Comme, à mon réveil, il fait un temps
splendide, je prends la décision de refaire la route des monastères
pour prendre des photos de tous les monastères sous un beau ciel
bleu...et tant pis pour le RB prévu, je tracerai ensuite si
nécessaire, c'est quand même pour voir les Météores que je suis
venue jusqu'en Grèce !
Watt mille photos, donc, et finalement
sans perdre de temps car je connais la route, je sais où m'arrêter,
une vraie pro !
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En sortant de Kastraki pour "attaquer" la route des Météores |
Bon, maintenant, je vous laisse reconnaitre les différents monastères, pour voir si vous avez bien suivi la journée d'hier ;-))
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Des courageux! |
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Toujours du monde à Varlaam! |
Ce qui fait qu'en 1H30 environ, j'ai
« tout torché », avec plein de photos plus belles que la
veille grâce au ciel immaculé :o))
Je fais le point road-book : bien que je puisse malgré tout
largement faire celui que j'avais prévu initialement ( c'est vraiment
bien de prévoir des petites étapes au départ! ), je décide que
je n'ai pas besoin de passer par des nationales qui ont l'air mornes,
donc je prends l'autoroute ( donc par Larissa et Volos ) jusqu'à
Makrinitsa ( nord du Pélion ), dont je ne sais plus qui ( ah, si !!!
Christina, dans le ferry ) m'a dit beaucoup de bien, plutôt que de
faire étape à Néa Anchialos où je n'ai rien dans mes guides ni
aucun logement de prévu.
Ce qui fait que non seulement j'ai
passé la matinée dans les belles Météores, mais en plus, grâce à
l'autoroute, j'arrive à m'avancer plus que prévu sur mon RB, trop bien !
Pendant ma morne liaison sur des routes
plates et sans intérêt ( et il fait chaud, heureusement que j'ai
mon blouson d'été ! Il aura vraiment été d'une grande utilité! ), mon GPS me fait soudain sortir de
l'autoroute. Je suis un peu étonnée mais je le suis. En regardant
ensuite les paramètres, je comprends qu'il est resté réglé sur
« autoroutes sans péage », donc il me l'a fait prendre
tant que c'était gratuit et sortir ensuite. Par chance, il y a peu
de différence de temps de trajet, donc j'accepte la déviation ( en
fait, la route longe l'autoroute, je dois juste y rouler à 90 au
lieu de 120, pas grave ! ) et c'est grâce à ça que je
m'aperçois que les champs que je longeais depuis un moment sont des
champs...de coton ! Coïncidence, qq km avant, les montagnes
pelées ( juste quelques arbustes ) et arides du paysage me faisaient
penser à l'Ouzbekistan...grand producteur de coton !
Je m'arrête pour des photos et je
prend une boule de coton dans sa coque ouverte, que j'installe dans
le creux de ma bulle : elle y est toujours à ce jour :o)
Après
un retour sur l'autoroute, redevenue gratuite, je m'arrête pour faire le plein dans une
station service, où je suis servie ( il y a tjs des pompistes qui
servent l'essence, en Grèce ) par une jeune femme qui parle un peu
anglais. Comme ils font aussi café, je m'installe à une table pour lire
un peu ce que disent mes guides sur Makrinitsa.
Une
dame plus âgée ( celle qui me fait le café ) me fait des grand sourires
et des pouces levés pour me féliciter de faire de la moto seule :-) Elle
essaie de me parler mais avec le barrage de la langue, elle finit par
appeler la jeune à la rescousse. Elles sont toutes les deux épatées de
mon périple et la jeune, suite à une question de l'autre, me dit "ma
mère me demande quel âge vous avez?" "50 ans" "Ahhh, comme elle! Et
elle me dit de vous dire qu'elle n'aurait pas le courage de faire ce que
vous faites" Ça n'est pas du courage mais de la passion pour la moto!
Quand
je leur dit que je vais dans le Pélion, c'est le déchainement, la mère
est trop contente : c'est la plus belle région de Grèce ( elle doit en
être originaire, à coup sûr ), je vais être enchantée de mon séjour
là-bas...Et vous allez où dans le Pélion : Ah ben aujourd'hui, à
Makrinitsa pour commencer... Ahhhh, parfait, vous verrez, c'est
adorable, oui, il y a des tavernes pour manger, des petits hôtels pour
dormir...
Bref, je quittais un
peu à regret les Météores ( comme à chaque fois que je quitte une belle
région ) mais me voilà rassurée pour la suite :o)))
Deux
gentilles femmes! Même si je n'ai pas la moindre fibre féministe, j'ai
quand même été touchée quand elle m'ont félicitée de faire tout ce
périple toute seule "que beaucoup d'hommes n'oseraient pas faire". Bon,
elles exagéraient un peu, mais ça fait toujours chaud au cœur d'être
encouragée comme ça ;-)
Arrivée à Portaria, un peu après
Volos, le GPS me fait tourner à gauche vers Makrinitsa mais je
tournicote dans des ruelles raides et étroites, je ne suis pas sûre
que ce soit la route la plus simple ( hélas, guère de moyen de
vérifier, c'est trop tard ) J'arrive ensuite sur une jolie route
pleine de lacets dans une pinède odorante à souhait, et je vois le
panneau d'entrée de Makrinitsa. Le GPS essaie plusieurs fois de me
faire prendre des raccourcis « improbables » mais
ceux-là, je les détecte clairement sur l'écran du GPS et je ne me
fais plus avoir : quand je visualise le raccourci et que je vois
que la route principale fait un lacet plus long, je continue sur le
lacet ! Mais à la sortie de la pinède, hélas,même la route
« normale » devient un enfer, accumulant tout :
forte pente, route très dégradée, pleine de trous, lacets très serrés et voie
étroite : à chaque épingle à cheveux, je me demande qui je
vais trouver en face de moi : si je dois piler en plein virage,
ça pourrait être la chute. Donc je vais à 12 à l'heure environ ;-) pour
minimiser les risques, mébon, je ne peux pas aller moins vite sinon
je tombe par la force de la gravitation que ne compense plus l'effet
gyroscopique des roues de la moto ( enfin...quelque chose comme ça! ) ;-DDD
Après beaucoup d'angoisse et de km (
au moins 5 ou 6 depuis le panneau d'entrée de ville ! ),
j'arrive enfin, soulagée et vivante ;-) à un parking où je comprends que si je veux visiter
Makrinitsa, c'est là que je dois laisser la moto et continuer à
pieds !
Comme je suis super organisée comme
fille ;-), j'ai de la place dans mon Top-Case ( juste assez ! )
pour y mettre mon blouson, et j'accroche mon casque à mon câble.
C'est donc, au pantalon en cuir et aux bottes de moto près, comme une touriste normale que
j'attaque la petite rue dallée principale de Makrinitsa...et là... je
tombe amoureuse de ce village ( malgré les marchands du temple
-inévitables- au début de la rue ( et pourtant, pas un ne vend le
seul « souvenir » qui m'intéresse : un T-Shirt du
coin...ou même de Grèce ! Nulle part depuis mon arrivée je
n'en ai vu un seul ! ) ), de ses jolies maisons, rez-de-chaussée en pierres,
étages en encorbellement et crépi blanc, petites fenêtres aux
volets en bois brun... Et sa si belle plateia ( place principale si
caractéristique, avec systématiquement son ou ses énormes platanes et ses tables et chaises des différents cafés
), son église, sa fontaine... Je ne veux plus partir !!!
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Fontaine sur la plateia |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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La belle plateia aux énormes platanes |
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Makrinitsa |
Je vais tout au bout, après un chemin en descente, empierré comme c'est pas
possible ( et moi qui ai la cheville en vrac après ma chute dans les Météores !!! J'y vais tout
doucement, comme une petite vieille, c'est une misère ! ) à la
terrasse d'un restaurant où je me commande mon premier « spetsofai »
( je l'avais lu dans mes guides et Christina m'en avait reparlé dans
le bateau ), une spécialité du coin, une saucisse ( plus proche
d'un saucisson un peu mou que d'une saucisse classique ) coupée en
rondelles et mijotée avec des tomates et des poivrons, un régal
:o))
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La ruelle qui descend au restaurant |
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Makrinitsa |
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Le restaurant et une de ses terrasses |
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D'autres terrasses du resto, vue sublime! |
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Encore d'autres terrasses! |
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Mon "spetsofai" |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Intérieur de l'église de Makrinitsa |
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Makrinitsa |
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Makrinitsa |
Je venais donc de manger, en milieu de PM comme souvent, et j'ai décidé
que je voulais rester dans ce village ce soir, et donc qu'il me fallait
trouver un logement. J'ai demandé dans deux ou trois hôtels depuis la plateia en
remontant vers le parking à l'entrée du village, mais soit ils n'avaient pas le Wifi, soit
c'était un brin cher pour ce que ça avait l'air d'être... jusqu'à ce que
je frappe à la porte de l'hôtel Arhontiko Theodora, tout en pierres :
http://www.theodora-pelion.com/index.html
Je ne suis plus sûre du prix, ( je crois que
c'était 35€ avec le PDJ, à prendre au bar attenant, en terrasse :o) )
http://www.theodora-pelion.com/cafe-makrinitsa.html
Bref, je suis accueillie par un
monsieur qui parle anglais ( one point, ça n'était pas le cas des deux
dames précédentes! ) et qui m'annonce un prix raisonnable et le WiFi!
Comme j'aime bcp la maison, je dis oui, et il monte pour me montrer ma
chambre, petite et un peu kitsch ( dessus de lit et ciel de lit roses! )
mais il y a une salle de douche et des WC ( comme dans absolument
toutes les chambres que j'ai vues jusqu'à présent en Grèce, ça a
vraiment l'air d'être la règle, contrairement au Portugal ), à ce
prix-là, il n'y a rien à dire!
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hôtel Arhontiko Theodora |
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hôtel Arhontiko Theodora |
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Vue sur la mer ( si, si! ), de l'hôtel Arhontiko Theodora |
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En zoomant ;-) |
A peine me suis-je installée que je
ressors pour aller chercher ma moto au parking du début du village,
remonter avec l'allée dallée centrale ( mais proprement dallée, pour une
fois! ) et la garer à côté de la plateia, à 200m de l'hôtel ) et
remonter à la chambre mes bagages... et je tombe sur une femme qui
s'exclame, en anglais : "Oh ben ça alors, vous ici, quelle coïncidence!"
Je suppose donc que je l'ai déjà vue avant mais je ne me rappelle pas
franchement. Elle comprend vite et me dit que j'ai discuté avec son
mari... à Monodendri ( ils logeaient dans mon hôtel ), et qu'en plus,
ils ont vu ma moto garée...dans les Météores! Le monde est petit! Le
monsieur arrive et lui, oui, je le reconnais, avec sa carrure imposante,
son crâne rasé et sa moustache blanche, on avait en effet un peu
discuté dans le bar de l'hôtel de Monodendri et je lui avait montré qq
photos du tps pourri que j'avais eu dans la journée ;-) C'est un expansif ( sa femme
aussi, leur gamin ( 7-8 ans? ) encore plus :-/ ) et il me met le grappin
dessus "il faut qu'on se raconte ce qu'on a vu depuis la dernière fois,
je vous offre un café sur la plateia?" Donc je dis oui, dans une
dizaine de minutes, le tps que je monte mes bagages...( et que je vous envoie un petit mail pour vous dire que je suis bien installée )
Une fois n'est pas coutume,
il me faut plutôt 20 bonnes mn pour faire tout ça et m'habiller en
civil, mais je finis par les rejoindre sur la plateia. Ils me racontent
la dernière du p'tit dernier : la veille, en tripotant l'APN, il a
effacé toutes la carte-mémoire...heureusement vidée sur un CD deux jours
avant! Il leur manque donc deux jours pleins, et comme la nana est du
genre à faire presqu'autant de photos que moi ( d'où la carte-mémoire
transférée dans un magasin de photo sur un CD car ils n'avaient plus de
place dessus, et les cartes-mémoire coûtaient super cher à racheter! ),
ils me demandent si je pourrais leur envoyer qq unes de mes photos par
mail, de Metsovo et des Météores ( arghhl, le gamin a effacé leurs photos
des Météores! Saleté vivante, il fallait le lapider en place publique!
En fait, ils ont l'air hyper coulants avec lui, il a dû à peine être
disputé :-/ ) Je leur dit OK, pas de problème, mais comme j'ai un peu eu
ma dose de leurs histoires de vacances en jeep en tout-terrain ( louée
sur place car Meir voulait faire venir son propre 4X4 d'Israël mais ça
lui coutait un bras ;-) ) et du gamin collant "Elisabeth ceci, Elisabeth
cela... " ( NAN, je m'appelle ISABELLE! ) en hébreu, donc je ne
comprenais pas, et les parents me traduisaient à chaque fois les paroles
vénérées bien que méga inintéressantes de leur enfant chéri ;-))), j'ai
dit que je devais aller rédiger mon "journal" à envoyer à ma famille et
à mes amis sur mon mini PC ( je ne mentais pas! ). Que n'avais-je pas
dit là! Ca n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde! -Ah et bien je
viendrai voir vos photos plus tard pour vous dire celles que vous
pourrez m'envoyer! -Mais j'en ai énormément! -C'est pas grave!
Quand
je disais qu'ils étaient un peu collants ;-) Mais sympathiques quand
même, sinon je n'aurais pas accepté leur invitation à les rejoindre sur
la plateia!
Je rentre donc dans mes pénates roses ;-), je prends une
bonne douche rafraichissante et je m'attèle à la dure tâche de la
rédaction de je ne sais plus quel CR ;-)
Comme j'ai déjeuné tard,
c'est un peu avant 22h que je ressors pour aller dîner ;-) ( j'ai bien
noté que "mon" restaurant ne ferme que vers minuit, "plus tard s'il y a
encore du monde" ), j'irai donc là si je ne trouve rien d'autre sur ma
route. Et c'est ce qui arrive, les autres restos sont fermés, sauf un
qui ne m'inspire pas. Je retourne donc me tordre les chevilles dans le
chemin plein de pavés inégaux menant à ma taverna ;-) et sur qui je
tombe, sortant du resto? Mes israéliens, Meir, Nurit et leur gamin, toujours
pas crevé par sa journée! Ils me sautent bien sûr dessus "merci de nous
avoir conseillé ce resto, il est très bon, Meir a pris le spetsofai que
vous aviez mangé et il a bcp aimé et moi j'ai pris des pâtes avec de la
jeune chèvre en ragoût, c'était divin, je leur ai demandé la recette
pour le refaire chez moi..." Moi "ah ben ça tombe bien, c'était avec ce
plat que j'hésitais ce "midi", comme j'ai choisi le spetsofai parce que
je n'en avais pas encore mangé, je vais prendre du chevreau ce soir"! Et
ils ne me laissent enfin entrer dans le resto qu'avec la promesse de
passer toquer à leur porte en rentrant, pour voir les photos!!!! Je leur
dit "même si je rentre très tard?" Là, je vois que Meir hésite un peu,
donc je lui propose de ne passer que si je rentre au plus tard à 23h, et
sinon, on verra demain après le PDJ... Il est d'accord et je peux enfin
aller m'installer devant mon plat mitonné de chevreau ( young goat, sur
la carte! ) avec des pâtes typiques d'ici ( forme d'un grain de riz en
environ 4 fois plus gros ) dans un sauce à la tomate et le tout gratiné!
Alors là!!!! Je suis entièrement d'accord avec Nurit : ce plat
était une splendeur! Rien mangé d'aussi savoureux depuis des lustres, un
régal qui fondait dans la bouche! Le bonheur à l'état pur!
En plus,
l'intérieur du resto est très beau ( j'avais mangé en terrasse qq
heures plus tôt ), avec de belles pierres, un style rustique très
réussi, qui fait très vrai contrairement à bcp de restos qui s'essaient
dans le genre! Je comprends le nombre de clients et le fait qu'ils
ferment à minuit, contrairement aux autres : même à cette période, ils
ont encore plein de clients, dont bcp de gens du coin qui connaissent la
qualité des plats!
Une super bonne adresse!
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L'église de Makrinitsa |
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L'intérieur du resto :-) |
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Le meilleur plat de tout mon séjour en Grèce ( chevreau )! |
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Makrinitsa |
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Mon hôtel :-) |
En sortant, je fais
quelques photos de nuit du village, je traîne un chouia pour arriver à ma
chambre... oh ben ça c'est ballot, à un peu plus de 23h! ;-D, Je ne vais
donc pas prendre le risque de réveiller mes pauvres nouveau amis, et j'ouvre aussi
silencieusement que possible la porte de ma chambre. Je branche mon mini PC pour
transférer des photos et 20 secondes plus tard...j'entends frapper :-///
C'est Nurit qui, comme par hasard, m'a entendu rentrer...et n'était pas
encore couchée :-/ Je ne veux pas paraitre impolie donc je la laisse
s'installer et je fait défiler rapidement les photos des Météores, et
elle voit bien qu'en effet, il y en a beaucoup! Donc elle finit par me
donner son adresse mail, et je lui envoie juste des photos d'eux et de
leur fils à qui j'ai permis de monter sur la moto pour une photo, dans
l'après-midi ( c'est pour ça qu'il m'aime tant : grosse erreur tactique de ma
part ;-D )
Pour le reste, elle me dit qu'elle m'écrira à leur retour en
Israël et que quand je serai rentrée, je lui enverrai un "best of des
Météores", de Metsovo...et "cette photo du berger, que vous aviez montré
à mon mari à Monodendri, et qu'il a trouvée si jolie..." OK, bien noté!
Elle s'en va enfin et, tant que j'y suis, j'en profite pour leur
envoyer aussi la photo du pâtre grec, pour ne plus avoir à y penser!
Et
je me couche enfin, à chais plus quelle heure tardive, comme quasiment
toutes les nuits depuis que je suis en Grèce!
Donc
voilà la fin de la journée du 23 septembre!
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