéros et tapas quand je commande mon repas, ce qui fait que ma "petite" tortilla de pommes de terre
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Meson Imperial à Viveiro |
et mon fromage pané et frit seront entrecoupés de tapas que la serveuse me tend régulièrement, comme aux autres clients qui, eux, ne sont pas encore en train de manger ;-)
Ça fait un peu bizarre ( mais les différentes tapas étaient excellentes ) mais je ne veux pas les vexer en refusant o:-)
Quand je ressors, la rue principale est encore plus remplie de gens debout à des tables hautes buvant et discutant ferme.
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Viveiro |
Je refais un petit tour dans quelques belles ruelles et placettes et rentre dans mon home, sweet home, où je me fais couler un bon bain ( luxe pour moi qui n'ai pas de baignoire chez moi ) avant de m'endormir profondément malgré un fort vent qui fait du bruit sur la terrasse de ma chambre!
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