mardi 12 février 2013

Mardi 20 novembre, sur les chemins de Saint jacques



Finalement, bonne nuit dans mon hôtel 4 étoiles car dès minuit 15, mon Ubuntu Nouveau était en fonction ( et je n’y comprenais plus rien ;-D )
Comme mon RB du jour était assez court, du fait que j’avais prévu de visiter Lugo ce matin alors que je l’avais fait largement la veille, je me suis permis de traîner un peu dans ma belle chambre, et de réserver ( internet, j’arrivais à l’atteindre, sur le Ptit Etranger, c’est surtout envoyer des photos que je ne savais plus faire ! ) ma Chambre d’Hôtes pour le soir ( grâce à mes repérages d’avant les vacances )
Je suis descendue à la cafétéria de l’hôtel où, comme je n’avais pas pris l’option pdj, j’ai juste demandé au patron un verre de lait chaud pour y mettre mon habituelle dosette de café soluble ;-)
Pure gentillesse ou un peu de pitié ? Je ne saurai jamais, quoiqu’il en soit, l’hôtelier m’a apporté gracieusement avec mon lait chaud deux petites parts de gâteaux qui sont très bien passées ;-)


A 9h30, j’étais dans ma C3 de service pour partir vers de nouvelles aventures, toujours vers l’ouest, avec pour but de visiter Saint Jacques de Compostelle.
Comme j’avais de la marge, en passant devant un panneau indiquant le Castelo de Pambre ( près de Palas de Rei ), je me suis rappelée que je l’avais tout d’abord mis au programme puis retiré, car il était un peu à l’écart, donc j’y suis quand même allée ! Ça m’a permis d’entrer dans la campagne galicienne profonde et de découvrir un nouveau type d’horréos, cette fois-ci en briques rouges trouées.
J’ai traversé une forêt d’eucalyptus aux troncs dont l’écorce tombait en lambeaux ( a priori normal pour des eucalyptus ) et je suis tombée sur une vue plongeante sur le château.
Petit chemin crapoteux pour y arriver, je me gare comme je peux devant le château, il n’y a pas un chat malgré l’heure ( 11h15 ) alors que l’affiche sur la porte parle d’une ouverture à 11h. Pas grave, je n’avais pas spécialement dans l’idée de le visiter, juste d’en faire le tour si possible pour quelques photos.
J’ai à peine commencé qu’une voiture se gare pas loin de la mienne, et une jeune femme en descend en s’excusant du retard ! Elle ouvre la porte et m’invite à rentrer, et à peine dans la cour du château ( sans avoir rien payé ), elle m’explique sommairement en anglais l’histoire des lieux. Puis elle repart vers son petit bureau et revient avec une brochure en anglais, s’excusant de ne pas en avoir en français, sympa !
Je fais donc mon tour du château en ruine, mais de l’intérieur des remparts cette fois, appréciant justement le côté abandonné ( si j’ai bien compris, il n’a été racheté par la région qu’il y a 3 ans et ils n’ont pas encore eu le temps ( ni l’argent ? ) de faire beaucoup de restauration ), les dalles en pierre tordues et moussues, la petite chapelle et… le grand horréo juste à côté !
En repassant devant la petite guitoune de la gardienne, je lui demande combien je lui dois : et bien en fait, c’est gratuit !! Super !


Castelo de Pambre

Castelo de Pambre

Castelo de Pambre

Castelo de Pambre

Castelo de Pambre


Castelo de Pambre

 Ah, petite anecdote, je ne sais plus si je vous l’ai déjà racontée : ayant envoyé quelques photos de mes vacances à ma tribu ces derniers jours ( avant l’Affaire Ubuntu ), et comme on y voyait ma voiture de location, certains moqueurs se sont empressés de me faire remarquer que ça n’était pas du tout une C3, comme je le croyais depuis le début, mais une…Opel Corsa !!
On reconnaît bien là la motarde pure et dure qui n’y connaît rien en voiture : j’ai cru entendre à l’aéroport l’employée me dire qu’elle me confiait une C3 et à partir de là, je n’ai plus cherché à comprendre, pour moi, je roulais en Citroën ;-)
Je repense à cette anecdote car en rentrant dans la voiture pour repartir, j’ai vu que sur le « marchepied » métallique ( quand je vous disais que je n’y connaissais rien ! Je ne sais pas comment s’appelle ce rebord situé sous la portière !? ) était marqué en gros « OPEL »…et c’est bien connu, les Opel C3 ;-//
Bref, continuation de balade dans la Galice profonde, horréos en briques, forêts d’eucalyptus, champ de choux, feuilles mortes sur les petites routes…


Galice

Galice

Eucalyptus

Champ de choux

route galicienne

Galice   


















Ah, tiens, une caractéristique du coin, pas encore rencontrée depuis mon arrivée : par ici, certains prés sont entourées de pierres plates fichées verticalement dans la terre pour les délimiter, ça change des haies et des arbres…

Galice

Galice

Je retombe sur l’axe Lugo/Saint-Jacques de Compostelle et ça y est, on voit qu’on se rapproche, je vois cette fois pas mal de pèlerins, enfin ! La plupart sont super équipés, bonnes chaussures, guêtres, sac de protection enfilé sur leur sac-à-dos contre la pluie ( effectivement, aujourd’hui, il fait bien gris, même s’il ne pleut pas… )



Pélerins en route vers St Jacques...
 Arrivée dans un petit bourg, je vois un pèlerin en train de regarder la vitrine d’une boutique « todo para el peregrino », c’est trop tentant, je me gare dès que je peux pour faire une photo !

Pélerin à Arca

En approchant de la boutique, je vois un mannequin avec tout l’attirail du parfait pèlerin : cape, coquille St Jacques au chapeau et bâton et un panneau « FOTO 1€  »  et je trouve que l’idée est excellente ! Pour 1€ je vais pouvoir envoyer une photo de moi en pèlerine ;-), c’est pas cher payé le souvenir!
En plus, la dame de la boutique est très gentille ( très causeuse même si c’est en espagnol et que je lui ai dit que je ne comprenais pas ;-) ), elle m’aide à m’habiller, me met le chapeau et  tend le bâton, et quand je lui demande si elle veut bien me prendre en photo, elle s’exclame qu’elle n’est pas douée pour ça, qu’il serait plus prudent de demander à  quelqu’un d’autre ! Elle va donc appeler à l’aide une passante ( qu’a priori elle connaît ) qui s’applique à faire mon portrait. Pour plus de sûreté, elle s’apprête à faire une autre photo mais arrête son geste, demandant à la boutiquière si ça ne va pas coûter plus cher ! La dame s’exclame en riant que pour 1€, on peut faire toutes les photos qu’on veut, quand même, il ne faut pas exagérer ( enfin, j’ai déduit ça de son rire et de ses gestes ! )
J’ai donc eu droit à un doublon, heureusement car sur la première, on voyait largement mon jeans, ce que la vendeuse, qui avait l’œil, a soigneusement corrigé avant la 2ème photo !


Pélerine ;-))


Bref, tout cela était tellement sympathique que je me suis dit que si je devais faire qq achats sur le thème de St J de C, pourquoi pas le faire dans cette boutique, encore loin des marchands du temple de St Jacques-même…
J’ai donc acheté quelques cartes, 2 T-shirts ( qui viendront se rajouter à ma grosse collection ), et des petits souvenirs dont un pour ma sœur Anne qui a fait une partie des chemins de St Jacques de Compostelle, respect à elle !
Comme j’ai un petit creux ( il est maintenant 13h passées ) et que la cafeteria  ( qui veut généralement dire bar-pâtisserie ) en face de la boutique a l’air bien accueillante,

http://www.parrilladache.es/cafeteria-che-4.html ( ah ben en retrouvant la boutique, ça me donne le nom du village : Arca ! )

 je vais m’y prendre un jus d’orange fraîchement pressée, 2 petits choux à la crème et une mini tartelette feuilletée qui feront mon déjeuner !

Cafeteria Che 4

Je repars ensuire d’Arca et 10mn à peine après, me voilà arrivée à ma chouette Chambre d’Hôtes le Pazo Xan Xordo, où j’ai prévenu que j’arriverais en début de PM ( il est 13h30 ! )


Pazo Xan Xordo

Pazo Xan Xordo

Pazo Xan Xordo

Pazo Xan Xordo

Pazo Xan Xordo















Une fois installée dans ma belle chambre,

ma chambre au Pazo Xan Xordo


 peu après 14h je pars vers St Jacques de Compostelle, situé à 7 ou 8 km de la CH, sous une grisaille peu engageante.
Mon brave GPS m’amène soigneusement au parking souterrain choisi sur le GVM ( Plaza Galicia )
Après avoir remonté une très belle rue pleine d’arcades « à la bolognaise » ( Bologne étant pour moi une référence en matière de rues à arcades ! ) nommée rùa do Vilar, j’arrive à l’immense cathédrale  par la Praza das Praterias sous une fine bruine.

Saint Jacques de Compostelle


Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle

Pélerin de St Jacques

Saint Jacques de Compostelle



Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle















 Photographiant à tout va, j’en fait doucement le tour, côtoyant quelques pèlerins à pied mais aussi à vélo. Sous un passage une jeune femme joue de la cornemuse pour les passants : n’oublions pas que nous sommes dans une région celte !

Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle




Et j’arrive à la grande place où se trouve l’entrée principale de la cathédrale, la praza do obradoiro.
Mais avant d’y entrer, je photographie un beau bâtiment sur la droite, l’Hôtel des Rois Catholiques. Quand je découvre près de sa majestueuse entrée toute en sculptures le symbole des Paradores, mon sang ne fait qu’un tour : c’est le fameux Parador de Saint Jacques de Compostelle, celui à watt mille euros la nuit ( enfin, au moins quelques centaines ;-) ), celui dans lequel il faut que je boive un coup, à défaut d’y pouvoir dormir ;-)
Et puis ça me fera une pause avant la visite de la cathédrale.
En plus d’y siroter mon « cortado », je profite de leur wifi gratuit pour envoyer quelques photos par mail histoire de donner de mes nouvelles.


Parador de Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle

Saint Jacques de Compostelle



Parador de Saint Jacques de Compostelle



En ressortant je prends bien sûr plein de photos de la cathédrale et des beaux bâtiments qui l’entourent,


Saint Jacques de Compostelle
 puis je rentre dans le Saint des Saints, Saint Jacques de Compostelle n’étant rien moins que « la troisième plus grande ville de pèlerinage au monde après Jerusalem et Rome », dixit le GVM !
Que dire, à part que c’est immense, que l’autel et quelques chapelles sont très chargés en dorures… les photos seront plus parlantes !
Je descends à la crypte où je vois la sépulture de Saint Jacques. Ca fait quand même quelque chose de se dire qu’on contemple la dépouille d’un des douze apôtres !
Après avoir feuilleté le GVM pour voir si j’ai rien oublié d’important dans ma visite, je m’aperçois qu’à l’entrée, je suis passée sous le fameux Porche de la Gloire ( Portico de la Gloria ) sans le remarquer, ce dont j’ai franchement honte, car c’est une des parties remarquables de la cathédrale !
Mais en fait, ça n’était pas de ma faute ! Il est complètement camouflé sous des échafaudages, car en pleine restauration ! C’était donc normal que je ne me sois pas extasiée sur des tubulures d’échafaudages ;-)
Ca me permet quand même de voir la statue de Saint Jacques assis avant de ressortir sur la place principale, où il ne bruine plus.

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle















Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle
Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle


Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle


Je sens même venir un soupçon de soleil, donc je patiente quelques minutes pour réussir à avoir enfin une photo de la cathédrale sous un pâle soleil, mais soleil quand même!

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle

Miracle! Du soleil!! St Jacques de Compostelle



















Après quelques photos du cloître d’une université toute proche, j’emprunte la rua do Franco, qui est une parallèle à la rua do Vilar prise à l’aller, et qui est aussi très jolie et est « spécialisée » dans les… restaurants !

Rua do Franco Saint jacques de Compostelle

Rua do Franco Saint jacques de Compostelle


Bien que n’ayant mangé que 3 mini pâtisseries en guise de pdj, n’ai pas assez faim pour un vrai déjeuner donc j’opte pour un arrêt à la Taberna do Bispo car elle a une longue vitrine bien nette ( c’est pas toujours le cas… ) remplie de tapas plus alléchantes les unes que les autres !
L’avantage des vitrines de tapas, c’est que même si on ne parle pas la langue, on peut montrer du doigt ce qu’on veut et ça n’est pas impoli ;-)
Je choisis donc 5 tapas variées ( jambon ( iberico J ), saucisson, croquette de morue, saumon fumé, mixture de poissons et fruits de mer… ) que j’accompagne d’un verre de vin rouge.
Et l’appétit venant en mangeant ( les tapas étaient excellentes ! ), je m’autorise encore deux autres tapas avant de demander l’addition, très raisonnable, qui s’élève à 12,35€ pour tout ça ! Et je suis largement calée !
Si un jour vous avez un petit creux dans la rua do Franco, vous pouvez aller les yeux fermés à la Taberna do Bispo, je vous la recommande ! En plus, les serveurs sont sympas !
Ah, ils ont un site web, ça ne m’étonne pas :


Revoir les couteaux en vitrine me fait regretter de ne pas en avoir demandé : je ne sais pas s’il les servent crus, comme les huîtres, ou s’ils les cuisinent à la demande…


Taberna do Bispo, St Jacques de Compostelle

Taberna do Bispo, St Jacques de Compostelle

Taberna do Bispo, St Jacques de Compostelle















 D’ailleurs un peu plus loin dans la rue, je vois des vitrines pleines de fruits de mer, dont des pousses-pieds ( percebes ), crustacés à la forme bizarre, venant de la côte pas loin, que je n’ai pas goûtés ( je me demande si ça n’est pas ça que j’avais mangé en Martinique l’année dernière ? )

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pouce-pied
 
Par contre, la vision des poulpes, autre grande spécialité du coin ( il existe même des restaurants spécialisés, les "pulperias"! ), me donnerait plutôt envie de…enfin bref, elle ne m’attire pas du tout ;-)

Rua do Franco Saint jacques de Compostelle

Rua do Franco Saint jacques de Compostelle

Rua do Franco Saint jacques de Compostelle















Je reprends ensuite la voiture ( parking pas cher, dans les 3€, de mémoire ) pour rentrer faire une pause dans ma charmante chambre d’hôtes à quelques kilomètres de là.
Après une bonne douche et quelques réponses à des mails, je ressors vers 21h30 pour aller manger dans un des restaurants conseillés dans le book de la CH, le Ruta Jacobea.

http://www.rjacobea.com/index.php?sec=restaurante

J’y commande une salade « terre-mer »  composée de poissons et fruits de mer ( saumon fumé, thon, moules, crevettes et originaux alevins d’anguilles mais auxquels je ne trouve guère de goût ! ) avec, pour la partie terre, de la salade verte, de l’endive et du chou rouge ;-), qui s’avère énorme !
Mais c’est trop tard, j’ai aussi commandé une entrecôte au fromage Arzùa, heureusement que je n’avais mangé « que quelques tapas » au déjeuner ;-)
Je délaisse volontiers les frites pour manger les  2 asperges, la tomate et le demi-cèpe qui allaient avec !
Comme dirait Gilles, après ça, je pouvais aller au lit sans souper, et c’est ce que j’ai fait ;-) 

Restaurant Ruta Jacobea

Restaurant Ruta Jacobea

Restaurant Ruta Jacobea

Restaurant Ruta Jacobea

En m’installant dans mon beau lit à baldaquin, je découvre que sur les pierres apparentes du mur à la tête du lit sont posées en équilibre des tas de petites pièces d’1, 2 ou 5cts !!

Ma tête de lit à Xan Xordo


Je ne connais pas cette coutume mais c’est avec un grand plaisir que j’y participe en y mettant moi aussi mon écot :-) et je m’endors du sommeil du juste.

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