Après mon excellente
nuit, je décide de finalement prendre mon PDJ ( 5€ de plus ) dans ma
boutique-hôtel, car j’ai vu la veille au soir l’adorable salle de PDJ,
avec une vaisselle chic « old-style » laissant présager un PDJ de qualité…
Hélas, sûrement à cause
de la morte saison ( je pense avoir été la seule et unique cliente de
l’hôtel cette nuit-là ! ) le « « buffet » » est vraiment misérable,
avec très peu de produits : qq mini viennoiseries molles, un seul petit
pain ( ! ), quelques petites barquettes de beurre, et des pommes et des
kiwis fripés !
Le gros choc, quand on voit le reste de l’hôtel et la vaisselle du PDJ !
On va dire que c’était
un raté exceptionnel… pas de chance que je sois tombée dessus ( il faut
dire qu’à l’origine, j’avais demandé la chambre seule. Mais quand même,
je m’étais fait préciser si je pouvais me décider seulement le lendemain
matin pour mon PDJ et mon hôtesse m’avait affirmé que oui. J’ai qd mm
dû les surprendre un peu… )
J’aurais mieux fait
d’aller faire un tour à ma crêperie de la veille, j’aurais bien mangé et
je serais restée sur une impression parfaite à propos de l’Arhontiko
Pepos ! Mais ça ne fait rien, je garderai quand même un souvenir
quasi-inoubliable de l’excellent matelas en fibres de coco ;-)
Le maigre buffet |
La vaisselle était pourtant belle! |
Je repars donc vers de nouvelles aventures, ou plus modestement sur la route devant me mener inexorablement vers mon ferry de retour :,-/
Mais il fait un temps superbe, je ne vais pas me plaindre d’être à moto sous le soleil de Grèce ! J’arrive en vue du fameux pont Rion-Antirion reliant la Grèce « continentale » au Péloponnèse :
et
je me lâche complètement au niveau photos, avec bien sûr très souvent
ma belle Diversion en avant-plan :o) Je suis contente car j’ai réussi à
trouver un quai désert au bord de l’eau pour y photographier les deux
stars…
Je peste quand même un
peu intérieurement car mon point de vue est légèrement à contre-jour, ce
qui fait que mon fougueux destrier se trouve un peu trop dans l’ombre à
mon goût ;-)
Je ressors du quai
désert et je passe sous le pont en essayant de trouver un autre angle de
prise de vue de ce pont à haubans si esthétique et là, que vois-je ? Un
ferry-bac en train d’accoster ! Je ne savais pas qu’il y avait encore
des bacs pour traverser, je pensais que le pont avait signé leur arrêt
de mort !
A peine les voitures
débarquées, je me renseigne à tout hasard : c’est bien un bac pour aller
juste de l’autre côté, pas pour une destination plus lointaine ? Non,
juste pour aller de l’autre côté du pont ! Et ça coûte combien pour une
moto ? ( je n’ai guère d’espoir car à l’hôtel, on m’a dit que le trajet
simple pour une voiture sur le pont est de 12€, donc ça doit être guère
moins pour une moto et les bacs doivent s’aligner en étant peut-être
juste un peu moins chers car c’est moins rapide… ) Ben
non :o) C’est seulement 1€ la traversée !!! Trop bien, et comme ça ne
dure qu’1/4h, vraiment pas le coup de s’en priver, je pourrai faire de
belles photos pas prévues au programme ! Autre bonne nouvelle que
m’apprend le vendeur de billets : pour le pont, ça n’est que 2€ pour les
motos ! Donc me voilà en train d’embarquer pour poser mes roues dans le
Péloponnèse ! Encore watt mille photos depuis le ferry, donc, puis
débarquement et là, très logiquement, je trouve un endroit où ma belle
moto peut poser en plein soleil, pas à contre-jour ;-)
Je m’engage sur le pont
( pas d’indication de prix à l’entrée, et le péage est au bout, ils
sont durs, j’espère que le gars savait ce qu’il disait ! ), me traînant
comme une larve pour en profiter un max… au point que je vois rapidement
dans mes rétros une camionnette du pont qui me suit à mon allure
d’escargot, sans doute pour s’assurer que je ne vais pas carrément
m’arrêter pour prendre des photos ( très tentant mais très interdit ;-)
) !
J’arrive enfin au
péage, bonne nouvelle, c’est même moins que prévu : 1,80€ :o)) Je paie
et pour ne pas retarder la circulation derrière moi, je m’avance un peu
et je me gare sur le côté ( tjs sur un bout du pont ) pour remettre
tranquillement mes gants et régler mon GPS. Et qui vois-je arriver dans
mes rétros ? Ma camionnette suiveuse qui se croyait débarrassée de moi
mais qui voit que je fais de la résistance ;-) Comme elle se gare
carrément derrière moi :-/ je ne fais pas de zèle et une fois mes gants
remis, je n’insiste pas pour faire des photos et je redémarre ;-)
J’ai quand même une
très belle série de photos des deux côtés du pont, il ne faut pas que je
me plaigne ! Et ma traversée de ce petit bout de mer n’était pas
prévue, j’ai donc gagné dans l’affaire une balade en ferry et un passage
de pont pas programmés, j’aime l’improvisation :o)
Un peu plus au soleil sous cet angle! |
Et voilà, de l'autre côté c'est mieux, niveau exposition |
Je continue à longer la
côte un moment, puis je rentre dans les terres où je vois hélas
plusieurs zones de collines incendiées, puis une vaste plaine plutôt
aride. Je passe devant un gros tas blanc en cône qu’une machine est en
train d’agrandir encore en déversant dessus une « poudre » blanche.
Comme je suis revenue près de la mer, je soupçonne du sel, et un peu
plus loin, ça se confirme, c’est bien un marais salant, où je fais bien
sûr qq photos ;-)
J’arrive ensuite à un
pont qui passe sur un bras de mer, et en le photographiant, je vois
juste à côté une terrasse de café qui a l’air bien accueillante. Je
décide donc de m’y arrêter et de goûter, pour le première fois, le
fameux « café frappé » qu’on me propose si souvent d’emblée quand je commande un café.
Le serveur du bar, étant lui-même motard, me dit d'emblée qu'il m'offre le café frappé et s'installe à ma table (
après m'avoir demandé la permission of course! ) et on a longuement
discuté moto, super sympa :o)) Il roule en CBF 600, une moto qui a l'air
assez fréquente ici.
Après un bon moment de
discussion fort intéressante ( il me dit qu’il connaît le forum
mybike.gr mais qu’il est sur un autre, dont je n’ai pas retenu le nom ),
je le prends en photo sur ma moto et je repars vers la suite de mon RB.
Je rentre à nouveau
dans les terres et ça n’est qu’à l’approche d’Astakos que je retrouve la
côte et ses beaux points de vue. Il est 14h30, j’ai un petit creux, je
décide donc de faire un crochet par cette petite ville, et je me gare
sur le port pour aller manger dans un resto qui affiche « WiFi »
Pour changer, je
commande une salade grecque, et on m’apporte bien ce que je pensais :
c’est une simple salade de tomates, concombres, oignons avec une tranche
de féta dessus ( sèche et salée, je n’ai jamais compris l’attirance des
grecs ( et autres! ) pour ce fromage quelconque et ça se confirme là ! ) mais bon, au
moins, j’en aurai mangé une fois en Grèce ;-) Et « c’est bon pour ce que
j’ai » dirait qq’un de ma connaissance ;-))
Je change aussi pour
mon plat principal en profitant que je suis dans un port pour commander
des sardines grillées ( encore pas mal pour ce que j’ai ! ), craignant
quand même d’être rebutée par les arêtes ( c’est ce qui me retient d’en
prendre plus souvent ).
Et bien non, en prenant
mon temps, j’arrive à bien lever les filets sans les arêtes et c’est un
chat « par l’odeur alléché » qui profite de toutes les têtes et queues
de mes sardines, le veinard !
Quand vient le moment
de repartir, je m’aperçois que le village est dans un creux de montagne
et que si je veux sortir par l’autre bout que de là où je suis arrivée,
je dois prendre des petites ruelles en pente raide et en virages serrés
pour retomber sur la grand-route :-( Ca ne me plait pas du tout, je
décide donc de rallonger un peu mon parcours mais de repartir par de
plus grands axes. Ma honte est largement couverte par ma peur de la
chute en territoire étranger ;-D
Je reprends donc une
route côtière aux très beaux paysages ( dont des petites îles au large )
et pleine de troupeaux de chèvres, de moutons ( un autochtone, sur le
port, m’avait prévenue en me disant de me méfier des animaux sur la
route, dont des « pigs » : étonnée, je pensais avoir mal compris ) et de
deux cochons noirs ( finalement, c’était bien ça ! ) ! J’en aurai vu,
des bêtes, en Grèce ;-)
Qq zones incendiées |
Pauvres oliviers :-( |
Sel |
Salines |
Salines |
Une terrasse engageante! |
Café frappé offert par la maison! |
Le sympathique serveur motard sur ma Div' :-) |
Port d'Astakos |
Port d'Astakos |
Sardines sur le port d'Astakos |
Pas de terrasse de resto sans chat intéressé ;-) |
Et je finis par arriver
vers 18h à Vonitsa, mon étape du jour. Je suis un peu déçue car c’est
très petit et il n’y a guère de choix dans les hôtels, seulement trois,
dont la déco semble pour tous dater de plusieurs décennies :-/ Le premier
n’a pas le WiFi, ouf, tant mieux, ça me donne une excuse pour le fuir
car rien que la réception n’est pas engageante.
Le 2ème a le WiFi donc comme je sens que le 3ème,
aperçu de l’extérieur, ne sera pas mieux, et que je suis un peu
fatiguée, je signe pour une chambre là, à je ne sais plus quel prix (
30€ sans le PDJ, je crois ? )
Comme je le pensais, la
chambre est très basique ( douche sans rideau, mais ça, c’est la norme,
comme la télé ! ) mais j’ai un balcon avec vue directe sur la mer et la
jolie petite jetée, il ne faut pas que je me plaigne !
Par contre, une des
prises électriques fait « frrrchhch » quand je veux y brancher mon
chargeur de mobile :-/, donc je le retire aussitôt et me branche
ailleurs. L’ampoule de la lampe au-dessus du petit bureau est naze,
dommage, ça va être dur quand je voudrai faire mon CR ce soir, et il n’y
a pas de chaise sur le balcon, alors qu’il y en a sur tous les autres
balcons, dommage aussi ( NDLR : mais je constaterai une semaine plus tard que ça peut aussi être le cas dans certains 4 étoiles bolonais, donc… ;-) )
Je signale l’absence d’ampoule et de chaise à la réception en redescendant pour aller nager.
La plage se trouve pas
loin, de l’autre côté de la jetée. Comme toujours aux heures où je me
baigne, il n’y a personne sur la plage, impec’ ! C’est, je crois, mon 3ème bain en Grèce, et je le savoure d’autant plus que ça risque d’être le dernier !
Retour à mon hôtel où
je constate que la moitié du travail a été fait : j’ai bien une chaise
sur le balcon, mais tjs pas de lumière au bureau...et je m’aperçois
qu’il en manque aussi deux aux chevets des lits jumeaux et une dans la
SDB :-/
Je manque aussi de
m’électrocuter en sortant de la chambre : en cherchant l’interrupteur du
couloir, mon doigt rentre dans un trou plein de fils.. .où devait se
trouver l’interrupteur, il y a qq années :-/
Je décide de contrer ma
déception d’être dans un hôtel basique après ma si belle bonbonnière (
et en sachant déjà que celui du lendemain ( mon dernier ! ), déjà
réservé à Igoumenitsa, n’est pas grandiose ) en écumant le front de mer (
rien ailleurs ! ) à la recherche d’un bon restaurant, en me fiant à ma
tactique du « aller dans ceux qui sont pleins, c’est bon signe ». Le
tout dernier au bout a sa terrasse bien remplie… mais de touristes
plaisanciers allemands et anglais, est-ce bon signe ?
Je commande des
courgettes grillées et un spetsofai, nostalgique des montagnes du Pélion
et des Zagoria. Les premières ne sont pas du tout marinées ( comme
généralement ) donc assez dures sous la dent car peu grillées, mais le
spetsofai est correct. Quoiqu’il en soit, c’est loin d’être un super
resto et je suis déçue par mon étape à Vonitsa !
Ah, petite anecdote :
les restaurateurs sont quand même bien confiants : j’avais oublié mon
porte-feuille dans la poche de mon pantacuir à l’hôtel, et ils m’ont
laissé y retourner en toute confiance, c’est moi qui ai suggéré de leur
laisser mon blouson de moto en otage ! Heureusement que ça n’était pas
loin !
C’est la 2ème
fois que ça m’arrive en Grèce : je ne sais pas si je vous l’avais
signalé, j’ai eu le mm cas de figure au restau d’Itéa ( ça arrive après
mes baignades près de mes logements, car je pars à la plage avec un
pantalon léger et sans mon porte-feuille ( pour éviter le vol sur la
plage ) et j’oublie de le reprendre quand je ressors manger )
Port de Vonitsa |
Ma chambre avec vue sur la mer |
La vue depuis le balcon |
Plage de Vonitsa |
Encore une baignade bien appréciée! |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire