En partant de la pension, j'ai fait des
photos de ma gentille logeuse « à la rose blanche » et
des tas de motos devant ; je suis retombée sur un des motards
qui m'avait abordée la veille, et il m'a à nouveau souhaité une
bonne continuation de mon séjour en Grèce :o)
Et en route vers de nouvelles
aventures ! Voulant vraiment continuer le long de la côte vers
le sud...j'ai dû me retaper ( donc pour la 3ème fois ! ) la
route pourrie qui sort de A.I. :-( mais arrivée à la hauteur du
croisement vers le « joli petit village » ( ah, au fait,
j'avais oublié : la veille au soir, au resto, je suis retombée
sur les gens qui m'avaient renseignés à propos de ce village :
ce sont en fait des belges ), j'ai décidé d'aller voir cette
« merveille ». Je me suis donc garée sur le parking,
j'ai mis mon blouson dans le Top-Case, comme d'hab' et je suis
descendue à pieds par les escaliers.
Bon ben bôf, 3-4 maisons qui se
battent en duel, un petit port qui a la particularité d'être le
seul « naturel » de ce versant du Pélion, sympa mais
sans plus...je ne dois pas avoir les mêmes goûts que les
belges...ou alors j'ai loupé qq chose ?? Il y avait peut-être
un autre coin que je n'ai pas vu? Bizarre! J'en ai qd mm profité, comme je
n'avais pas eu de PDJ le matin à la pension, pour manger mon friand
et boire mon lait frais sur des marches menant à ce
port-plage-crique...
Retour un peu désolée à la moto :
j'aurais vraiment pu me passer de ce détour ! Donc je reprends
la route prise la veille, passant par Tsagkarada, je passe un
micro-villlage dont tous les habitants sont pépiniéristes, j'admire
des maisons en construction ( futurs hôtels ou résidences de
vacances ? ) qui respectent complètement l'architecture
d'origine de la région : c'est une constante dans les régions que
j'ai visitées, ce souci de respecter le style de la région pour les
maisons neuves. Je ne sais pas s'il y a des lois strictes sur le
sujet ( ça paraît impossible, une loi stricte, en Grèce ;-) ) ou
si les gens le font d'eux-même, en tous cas, c'est bien agréable à
l'oeil !!!
Je m'arrête à une pompe pour faire le
plein : 1,727€ le SP95, aglups :-/ ( le SP100 est à 1,905€ !!
Un ou deux jours plus tard, j'ai vu mon « record » :
1,989€ le SP100... je n'ai pas eu le tps de voir le prix du SP95 à
cette pompe-là, mais je savais que je ne m'y arrêterais pas ;-) )
Mébon, pas le choix... heureusement que j'ai choisi de faire de
petites étapes, ces années-ci !
J'arrive soudain dans la partie sud du
Pélion ( qq km avant le croisement où la route principale continue
vers le sud de la péninsule et où une autre route part vers le
versant sud-ouest ) et soudain tout change ! La végétation
devient plus aride, plus clairsemée, les montagnes s'arrondissent et
surtout, SURTOUT, les routes deviennent enfin raisonnablement
bonnes ! C'est un vrai soulagement pour moi, j'ai l'impression
de sortir enfin de la jungle inhospitalière ( bien que très belle! ) ! Je m'arrête pour
faire des photos et je me fais dépasser par une bonne dizaine de
motos : « mes » motards de la Greek Net Concentre !
On se reconnaît, on se fait des signes, comme je suis arrêtée j'en
profite pour les prendre en photos au passage. Je les retrouve pas
loin après, arrêtés avec d'autres au croisement dont je parlais
plus haut : c'est dimanche midi, le temps des séparations,
chacun repart vers sa région de Grèce respective ( j'ai entendu
parlé d'Athènes et de Volos ( le local de l'étape ;-) ), mais ils
viennent d'un peu partout ). Encore de grands bonjours, longue vie à
« mybike.gr » ! Il faudra que je pense à tenir ma
promesse en rentrant, en leur envoyant quelques photos de mes
vacances en Grèce !
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Mes motards de mybike.gr |
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Encore mes motards de mybike.gr |
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Et toujours mes motards de mybike.gr |
NDLR post-vacances : finalement, je n'ai pas pu : leur site est uniquement en grec, donc je n'ai pas su comment m'inscrire pour leur écrire un mot :-(
http://www.mybike.gr/
Je continue ma route vers Afetes puis
Afissos, une petite ville balnéaire du versant sud-ouest que je n'ai
jamais trouvée sur mon GPS, qq soit les orthographes que j'ai
essayées ! Mais comme ils en disaient du bien dans l'un ou
l'autre de mes guides, je m'étais appliquée, avant le départ, à
la situer « artificiellement » sur mon GPS d'après la
position des autres villes qu'il connaissait. Ben ça a marché, le
point que j'avais rentré était à qq centaines de mètres du
croisement pour aller à Afissos, super :o)
J'y ai fait une pause déjeuner
de poivrons marinés ( oui, juste ça, je n'avais pas très faim
après mon friand du milieu de matinée ;-) ) sur l'adorable plateia
ouvrant sur la mer. Toujours en terrasse, bien sûr, car il
continuait à faire très beau :o)
Je repartais à ma moto quand j'ai vu
un jeune, sur un banc, qui pianotait sur un ordinateur !!! Ni
une ni deux, je me jette sur lui « is there any WiFi here? »
«Lui, blasé « yes, of course! » ! Je cours
chercher mon mini PC et je retourne à ma taverne où je me
ré-installe en commandant un café. Je supposais que si le jeune
avait du WiFi sur cette place, c'est qu'il devait être en accès
libre, comme ça peut arriver ( en fait, je n'ai jamais eu l'occasion
de voir ça en Grèce ( contrairement au Portugal ), j'étais tjs
dans un resto ou un hôtel ! )
Ben hélas non, tous les WiFi dispo
étaient cadenassés :-/ Je retourne donc penaude vers le jeune, qui
me dit « pas de problème » Il prend mon mini-PC dans une
main ( le sien sur ses genoux ! ) et tape dessus à toute
vitesse avec l'autre main, impressionnant ! Sauf qu'il ne
connait pas le petit « secret » du P'tit Blanc :
contrairement à son gros ordi portable qui à un pavé numérique
séparé, pour le mien, il faut appuyer sur « shift »
pour obtenir des chiffres ! Il paraît un peu agacé de ne pas
réussir à entrer le code d'accès au WiFi ( il faut qu'il retourne
à ses importantes affaires sur sa propre machine ! ), et encore
plus agacé de voir que la « vieille » essaie de lui
donner des leçons d'informatique : mais non, j'essaie juste de
te dire que les chiffres que tu tapes, ça ne donne pas vraiment des
chiffres, eh, banane !
Dès que je fais « afficher le
mot de passe » et qu'il voit tous ces hiéroglyphes, genre
« -(è'çé_'è » au lieu des chiffres qu'il voulait
rentrer, je n'ai pas besoin de lui expliquer plus : il dit
« Ahhh, OK! » et se jette sur le « shift »,
tjs d'une main experte ;-)
Hélas, ma petite frime provisoire de
vieille pas si larguée que ça ne dure pas lgtps : même en
rentrant cette fois les bons chiffres, il n'arrive pas plus à se
connecter :-((
Et c'est moi, qui, à la longue, lui
dit « OK, tant pis », et lui reprend le mini PC de la
main...sinon il y serait encore, l'entêté ;-))
C'est donc déçue que je retourne
boire mon café refroidi ( si j'avais su, j'aurais directement pris
un café frappé ;-) ) et que je repars à ma moto. Je vais qd mm
jusqu'au bout de ce joli village ( bien que bordé de dizaines de
cafés branchés qui rivalisent d'idées pour offrir de belles
terrasses à leur clients ( beaux efforts sur les sièges ! ),
plein de petites maisons blanches avec des balcons en bois, et je
vois la boutique dont ils parlent dans le Routard : « Les
petites sirènes », en français dans le texte ;-), tenue par
une française et son mari grec. Je m'y arrête et y vois enfin mes
premiers T-shirts avec des « grecqueries » : oh,
très peu de choix, et même un seul modèle et une seule couleur en
taille XXL, mais mon expérience me fait soupçonner que je risque de
ne rien trouver d'autre, donc je me prends ce T-shirt vert foncé
« greek mythology ». Au moins, je reviendrai avec un
T-shirt ! En fait, j'ai failli ne pas l'acheter car au début,
et pendant plusieurs minutes, il n'y avait personne dans le magasin (
malgré mes appels ! ) ! C'est au moment où je ressortais,
désolée, qu'un monsieur est enfin apparu ! C'est lui qui,
discutant de mon périple à venir, m'a appris que le grand pont
reliant la Grèce continentale au Péloponnèse avait été construit
par des français !
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La plateia d'Afissos |
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La plateia d'Afissos |
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La plateia d'Afissos |
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Et au milieu coule une rivière... |
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La plateia d'Afissos |
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Un des restos de la place ( poivrons! ) |
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La plateia d'Afissos |
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Afissos |
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Boutique "Les petites sirènes" |
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Boutique "Les petites sirènes" |
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Afissos |
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Afissos |
Après Afissos, je quitte la côte
pour, sur les conseils de Christina ( et de mes guides ! ) aller
visiter les villages « de l'intérieur » du Pélion. Même
si « de l'intérieur » leur va mal tant ils sont exposés,
depuis leurs hauteurs, vers la mer. Je passe d'abord Miliès, son
clocher d'église, sa mairie dans une superbe ancienne maison
restaurée, ses bars et restaurants, puis je monte à Vizitsa,
village à 2km de là, dans l'espoir d'y trouver un logement dans une
des vieilles maisons restaurées dont m'a parlé Christina. J'ai
aussi repéré dans le Géoguide un logement dans « deux
maisons jumelles récentes, mais de style traditionnel »
Je traverse le village, je vois de
belles maisons traditionnelles, mais la seule où je vois un panneau
de guest house me plait moyennement. J'en vois d'autres aussi en
hauteur, mais accessibles par des ruelles où ma brave Diversion ne
voudra pas monter. Je vais jusqu'à la sortie du village, où
devraient être situées mes deux maisons jumelles, et je les vois,
hautes, superbes, on dirait vraiment des anciennes ! Tout est
écrit en grec, je vais vers la porte d'entrée, arghhl, c'est fermé
et personne ne répond à mon coup de sonnette :-( Le Géoguide
parlant de chambre double à 60€, j'espère bien avoir ma single à
40 ou moins, vu que ça n'est plus la haute saison...Je fais quand même une photo.
Je remonte un peu vers le village et je
vois une petite boutique de souvenirs, alcools, miels et compagnie.
J'y achète une carte postale ( d'une maison ancienne du coin !
) et je demande à la demoiselle, en lui montrant la photo sur mon
APN si elle saurait me dire comment contacter les propriétaires de
cet hôtel. Elle téléphone et me dit qu'ils ne peuvent pas être là
avant une heure. J'en profite pour lui demander de demander combien
coûterait ma chambre : 50€ ! Ahhh, pour une single?,
insistai-je...Elle transmets mon appel du pied à baisser les prix
mais a priori, de l'autre côté du fil, ça ne veut pas marchander.
C'est 50€ la single, point. Donc je la remercie en lui disant que
c'est trop cher pou moi. Elle raccroche et me dit « mais si
vous voulez, vous pouvez aller là », en me montrant une maison
juste de l'autre côté de la rue, en face de l'église. Certes elle
n'est pas aussi classe, mais c'est une authentique « vieille »
de 1864 ( c'est marqué sur le fronton ). Je vais donc voir et après
des palabres avec la patronne, qui me montre une chambre, comme
souvent meublée modestement et sans goût, mais avec tout le
nécessaire, j'accepte de la prendre à 25€ au lieu de 40 ( avec le
PDJ ), car la maison elle-même et le salon ( avec son
« bow-window », ses meubles anciens, ses banquettes en
bois le long des murs garnis de coussins et sa cheminée ) sont beaux
et « authentiques », dommage qu'ils n'aient pas meublé
les chambres dans le même style ! Mais j'ai quand même un beau
lit en bois naturel avec une tête de lit sculptée qui change des
lits classiques habituels, et un plafond lambrissé. Bref, là encore,
je me plains, mais finalement, elle est parfaite, ma chambre, surtout
à 25€ ! Et par la fenêtre, en plus des montagnes boisées,
je vois...une des deux superbes maisons que j'avais repérées, qui me
nargue ;-) Et depuis la petite fenêtre de laSDB, je vois...la maison que j'ai sur ma carte postale tout juste achetée!!
Comme il n'est même pas 16h, qu'il
fait beau et chaud, je décide de faire une lessive ( je n'ai plus grand chose à me mettre, il est grand tps! ), avec l'aide de
ma logeuse qui me fournit gentiment une bassine et de la lessive !
J'étends tout ça sur un fil dehors puis je pars en balade dans le
village, en commençant par la jolie église basse, puis la montée
raide et mal pavée vers la plateia ( encore une belle place de
village! ) où je bois un café et me renseigne sur une éventuelle
connexion WiFi dans le coin. Hélas, la serveuse m'indique que le
restau de l'autre côté de la place a du WiFi mais qu'il est fermé
aujourd'hui ! Et elle ne voit rien d'autre sur le village, où
toute l'activité se trouve sur cette place ! No luck !
Peut-être aurai-je plus de chance dans un restaurant sur Miliès,
qui est plus grand ? En attendant, je continue mon
tour du village par des ruelles improbables, et je vois vraiment de
jolies maisons typiques, dont une encore plus belle que les
autres...qui est un hôtel de charme qui fait partie de la chaine
« Grand Heritage Hotels » ! Par contre, celui-là,
pour l'atteindre, il ne faut pas avoir peur de trimballer ses bagages
à pieds sur plusieurs centaines de mètres, sur des chemins
casse-chevilles ! Mais sans doute ont-ils des bagagistes musclés
;-)
Je reprends la moto pour aller visiter
un peu plus sérieusement Miliès. J'ai la chance, quand j'arrive sur
sa plateia où se trouve une autre église « basse » ( je
dis ça juste parce qu'elles partent moins en hauteur que les
nôtres ! ), elles ressemblent plus à une simple maison, avec
un clocher à part dans le cas de celle-ci ) de trouver sa porte
ouverte. Je me permets donc d'y rentrer et, comme il n'y a personne
que je pourrais déranger, et aucun panneau l'interdisant, je fais qq
photos sans flash.
Je descends ensuite quelques ruelles
dangereuses pour mes chevilles fragiles, ce qui fait qu'au bout d'un
moment, ne voyant rien d'intéressant à photographier, je rebrousse
chemin.
Je m'arrête dans un bar-restau où le
gars me dit qu'il a du WiFi, je commande ( car je n'ai rien trouvé
d'autre :-/ ) une limonade qui se trouve être horriblement sucrée, je m'installe, et voilà, pour la 2ème fois de mon séjour,, je constate qu'il n'y a rien
à faire, je n'arrive pas à obtenir la connexion alors que je vois
bien qu'il y a du WiFi ( là, je commence à me demander si ça n'est
pas mon P'tit Blanc qui déconne :-( )
Je rentre à ma chambre d'hôtes, je
récupère mes affaires sèches, je les plie, les range et je
m'endors avec délice !
Et voilà la fin de la journée du 25 !
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