Après une nuit un peu dérangée par des glougloutages de chasse d’eau intempestifs, je me réveille à 8h.
Je descends au café
tenu par la propriétaire de la pension ( la maison juste à côté ) où la
dame me sert un PDJ qui me plait un peu plus que les quelconques PDJ
habituels mangés en Grèce, pour plusieurs raisons : ses tranches de pain
( pas trop épaisses, ça change ) légèrement brioché…sont grillées :o)
Avec du beurre, et trempé dans mon habituel Nescafé au lait, je me
régale, d’autant plus qu’elle me sert aussi un jus de poire fait maison
(
j’ai entendu la « centrifugeuse » ? ) d’un aspect peu engageant ( gros
faux-col de mousse jaunâtre pas très net ! ) mais délicieux. Et
inhabituel aussi, un œuf dur vient compléter ce PDJ qui me donne la
pêche ! Tout ça dégusté en compagnie du chien de la maison et de chats
que la dame essaie mollement de chasser de son café ;-)
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Vizitsa, carte postale et vue de ma salle de bain identiques! |
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Un copieux PDJ |
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Les chats s'invitent dans la salle du PDJ ;-) |
En me rhabillant le
matin, j’ai découvert dans une poche de mon pantalon…la clé de la
chambre de ma brave dame de la pension d’Agios Ioannis, que j’avais
gardée sur moi en me disant qu’elle me servirait à me rappeler de
l’échanger contre ma CNI, laissée en dépôt ( je dirais que la moitié du
tps, dans mes logements, ils l’ont gardée pour me la rendre le matin au
paiement, l’autre moitié ils ont noté mes coordonnées et me l’ont rendue
rapidement ), pour être sûre de ne pas l’oublier.
Hélas, comme la dame,
professionnelle, me l’a rendue d’elle-même quand je chargeais mes
bagages sur la moto, je n’ai plus pensé à lui rendre la clé après avoir
fini mon chargement :-/
Donc il faut que je
trouve une Poste pour lui renvoyer ! Ah, ça tombe bien, je me rappelle en avoir vu une à
Miliès, toute petite, dont un des murs contournait un arbre vénérable
pour ne pas avoir à l’abattre ! Je me gare près de la plateia et profite
que je vois un chien errer pour lui donner les restes de mon friand de
la veille, dont il se délecte.
Hélas, la petite Poste est fermée et n’ouvre que dans une heure, donc il faudra que j’en trouve une autre ailleurs, plus tard.
Je recommence mon RB en
repassant à Vizitsa puis en continuant cette petite route qui traverse
encore qq villages de montagne ( moins beaux mais avec qd mm encore de
beaux exemples de belles maisons, qui occasionnent encore qq
arrêts-photo ! ) avant de rejoindre la mer.
Arrivant dans une assez
grande ville, Agria, je décide d’utiliser le GPS pour trouver la Poste.
Ca marche, à ceci près que la rue est normalement piétonne, mais comme
je vois des mobs s’y engager, par fainéantise, je fais pareil et ça n’a
l’air de choquer personne ;-) Je me gare donc juste devant la Poste où,
après une queue de qq mn, je tente de faire comprendre au guichetier,
qui parle très peu anglais, mon problème de clé à renvoyer. Il finit par
comprendre, grommèle quand je
lui demande de rédiger l’adresse ( car j’ai la carte de visite de la
pension ( une chance que j’en ai prise une ! ), mais elle est en grec et
je ne saurais pas la recopier en étant sûre de ne pas écrire n’importe
quoi ;-) ) mais le fait qd mm, grommelant encore quand il devra chercher
le code postal qui n’est pas indiqué sur la carte visite ! Au final, je
n’en aurai que pour à peine plus d’un evro, ouf, bêtise réparée à pas
trop cher ;-)
En repartant, je passe
devant un supermarché où je décide de m’arrêter pour prendre qq chose
pour un pique-nique, malgré les nuages noirs très menaçants au loin. Je
suis absolument désespérée par leur rayon de charcuterie à la coupe : il
y a des tas de variétés, certes, mais toutes sous la même forme
industrielle : des sortes de « pains » emballés de plastique très
décorés ( de la forme d’un gros paquet de pain de mie tranché, très
pratique à ranger dans la vitrine, c’est sûr ;-/ ) ). Pas un seul vrai
jambon qui pendouille, pas un saucisson, que de l’emballé-clinquant que
l’on coupe à la demande.
Très triste, je me
rabats sur le rayon… « emballé » pour acheter des tranches de lard fumé
sous vide, quand même un peu plus engageantes que la charcut’ pré-formée
carrée !
Avec un litre de lait frais, et hop, je repars !
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La gare d'Agria |
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Les charcuteries "carrées" ( emballées sur les étagères, et déshabillées en vitrine ) |
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Plaque anti-radars! |
Après un bel orage et
des bouchons pour cause de travaux dans Volos, je continue à tracer, Néa
Anchialos ( sans intérêt, je suis contente de ne pas y avoir fait étape
à mon arrivée dans le Pélion, surtout comparée à la quasi inaccessible
mais néanmoins adorable Makrinitsa ! )
Ensuite je prends un
peu d’autoroute, mon GPS m’en fait sortir quand il y a des péages, ce
qui fait que je fais une pause café dans le sympathique village de
Pelasgia et qu’ensuite je prends une route panoramique, serpentant
dans des collines pleines d’oliviers, et donnant sur la mer Egée (
d’après mon GPS ! ). Hélas, la côte est à contre-jour
donc pas de belles photos :-/
Retour
le long de la mer où je fais qq photos du petit port de Stylida. Un
petit bout d’autoroute pour contourner Lamia, je passe des champs de
coton, et là, je quitte la plaine pour attaquer la montagne qui va vers
Gravia, mon but théorique de la journée…alors que je n’y arrive qu’à
15h ! Ben heureusement, car c’est en fait un petit patelin sans aucun
intérêt ni logement, donc j’y bois un café et je décide de continuer
vers Amfissa, où, là, je vais forcément trouver qq chose car c’est une
« grande ville ».
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Pelasgia |
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Pelasgia |
En effet, en arrivant
dans la rue principale, mon œil est attiré par un magnifique café
branché, moderne, design, tout neuf, le Webnet Café ! Comme il est
encore tôt, je me dis que je vais aller y boire un coup en pianotant sur
mon P’tit Blanc. Hélas, après plein d’infructueux essais, il se trouve
que je n’arrive pas à me connecter au WiFi, donc je dois me rabattre
misérablement sur les PC du fond de la salle, occupés pour la plupart
par des pré-ados jouant en-ligne !
J'envoie de là à ma tribu un
mail en « qwerty » un peu désespéré ;-) puis je me mets à la
recherche d’un logement, tjs sur internet.
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Webnet Café d'Amfissa |
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Webnet Café d'Amfissa |
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Webnet Café d'Amfissa |
Il y a deux hôtels « répertoriés » à Amfissa,
et ni l’un ni l’autre me branchant, je regarde ma carte routière et je
décide de changer mes plans : je vais aller sur la côte, à Itéa, où
j’aurai sans doute nettement plus de choix de logements. Je pars
d’Amfissa à 17h30, ce qui est un peu tard pour moi, qui suis déjà
généralement installée dans mon hôtel à cette heure-là !
Arrivée vers 18h après qq essais infructueux à Kippa, la « banlieue », je vois un grand immeuble, Hotel Kalafati,
3 étoiles
http://www.hotelkalafati.gr/en/index.html
qui a l’air d’être d’un bon niveau. Je rentre, demande
avant tout s’ils ont le WiFi. Bien sûr, me répond le réceptionniste.
Echaudée par mon aventure au super branché webcafé d’Amfissa, je lui
demande si je peux essayer si ça marche avant de me décider pour la
chambre. Pas de problème ! Ca marche super, je demande le prix de la
chambre, il me dit « pour vous, je peux vous la faire au prix de 40€
sans le PDJ, 45€ avec. Vu le standing de l’hôtel, c’est très
raisonnable, donc je signe en ayant confirmation que j’aurai bien une
chambre avec vue sur mer :o) Je m’installe, envoie un petit mail de rassurage ;-) à ma tribu et décide d’aller me baigner,
autant profiter de la mer qui n’était pas prévue au programme
aujourd’hui !
L’hôtel est vraiment
bien situé pour ça : je suis à environ 100m de la plage, avec juste la
petite place tranquille ( cul-de-sac ) devant l’hôtel à traverser pour y
être :o) En plus, juste à côté de la plage de galets, il y a une
pelouse, bien plus confortable pour y installer ma serviette de
l’hôtel ! Bonne baignade dans une eau bien douce, au presque coucher de
soleil ;-) Je rentre, je demande conseil au sympathique réceptionniste
pour un restau, il m’en indique un à deux pas, impeccable, je suis seule
dans le resto en ce début de saison « morte » mais
je ne m’inquiète pas, j’ai confiance dans le choix du gars et en effet,
je me régale d’une excellente entrecôte au poivre, servie certes avec
les habituelles frites mais aussi, ouf, avec un petit dôme de riz qui se
marie très bien avec la sauce au poivre ! Encore un peu sur ma
faim, je décide de prendre en dessert… un fromage « Metsovone » ( donc
comme celui que j’avais pris à Metsovo ! ) grillé au four. Un peu moins
bon que dans la ville d’origine ( un peu dur ) mais pas mal quand
même :o)
Et voilà la fin de ma journée du 26 septembre !
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