Donc je vais prendre mon PDJ à la terrasse du bar attenant à mon hôtel,
tenu par les mêmes proprio, et sur qui je tombe? Bien sûr mes amis
israéliens!
Ils m'apprennent qu'ils se dirigent le jour-même vers
Athènes, et ont un avion pour Israël tôt le lendemain matin. On se fait
donc nos vrais adieux!
Je refais un dernier tour sur la belle
plateia avec sa jolie petite église, puis j'entame la rude route vers le
reste du Pélion... Les routes sont archi-mauvaises, rien pour plaire à
part les paysages alentour! Étroites, en pente raide, pas de
visibilité, très mauvais revêtement...et mon GPS et moi-mm ne comprenons
pas trop où nous allons, mais nous y allons ;-) Je redescends d'abord
vers Volos pour y retirer de l'argent car peu de commerces ( ni hôtels! )
ne prennent la CB et je commence à être à sec, et pas de DAB dans les
villages :-/// Le problème, et c'est là que je n'ai rien compris, c'est
qu'après, pour aller à l'étape suivante de mon RB...il faut que je
remonte jusqu'à Makrinitsa ( aglups ), ce qui ne correspond pas à mes
cartes routières...mais il s'avère que mon GPS m'amène qd mm finalement
là où je souhaitais... ( Chania, aussi écrit Hania sur certaines cartes,
ce qui n'aide pas, quand on ne le sait pas! )
Je fais une pause
café sur la plateia d'un petit village, puis je m'arrête dans un autre
village, réputé pour son miel ( et j'ai en effet vu plein de ruches sur
le bord de la route ). Je m'arrête chez un marchand pour voir s'il a des
petits pots car je ne peux pas m'encombrer, mais hélas non. Par contre,
ce qui est intéressant, c'est qu'en fait c'est un producteur, et un
jeune homme est sur place en train de "râcler" le miel d'une "planche" (
je ne connais pas le terme! ) sortie d'une ruche! Et comme je suis la
seule cliente, ça n'est pas pour le folklore : il est vraiment en train
de travailler! Je fais qq photos puis je vois qu'en contre-bas il y a
une belle pièce genre salon avec des tas de fauteuils confortables. Je demande
au patron si je peux prendre un café, je vois qu'il hésite puis me dit
"oui, oui". En fait, il s'agit d'une salle, je l'ai compris après, pour
recevoir des groupes ( en gros, des cars de touristes! ) auxquels ils
expliquent la fabrication du miel, dans l'espoir, bien sûr de leur en
vendre. Mais le patron est sympa, et tout content que je m'émerveille de la
beauté de son salon, avec vieilles photos en N&B dans de très beaux
cadres ( a priori de lui et de sa famille ) et avec même une vieille
chambre photographique :o) Comme d'habitude en Grèce ( sauf dans les
bars branchés où ils font "comme chez nous" en apportant des dosettes de
sucre! ) , il me demande combien de sucre je veux dans mon café. Il ne
faut pas répondre un nombre, mais une "quantité" : a few, medium, a
lot...ou without sugar le cas échéant! Généralement, je le demande
medium, et s'il n'est pas assez sucré à mon goût ( ce qui est souvent le
cas quand je demande un café grec ( à la turque, vous suivez? ;-) ) je
rajoute une sucrette de ma boite perso ;-)
En ramenant enfin le café (
2€, ce qui est hélas dans la moyenne du prix d'un café en Grèce, voire
plutôt 2,50€ :-( Mais au moins, ils apportent tjs un grand verre d'eau
avec! ), il me dit "vous allez voir, un café comme celui-là, vous n'en
avez jamais bu avant..." Je m'inquiète un peu car n'étant pas
spécialiste, je ne sais pas si je vais trouver une différence...et en
effet : non ;-/ Mais, polie, je m'exclame hypocritement "Ohhh, yes!!!
Very good!?" ( d'un ton qd mm un peu interrogatif : mais pourquoi est-il
si good? ;-D ) Et lui, tout content, de m'expliquer : n'oubliez pas que
je suis apiculteur : je n'ai pas mis du sucre dedans, mais du miel!
Idée sympa, mais heureusement qu'il me l'a dit, sinon je n'aurais pas
remarqué ;-))
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Makrinitsa |
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Ruches |
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Embouteillage grec... |
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La récolte du miel |
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La boutique de miel |
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Le salon de la boutique de miel |
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Le salon de la boutique de miel |
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Ruches |
En sortant, il fait tjs beau mais je sens la fraîcheur
de l'altitude arriver et j'en suis bien contente! Je passe une station
de ski ( enfin, juste un télésiège! ) et peu de temps après je bascule
sur l'autre versant de la montagne. Au bout d'un moment, je vois le vert
des montagnes et au-délà, un bleu...suspect... Suspect parce qu'avec la
brume de chaleur qu'il y a en bas, je ne suis pas sûr qu'il s'agisse
bien...de la mer, que je vois :o) Zoom photo sur ce que je crois être
une "côte déchiquetée à défaut d'être sauvage" et...ouiii, gagné, je
vois des flots blancs qui moussent sur le bord de la côte, ce bleu est
bien celui de la mer, qui se confond avec le ciel :o)
Je commence
ma descente vers Agios Ioannis, où je roule sur une des routes les plus
pourries qu'il m'ait été donnée de subir de ma vie de motarde ( hors routes non
asphaltées...et encore, j'en ai connu de bien plus praticables que cette
asphaltée-là! ) : défoncée de partout ( trous, bosses, dévers,
"épaulement" ( comme une marche en travers de la route! ), chaussée
affaissée, gros sillons profonds longitudinaux ( euh? dans le sens de la
route, quoi, pas en travers ), gravillons dans les lacets... ),
raidillons et lacets insensés, mais tout ça hélas sur la route
"""normale""" pour aller d'un point A à un point B du Pélion :-/ Ca
n'est pas un raccourci piégeux de mon GPS!
Je fais une pause café (
2,50€ ) carrément nécessaire pour me remettre de mes émotions, dans un
bar branché sur le bord de mer ( qui lui, est bien propre, bien net,
bien plat! ), où je vois deux Fazer encadrant une Honda CBF 600 garées
les unes à côté des autres ( immat' grecques ).
J'allais partir
quand une nana me fait un grand sourire : "ah, vous êtes à moto, vous
venez de France" et les questions habituelles, mais suivies d'un "moi je
roule en CBF" en montrant la moto que je venais de voir :o) On est tout
un groupe de motards internautes, une vingtaine, à s'être rassemblés pour un grand
WE dans le coin... Si ça vous dis, un jour, allez voir notre forum sur
internet, c'est "machin-truc.gr", mais j'avoue que je n'ai pas mémorisé
le nom :-( Donc il s'agissait d'une...Net Concentre grecque :o)) Je
reconnais qu'ils avaient bien choisi leur coin pour les paysages...moins
pour la qualité des routes ;-)
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Je revois la mer pour la 1ère fois depuis Igoumenitsa! |
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Agios Ioannis |
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Plage d'Agios Ioannis |
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Vues à Agios Ioannis |
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Un café à Agios Ioannis |
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Le même, à l'intérieur |
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Agios Ioannis |
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Un exemple des routes du nord du Pélion |
Après ma pause café à Agios Ioannis,
je continue à suivre le RB préparé sur mon GPS, sur des routes
infâmes : Tsagkarada ( qui a plusieurs orthographes différentes
selon les cartes ! ), puis bifurcation vers Milopotamos. Là, je
m'aperçois que normalement, j'aurais déjà dû tomber sur la CH que
j'avais repérée, car Milopotamos, c'est une plage où je voulais
aller après m'être installée à l'hostel Katerina... Je revérifie
et je comprends le problème : comme très souvent en Grèce,
dans les villages ( pourtant étendus et dont les maisons sont
éparpillées sans logique géographique par rapport aux communes
auxquelles elles sont rattachées! ), les logements n'ont pas une
adresse précise, seulement le nom du village. Or là, c'était
encore pire pour l'hostel : il était au bout d'une plage ( que
je n'ai pas dans le GPS ), en direction d'un patelin...mais dépendant
d'un autre patelin ! Le vrai puzzle ! Comme je suis en
vacances, je décide de descendre à la plage de Milopotamos, de me
baigner...et d'aviser ensuite pour le logement ! En arrivant au
parking de la plage, je vois un groupe de motards ( trails
« urbains » et roadsters essentiellement ) en train de se
préparer à partir. Je me gare après avoir répondu à leur salut
et tout de suite un des gars vient me voir pour me demander d'où je
viens, ce que j'ai vu en Grèce, ce que je prévois de voir encore...
Au bout d'un moment, un autre arrive et me dit que ça serait sympa
que j'aille sur leur forum motard sur internet pour écrire un petit
post et y mettre qq photos de mon voyage. J'accepte volontiers de le
faire, et je leur demande le nom : mybike.gr. Je réagis enfin :
c'est ce nom dont m'avait parlé la motarde à Agios Ioannis !
Je leur en parle et ils me confirment qu'elle fait partie de leur
groupe, mais comme ils sont une bonne 20aine, ils ne roulent pas tous
ensemble mais par petits groupes et se retrouvent le soir. Vraiment
le même principe que la Net Concentre, en plus petit ( à moins que
j'ai mal compris leur nombre, car plus tard, j'en ai croisé pas
mal ! ) Ils me souhaitent un bon séjour en Grèce, m'expliquent
le chemin de la plage, me disent qu'il y a aussi un resto juste là
si j'ai faim, et un bar au niveau de la plage ! Impec' ! Je
les prends en photo, ils s'en vont, et je décide que j'ai un petit
creux ( il est 15h30 et je n'ai pas encore déjeuné )
donc je vais au resto ( en terrasse à
l'ombre, comme d'hab', puisqu'il fait beau et chaud ! ) me
prendre une assiettée de ragoût de chevreau à la sauce tomate avec
de la purée, pas mal mais rien à voir avec celui de Makrinitsa, et
ils ont laissé plein de petits os dedans, pas pratique à manger.
Je vais ensuite mettre mon maillot de
bain dans les toilettes du resto et, ne suivant pas les conseils des
motards quant au chemin de la plage, je remonte la route sur une
centaine de mètres pour prendre un autre chemin, conseillé par mes
amis israéliens : ça fait vraiment la pro qui connait le
coin ! Quelques dizaines de marches et une bonne descente plus
bas, je tombe sur une plage de rêve, mais hélas déjà à l'ombre (
Christina m'avait prévenue : les plages de cette côte-ci du
Pélion étant au pied de falaises, à cause de leur exposition vers
le « nord-est » sont rapidement à l'ombre l'après-midi.
Et comme j'ai pris mon temps avec la discussion motarde puis mon
repas, il est qd mm déjà 17h ! L'avantage c'est que bien
qu'étant samedi, elle est déjà quasi déserte : il n'y a
qu'un couple et une jeune fille sur la plage que je choisis, car il y
a en fait plusieurs petites criques séparées par des gros rochers,
dont la « mienne » où on passe sous l'arche d'un rocher
pour y accéder ! ( ce passage est sur la plage, mais il y a
aussi un autre trou dans le rocher, mais dans la mer, mais celle-ci
est trop agitée pour que j'ose passer par là! ) Euh...des photos
valent mieux qu'un long discours, vous comprendrez mieux en
visionnant les photos !
En gros ( j'insiste pour que
visualisiez ces plages ) : l'escalier que j'ai pris descend à
une plage du milieu où il y a un bar ( fermé ! ) et deux
cabines pour se changer ( sympa ! ) A gauche de cette plage, il
y a ces fameuses deux arches dans la roche, une sur la plage, l'autre
dans l'eau, qui permettent de passer à la plage de gauche. A droite
de cette plage du milieu, il y a une passerelle avec qq marches à
flanc de falaise, au bord de l'eau, pour accéder à la plage de
droite, qui est celle qui est accessible, du haut, par le chemin
indiqué par les motards, qui part du resto.
Capito ? Non ? Tant pis pour
vous ;-)
Je décide d'essayer qd mm de
comprendre où se trouve mon hostel, mais peine perdue, malgré mes
efforts le GPS me fait repasser par les foutues routes en direction
d'Agios Ioannis. Je décide de m'arrêter devant une maison pour
demander où se trouve la plage de Papa Nero, et on m'indique une
direction...où je suis déjà allée :-/ Je suis complètement
paumée dans ce Pélion tortueux qui me ramène tjs aux mêmes
endroits, donc je décide de retourner dans le village le plus
civilisé que j'ai vu depuis que je suis sur ce versant : Agios
Ioannis, malgré ses routes d'accès pourries, car sur le bord de mer
où j'avais pris mon café, il y avait qq hôtels ( en fait, le
patron du café branché où j'ai bu un café m'avait dit, en début
de PM : « pourquoi ne pas rester vous installer ici pour
la nuit ? Je fais aussi hôtel » Et je lui avais répondu,
de l'air supérieur d'une fille qui n'a pas encore « vécu »
( et encore moins vaincu ! ) ce versant du Pélion : « non,
non, il est tôt, je continue ma route le long de la côte, plus vers
le sud! » En fait, c'est la queue entre les jambes, vaincue par
la jungle des routes pélionesques, que je reviens dans cette oasis !
Je me demande d'ailleurs si je saurai
en sortir un jour, de ce Pélion du Nord-est !
En remontant-redescendant ( ça
n'arrête pas ! Et des pentes délirantes ! ) vers A.I., je
vois soudain une petite pancarte miteuse de rien du tout ( mal placée
pour la voir dans le sens où j'arrivais la première fois )
« Katerina » et tout le reste en grec... Ca doit être
ça, l'hostel que je voulais ! Je suis le fléchage, un peu angoissée car c'est une
petite route défoncée et je ne sais pas où elle mène. D'ailleurs,
je me permets d'arrêter une voiture peu de tps après pour leur
demander si la route continue en asphalte, si on peut faire demi-tour
facilement au bout car ça a l'air d'être un cul-de-sac. « Oui,
oui, pas de problème, et vous verrez, c'est superbe au bout, un des
plus jolis villages du coin », me répond-on dans un français bon mais
avec un accent indéterminé... Rassurée, je continue et je revois
le panneau Katerina.
Aglups. Si ça indique bien que c'est
ce chemin que je dois prendre, ben c'est sans moi, j'irai ailleurs !
Le chemin en lui-mm est correct, genre béton strié pour
« accrocher » les roues dans la descente, mais c'est la
descente elle-même que je n'accepte pas, plus que raide ( 25%, c'est
possible ? Voire 30 ? ), et qui tourne, et qui aboutit je
ne sais pas où... Au début, courageuse, je décide d'aller en
reconnaissance à pieds, mais au bout du virage, voyant un autre
virage et toujours rien à l'horizon qui ressemble à une maison,
j'abandonne ! Je remonte à la moto et je me dis : tant que
je suis là, autant continuer cette route qui mène à un joli
village et qui est correcte d'après les gens rencontrés.
Règle numéro 1 : ne jamais
faire confiance aux automobilistes quand il s'agit de juger de la
faisabilité d'une route à moto pour une Zouzoute courageuse mais
pas téméraire !
J'arrive à un nouveau raidillon avec
asphalte tout pourri, plein de trous et de bouchages de trous avec du
béton qui fait finalement des bosses pire que les trous ! Et en
haut de ce raidillon, je croise une route ( donc sans visibilité )
où je vais devoir m'engager rapidement ( sinon je tombe ;-D ) mais
sans savoir si qq'un va arriver ! J'adore ce genre de plan, déjà
rencontré au Portugal :-/// Bon ben pas le choix, je prends mon
élan, je tourne à gauche parce que j'estime que c'est plus facile à
prendre qu'à droite ( ! ) et ouf, gagné, il n'y avait personne
à ce moment-là :-/ Là, je suis sur une route un peu moins pire,
qui m'amène au début du « si charmant village », mais
chuis trop crevée, il est trop tard : comme d'hab', ce village
doit se visiter à pieds, par des escaliers et des chemins, en
laissant le véhicule au parking, donc je laisse tomber et je repars
sur A.I., définitivement vaincue :-(
Et dès l'entrée du village, je vois
une petite pension devant laquelle est garée une TDM noire ( est-ce
un signe ? ) et une dame en terrasse qui me fait un signe (
est-ce une 2ème signe ? ;-) ) pour m'inviter à venir loger
chez elle ! Elle ne parle que grec, mais on se comprend vite,
elle me montre la chambre, qu'elle baisse rapidement de 35 à 25€ (
où était-ce 20€ ? j'ai un doute ? Comme il n'y a jamais
aucune facture ;-)), je n'ai pas moyen de m'en souvenir...
)) quand elle voit ma moue genre : « vous exagérez, là! »
Tope-là, ça me va, si elle avait résisté 5mn je la prenais à
35€, sa chambre ! Non seulement c'est pas dans ma nature de
marchander ( mais là, c'était une vraie exagération du prix vu la
modestie de la chambre ) mais là en plus, j'étais crevée par mes
routes harassantes ( ma pire journée en Grèce de ce point de vue )
et je ne me sentais pas de chercher autre chose !
La dame est gentille ( le coup des 35€,
c'est normal, il faut bien qu'elle essaie : si je dis oui
direct, pourquoi se priver ;-) ) elle me félicite par gestes de mon
périple seule à moto, et cueille même une rose blanche dans son
jardin pour me l'offrir, j'ai trouvé ça très touchant ! Je
l'ai mise dans ma bulle, à côté de ma boule de coton, hélas, dans
la journée du lendemain, j'ai vu qu'elle n'était plus là, elle est
tombée sans que je m'en aperçoive, dommage :-(
Une fois installée dans mon "palace"
avec les habituels : frigo, clim', sèche-cheveux intégré ( mais
dans la chambre, pas dans la SDB, sans doute des normes de sécurité ?
), balcon et autre bac de douche sans rideau, le tout caractéristique
de quasiment toutes les chambres dans lesquelles j'ai logé... ;-)),
et après avoir mis à sécher sur le balcon mes affaires de plage, je
décide de repartir « en ville » ( A.I. ! ) pour
manger... et trouver du WiFi car cette fois-là, que nenni, point de
WiFi dans la chambre ni dans le reste de la pension !
Premier resto qui me paraît sympa sur
le bord de mer, je demande : oui, pas de problème, on a du
WiFi ! Cool, c'est donc là que je mangerai ! Et de là que
je rédigerai mes CR en retard, devant une assiette
de poivrons marinés ( j'en ai fait une cure, là-bas ! ) et un
souvlaki ( brochette ) de porc !
A mon retour à la pension, quelle ne
fut pas ma surprise de voir toute une palanquée de motos garées
devant : en fait, c'était une partie des motards rencontrés à Milopotamos dans le
PM !!
Ah, j'oubliais un détail amusant !
Quand je suis repartie manger, la dame m'a prise à part, et, sur le
ton de la conspiration, m'a montrée la TDM en m'expliquant ( en
« écrivant » les chiffres avec son doigt sur la paume de sa main ) qu'à ce
client-là, elle l'avait fait payer 35€, donc qu'il ne fallait pas
que je lui parle du prix spécial qu'elle m'avait fait ! MDR !!!
Comme ce sont un groupe de motards grecs, qui donc connaissent les
prix et ne se laissent pas faire comme moi, je suis persuadée qu'en
fait, c'était le contraire : le gars à la TDM ( et tous les
autres motards ! ) ont dû payer MOINS que moi et elle ne
voulait pas que je l'apprenne ! En d'autres temps, d'autres
lieux, ça m'aurait agacée, mais là, ça m'a juste fait sourire :
25€ ( ou 20 ? ), pour la chambre et ses commodités correctes,
ça me paraissait un juste prix pour moi, donc peu importe que les
autres aient payé moins ( ou plus, je n'en serai jamais absolument
certaine, mais j'ai des gros doutes ! ) !
Bref, le lit était un peu dur, mais
j'avais un lit, et c'était bien là l'essentiel :o)
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Ma chambre à Agios Ioannis |
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Les habituels poivrons marinés-grillés! |
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