mercredi 25 décembre 2013

25 septembre, dernier jour en Roumanie :,-( mais Cimetière Joyeux de Sapanta :-)


Ca y est, nos belles vacances se terminent, aujourd’hui nous commençons notre retour vers la France… mais avec quand même encore de belles visites avant de franchir la frontière !
Par chance, il y a encore un grand soleil, dommage que nous n’ayons pas eu cette météo durant tout le séjour.
Notre route nous fait passer, à quelques km de la sortie de Sighet, devant le cimetière-mémorial aux victimes du Communisme dont j’avais vu des affiches dans le musée hier. 


Maramures, Roumanie

Mémorial des Victimes du Communisme

Mémorial des Victimes du Communisme


Puis nous arrivons à Sapanta, où se trouve un des lieux les plus touristiques du Maramures : le célèbre Cimetière Joyeux.
Mais d’abord nous passons par le nouveau monastère du village ( monastère de Sapanta-Peri ), encore en travaux. 


Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Tiens, c’est marrant,  le Cimetière Joyeux est tellement célèbre qu’il est difficile de trouver des infos sur les autres curiosités ! J’ai quand même trouvé ça :


et je m’aperçois qu’il y avait aussi une cascade, que nous n’avons pas vue, dommage !

Bon, pour mes nombreux lecteurs lisant couramment le roumain, je mets quand même ce lien de wikipedia :


En gros, il y avait là un monastère depuis 1391, et ils en ont construit un nouveau entre 1998 et 2003.
Euh, en fait, il n’était toujours pas achevé quand nous y sommes passés ! Mais ça nous a permis d’aller dans des endroits où nous n’aurons plus accès quand il sera en fonction !
A l’intérieur, original escalier sculpté directement dans un tronc brut, j’ai bien aimé :-)
L’escalier extérieur, en spirale, est aussi très joli. 

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie


Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

L'escalier creusé dans la masse d'un tronc d'arbre :

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie



Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie


Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Monastère de Sapanta-Peri, Roumanie

Avant d’attaquer le fameux Cimetière Joyeux, nous buvons un café dans un bar plutôt spécialisé dans les bières…

Café à Sapanta, Roumanie

Donc pour les explications du cimetière, tout est bien détaillé là :


Mais pour ceux qui ont la flemme d’aller voir ;-) 
« Le Cimetière joyeux de Săpânța est un cimetière de la région de Marmatie, en Roumanie, ayant la particularité d'avoir ses tombes ornées de stèles funéraires en bois, peintes en couleurs vives, avec une gravure de type naïf représentant une scène de la vie, une activité ou les causes du décès de la personne inhumée, accompagnés d'un poème, parfois nostalgique, parfois humoristique, dédié à la mémoire du mort.
Ce cimetière se situe dans le village de Săpânța, dans le Maramures au nord de la Roumanie. Il entoure l'église gréco-catholique du village et se singularise des autres cimetières de Roumanie par la vivacité des couleurs des monuments funéraires et la joie qui s'en dégage, car les Roumains, comme les autres chrétiens d'Europe en général, considèrent la mort comme un moment très solennel.
Tout a commencé en 1935 quand un artisan local, Stan Ioan Pătras (1908—1977), a sculpté une première épitaphe sur une croix de chêne décorée dans des couleurs vives. Plusieurs centaines de stèles existent à présent : de forme rectangulaire et richement ciselées de motifs géométriques, floraux ou astronomiques, elle sont couronnées d'une croix à deux ou trois banches, surmontées d'un petit toit. Sur un fond à dominante bleu - couleur traditionnelle des chrétiens orientaux - des scènes de la vie du défunt ou les causes de sa mort sont figurées, surmontant généralement une poésie allégorique, souvent empreinte d'humour, décrivant la vie du défunt ou les traits de son caractère. Les motifs de certaines stèles évoquent plutôt les circonstances accidentelles de la mort du défunt ou représentent des scènes collectives de la vie du village. C'est notamment le cas depuis que l'élève de Pătras, Dumitru Pop, lui a succédé après son décès en 1977.
Déjà visité par Nicolae Ceaușescu en 1974, le « Cimetière Joyeux » qui compte plus de 800 stèles au début du XXIe siècle est devenu l'une des grandes attractions touristiques de la région. »

En effet, les nombreuses stèles sont toutes plus belles, colorées et humoristiques les unes que les autres ! Je pense que c’est le site roumain où j’ai fait le plus de photos, il faut dire qu’avec le grand soleil, et en plus dans le bon axe pour éclairer les stèles, j’ai pu m’en donner à cœur joie…normal pour un cimetière joyeux ;-)
Je n’ai peut-être pas pris les 800 stèles, mais presque ;-D
En voici « quelques unes » :


Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie


Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie


Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie


Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie
Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie


Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie


Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie

Cimetière Joyeux de Sapanta, Roumanie


La dame de petite vertue, Sapanta, Roumanie ;-)

Comme Francis prend encore plus son temps que moi, je décide de sortir pour aller voir l’ancienne maison-atelier de Stan Ioan Pătras, dans une rue derrière le cimetière.

Maison-atelier de Stan Ioan Pătras


En demandant à aller aux toilettes ( de sommaires feuillées dans la cour ), je passe devant une petite porte où j’entends des grognements. Je passe le bras par-dessus la porte et je déclenche le flash : c’est bien ce que je pensais, c’est un cochon qui a l’honneur d’habiter dans la cour la maison du peintre-sculpteur.



Si la petite maison fait désormais musée, par contre l’atelier est toujours utilisé par le « repreneur de l’affaire », Dumitru Pop, élève du maître.


Maison-atelier de Stan Ioan Pătras

Maison-atelier de Stan Ioan Pătras

Maison-atelier de Stan Ioan Pătras


Maison-atelier de Stan Ioan Pătras

Maison-atelier de Stan Ioan Pătras

Maison-atelier de Stan Ioan Pătras

Maison-atelier de Stan Ioan Pătras

Francis me retrouve dans un café où nous dégustons une crêpe-beignet bien grasse et bien bonne en regardant passer les charrettes :-)



Sapanta, Roumanie

Nous repartons de Sapanta, non sans avoir fait des photos-souvenir devant un portail du village bien assorti au cimetière.

Sapanta, Roumanie


Nous frôlons tellement la frontière ukrainienne que mon mobile reçoit des messages de mon opérateur qui me signale que j’y suis ;-)

Comme souvent, je roule bien devant et au bout d’un moment, bien qu’ayant fait un bon arrêt-photo devant des ruches,


Ruches, Roumanie

je m’étonne de ne pas voir Francis me rejoindre. Je décide de poursuivre un peu, mais je finis par m’arrêter devant une maison où sont exposés des pots de miel. Et j’attends, j’attends.
Je finis par envoyer un sms à Francis, qui me répond qu’il vient de se faire flasher par un radar et qu’il est en train de se faire verbaliser par un policier !
Son sms :

 "Excès de vitesse dans village: 65 pour 50 (je crois) Le policier me donne 1 preuve et je paye 80 lei"


Juste sur nos derniers kilomètres en Roumanie, pas de chance ! En fait, je me rappelais avoir vu des gars en uniformes un peu avant, mais dans mon esprit, à cause de la frontière toute proche, j’avais plutôt pensé à des douaniers volants… en fait, non, ils étaient là pour attraper Francis, les vilains ;-)
Pour patienter en l’attendant, je fais des signes aux enfants de la maison pour leur faire comprendre que je veux acheter du miel. Ils courent prévenir leur père avec qui je discute un peu par gestes et mots simples, car il ne parle pratiquement pas anglais. Il me montre un cadre rempli de rayons alvéolés plein de cire et de miel. Je choisis un pot avec plein de noix dedans. On entend des « cris » dans le lointain, je m’étonne et l’apiculteur lève le doigt vers le ciel pour me montrer tout une escadrille de cigognes en vol. C’est magnifique, de ma vie je n’en ai jamais vu autant ensemble :-)


Vente de miel, Roumanie

Vente de miel, Roumanie

Vol de cigognes, Roumanie




Je profite de ma pause forcée pour donner un jouet à chacun des trois enfants de la famille, avec l’accord du père, et ils sont enchantés :-)
Francis arrive enfin. Il m’explique qu’il a payé 20€ son amende, ça va, il n’a pas dépassé de beaucoup la limite de vitesse, et le policier était correct…et lui a bien délivré un papier justificatif ( comme ça, on est sûr qu’il ne se met pas les sous dans la poche ;-) ) mais il l’a quand même un peu inquiété en lui affirmant que cette amende se traduirait par un ou des points en moins sur son permis français…Je n’y crois pas une seconde !
Pour l’anecdote, je verrai plus tard sur ma facture de mobile que les sms que j’ai échangés à ce moment-là avec Francis auront été considérés comme envoyés d’Ukraine, et donc à 0,28€ au lieu de 0,10€, scandale d’autant plus grand que les siens ont bien été considérés comme étant partis de Roumanie ;-D
Et Francis n’aura jamais de point retiré pour cet excès…
Après deux échecs pour trouver un restaurant ouvert, nous arrivons dans une ville ( Certeze ) aux grosses villas étonnamment modernes et neuves, dont pas mal sont même encore en construction.


Certeze, Roumanie

Certeze, Roumanie

Certeze, Roumanie

Ca tranche complètement avec les villages que nous avons traversés jusqu’à présent dans toute la Roumanie, et en fait, on ne connaîtra jamais le pourquoi de cette ville, dont voici le plus bel exemple de mégalomanie :


Certeze, Roumanie

Certeze, Roumanie

Certeze, Roumanie

Certeze, Roumanie

Nous ne trouvons pas pour autant un restaurant qui nous inspire, donc nous continuons encore notre route et finissons par en trouver un en rase campagne, très grand, très chic, très désert, très…étonnant !




Francis en profite pour me montrer sa belle amende toute neuve :


PV roumain pour excès de vitesse ;-)

 Je comprends mieux pourquoi j’ai attendu si longtemps, ça c’est du procès-verbal !
Nous repartons pour nos dernières heures de route ensemble, car Francis, dont le but final est 400km plus loin que le mien, va non seulement s’avancer plus que moi aujourd’hui vers l’ouest, mais va aussi prendre une route différente, ayant décidé de passer largement au sud de Paris.
Il m’accompagne néanmoins jusqu’à l’hôtel que j’avais repéré ( mais non réservé ) en Hongrie, à Nyirbator :
http://bastyawellnesshotel.eu/

Hotel Bastya, Nyirbator

Hotel Bastya, Nyirbator


 Il attend que je sois sûre qu’il y a bien des chambres de libres, et comme c’est le cas, nous nous faisons nos adieux et il part pour encore une grosse centaine de kilomètres.
Fatiguée, je ne me complique pas la vie et mange au restaurant de l’hôtel. Pas terrible, mais je retrouve la sympathique habitude hongroise d’offrir le dessert, ça compense un peu…

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