lundi 18 février 2013

Mercredi 21 novembre : à la pêche aux moules-moules-moules...



Mercredi 21 novembre

Comme le pdj ( 6€ ) n’est pas compris dans le prix de ma chambre ( 40€ ), je préfère ne pas le prendre et ça me permet de partir dès 8h30, par 5,5° ! Mais je m’en fiche, je suis en voiture ;-)
Je fais une pause pas loin de ma CH dans une cafétéria où je me régale, en plus de mon habituel Nescafé au lait, d’un lot de 6 délicieux petits churros tous frais, pour une misère !

Petit-déj aux churros ;-)


En repartant, le ciel est bien bleu, mais je rencontre de beaux bancs de brume sur l’autoroute.



Espagne du Nord-ouest

Espagne du Nord-ouest

Espagne du Nord-ouest


Je passe à la hauteur de Saint-Jacques de Compostelle, mais comme j’ai bien sillonné son centre ancien hier, je continue ma route en direction de la côte, toujours accompagnée d’écharpes de brume de-ci de-là dans les vallées.
Après avoir traversé le rio Tambre et Serra de Outes dans le brouillard, je découvre enfin la côte :-)
Soudain, à l’horizon, je vois des centaines de bateaux, une quantité incroyable que je ne me rappelle pas avoir jamais vue avant en mer ( je veux dire pas à quai ) !
J’improvise en prenant une petite route qui, d’après le GPS, m’approchera encore plus du bord de l’eau et me voilà à photographier une hallucinante flotte de petits bateaux pleins de pêcheurs ! Mais qu’est-ce qu’il se passe pour qu’il y en ait tant ?! Au début j’avais pensé à une fête, mais on est en semaine, souvent les fêtes se font le WE, et plutôt aux beaux jours qu’en plein mois de novembre !
Et puis quand j’ai vu, grâce au zoom de mon APN, que tous ces pêcheurs s’agitaient dans leurs bateaux, je n’ai pu que supposer qu’ils ne faisaient que…pêcher ;-)
Le nombre des bateaux était quand même vraiment étonnant !
En plus, avec toujours une brume dans le fond, ça fait un peu irréel !
Bon, là, je vous mets une série de photos parce que j'ai vraiment aimé ce moment! 

Environs de Porto do Freixo

Environs de Porto do Freixo

Environs de Porto do Freixo

Environs de Porto do Freixo

Environs de Porto do Freixo

Environs de Porto do Freixo

Environs de Porto do Freixo

Environs de Porto do Freixo

Environs de Porto do Freixo
















Je repars et m’arrête un peu plus loin dans ce qui est de toute évidence le port d’où sont partis ces nuées de bateaux : d’ailleurs le parking est complètement bondé, je ne dois la chance de trouver un petite place qu’à Madame Bonnétoile !
Sur un quai, en plein soleil, un beau gros bateau de pêche, nettement plus gros que ceux que j’ai photographié juste avant.
Dans ses entrailles ( bien ouvertes, je vois bien ! ) 3 marins pêcheurs en train de trier quelque chose qui sort d’un « tapis roulant » lui-même alimenté par un gros bac placé au-dessus ( oups, je ne connais aucun terme technique concernant ce métier ! ) A l’arrière du bateau, une grue au bout de laquelle se trouve un énorme panier métallique en forme d’entonnoir.
Euh, bon, au diable mes descriptions, ça sera bien plus parlant sur les photos ;-)
Les pêcheurs sont tous contents que je les prenne en photo en plein boulot, ça fait plaisir de voir des gens souriant dans leur travail ;-)
Le capitaine est sur le quai, près de son bateau, et j’échange quelques mots en anglais avec lui ( il parle nettement mieux que moi, bon OK, les mauvaises langues diront que ça n’est pas difficile, mais quand même, les espagnols « anglophones » rencontrés jusqu’à présent étaient à peu près de mon niveau, voire moins ! )
Il m’explique que ce que ses marins triaient et nettoyaient, c’était des moules, qu’ils élèvent un peu au large des côtes.
Il m’apprend également que les petits bateaux pêchent des « clams » ( palourdes ) ou plus précisément un coquillage qui leur ressemble fort mais dont il ne connaît pas le nom en anglais ( hélas, je n’ai pas retenu le mot espagnol qu’il m’a dit :-( ) C’est la pleine saison ( de mémoire d’octobre à avril ) et il estime à environ 450 les bateaux de sortie ce jour-là ( et c’est un jour « normal » ) !!!
Je le remercie chaleureusement d’avoir éclairci ce mystère pour moi, et il me répond joliment « it’s my pleasure », un gars vraiment sympathique :-)

Porto do Freixo

Porto do Freixo

Marins à Porto do Freixo

Porto do Freixo


Le tri des moules à Porto do Freixo

Le tri des moules à Porto do Freixo

Il remonte sur son bateau, se met aux commandes dans sa cabine de pilotage, et il manœuvre pour sortir du port…

Porto do Freixo
In extremis, trop tentée par l’aventure, je me jette à l’eau ( euh, au figuré, hein ! ) et lui crie « est-ce que je pourrais venir avec vous ? »
2 secondes de réflexion de sa part et il me questionne « vous avez combien de temps devant vous ? » Je n’avais pas pensé à la question et j’improvise « une heure ou deux ? »
Et le bateau qui était déjà en train de s’éloigner du quai fait machine avant ( puisqu’il reculait pour sortir du port ! ), se recolle au quai et je saute dedans, une sourire jusqu’aux oreilles, remerciant 10 fois le patron-pêcheur :-)
Les pêcheurs, ayant senti que le bateau revenait à quai, se penchent par-dessus le bastingage pour voir ce qu’il se passe : ah, OK, on embarque la dame photographe ! Et encore plein de sourires qui font vraiment chaud au cœur : au moins, je suis sûre de ne pas déranger ! 

Comme je monte sur le bateau au niveau des marins nettoyeurs de moules, je passe une porte pour aller les voir et les photographier sous toutes les coutures, avec leur consentement bien sûr !
Ils nettoient donc les moules qui arrivent sur le tapis roulant et les mettent dans des sacs.
Pendant que nous voguons vers la pleine mer, je monte voir le capitaine et discuter avec lui sur son métier, jusqu’à ce que nous arrivions ( en fait assez rapidement, ça n’est pas très loin du port ) aux plates-formes où sont rassemblées les moules qu’ils vont traiter dans la journée.

Je viens de découvrir sur internet que ces plates-formes s'appellent des bateas :

http://www.spain.info/fr_FR/reportajes/marinero_por_un_dia.html
 
Sue ces îles artificielles en bois, plein de goélands et de cormorans qui se dorent la pilule au soleil :- )
Avec la grue, le patron-pêcheur prend  un lot de filets remplis de moules et il les dépose dans le bateau.
Au revoir les plates-formes, on se dirige déjà à nouveau vers le port.
Ca me permet de voir d’un peu plus près toute cette flotte impressionnante de petits bateaux qui pêchent la palourde ! 
Une demie-heure à peine après avoir quitter la terre ferme, me revoici sur le plancher des vaches, photographiant les pêcheurs en train de déposer les filets de moules pris sur la plate-forme à l’arrière de la camionnette d’un poissonnier. Il y a litige sur le nombre de sacs rentrés, ils doivent en ressortir une bonne partie pour recommencer à tout compter, les marins râlent un peu de la contestation du poissonnier ( en plus, ils avaient raison sur la quantité ) mais ça reste bon enfant.

Le capitaine :-)

A bord du bateau ( Porto do Freixo )

Bateas ( et ses squatteurs ) près de Porto do Freixo

Bateas près de Porto do Freixo

Bateas près de Porto do Freixo

Porto do Freixo

Porto do Freixo

Près de Porto do Freixo

Près de Porto do Freixo

Porto do Freixo

Porto do Freixo

Débarquement des moules

Comme a priori le bateau va rester à quai pendant que les marins continuent à nettoyer leurs moules, je propose au patron de lui payer un coup dans le bar tout proche pour le remercier de m’avoir fait monter à bord.
Il accepte avec plaisir, mais hélas ne veut pas que j’invite aussi ses employés : ils doivent travailler ;-)
On boit tous les deux un grand crème, et après qu’il ait encore refusé que j’achète une bouteille d’alcool pour ses pêcheurs ( « je les remercierai de votre part, ça suffira ! » ), je repars vers de nouvelles aventures sous un magnifique ciel bleu !
Au fait, le port, c’était Porto do Freixo !
Je retombe sur une région pleine d’horréos en pierre qui ressemblent vraiment beaucoup aux « espigueiros » portugais.

Horréo

Horréo

Horréo
















Au phare de Larino, malgré le beau temps, la mer est très houleuse et je passe quelques minutes à admirer la force des vagues.

Espagne du Nord-ouest

Espagne du Nord-ouest

Espagne du Nord-ouest

Près du phare de Narigo

Phare de Narigo




















Comme j’avais pris soin, lors de la préparation, de noter sur mon GPS qu’il y avait pas loin deux villages qui possèdent les plus longs horréos de Galice ( et sans doute d’Espagne ), j’ai guetté les panneaux et ça m’a permis de suivre le fléchage pour l’horréo de Lira, que je n’aurais peut-être pas suivi sinon ( j’en ai vu tellement, des horréos ! Le panneau ne précise pas qu’il est très long ! ).  Je suis d’abord passée devant la belle église Santa Maria de Lira, photogénique sur un fond de mer bien bleue, et avec son cimetière typique dont certaines tombes sont recouvertes de coquilles Saint Jacques.

Eglise Santa Maria de Lira



Eglise Santa Maria de Lira

Eglise Santa Maria de Lira

Eglise Santa Maria de Lira

Vue depuis l'église Santa Maria de Lira

Tombe au cimetière de l'église Santa Maria de Lira

Cimetière de l'église Santa Maria de Lira

Eglise Santa Maria de Lira




















Juste au-dessus se tenait le fameux horréo de Lira, qui a été construit lors d’une compétition avec un autre village, Carnota, chacun essayant d’avoir le plus long des deux ! Il a quand même fallut quelques années, de 1779 à 1814, pour le construire !

Horréo de Lira

Horréo de Lira

Horréo de Lira

Horréo de Lira

vue sur l'église Santa Maria de Lira

vue sur l'église Santa Maria de Lira

Horréo de Lira

Retour sur la route principale où je vois toujours beaucoup d’horréos, moins longs mais certains bien jolis !
Mais j’arrive bientôt à Carnota, je recommence donc à guetter l’indication pour l’autre plus long horréo de Galice !
Celui-ci a été construit en deux phases, de 1760 à 1783.
Les panneaux d’information ne se prononcent pas quant à savoir lequel des deux est finalement le plus long !
Pour celui-là, le soleil était dans le bon sens pour les photos :-)

Horréo de Carnota

Horréo de Carnota

Horréo de Carnota

Horréo de Carnota




Horréo de Carnota

Quelques dizaines de champs de choux, d’horréos et de côtes déchiquetées et un peu sauvages plus tard,

Horréo en Galice

Horréo en Galice





"grelos" ou "verdura"? ;-)

Champs de choux et de cailloux ( et les hiboux? )

Concentration d'horréos en Galice

Les choux à la plage!

Horéo au toit de cailloux...

Horréos en Galice

Galice

Galice


Côte de Galice

Le cormoran se sèche les ailes au soleil...

Côte de Galice

Côte de Galice

















je décide de suivre un panneau qui indique un point de vue sur une cascade.
Elle est située à côté de la centrale hydroélectrique de Xallas, sur le rio du même nom.
Je ne regrette pas ma petite marche, sur un sentier très bien aménagé.
Un contemplateur de la cascade, qui ne m’avait pas entendue arriver, une fois le moment de surprise passé, accepte volontiers de me photographier devant.



Cascade de Xallas, Galice

Cascade de Xallas, Galice

Cascade de Xallas, Galice

Cascade de Xallas, Galice




Pas franchement bien cadré, mébon... ;-)


Vers 15h, pause déjeuner oubliable dans un petit village. En sortant, il fait toujours beau mais il y a quand même quelques nuages. Une borne me rappelle que je suis encore sur un des nombreux chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
Je continue à longer la belle côte et j’arrive au Cap Finisterre ( Cabo Fisterra ), sur lequel Wikipedia vous informera bien mieux que moi, notamment sur la raison qui fait que certains pèlerins poussent jusque là après être arrivés à Saint Jacques.


Mais je peux bien sûr vous offrir quelques photos de l’endroit, dont la petite sculpture de chaussure !


Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre


Cabo Fisterra!

Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre

Phare du Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre

Sculpture-chaussure au Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre

Cap Finisterre


Cap Finisterre
















Après avoir remonté le cap Finisterre par la côte, je suis rentrée un peu dans les terres pour arriver vers 18h à la Casa Castineira de Buituron ( encore une belle Chambre d’Hôtes rurale repérée avant le départ ! ) réservée la veille au soir par mail ( vive internet et le wifi ! )

http://www.casacastineira.es/en

L’endroit est superbe, une belle grande maison en pierre ( vieille de plus de 200 ans ), un intérieur rustique-chic avec une grande cheminée dans laquelle ronfle un feu de bois, un évier en pierre avec un puits à l’intérieur de la maison ( ! ), derrière la maison un pré bien vert où trône un bel horréo, vraiment le genre de Chambre d’hôtes que j’adore !  

A côté de la Casa Castineira

Parking de la Casa Castineira


Casa Castineira


Casa Castineira



Jardin de la Casa Castineira


Salon-veranda de la Casa Castineira


Casa Castineira

Casa Castineira

La Casa Castineira et son puits intérieur!

Casa Castineira

Une toute jeune femme ( une employée ? Je n’imagine pas que ce soit la propriétaire des lieux ) m’accueille chaleureusement et en anglais, et comme j’avais précisé quelles chambres je préfèrerais dans mon mail


elle propose de me les montrer toutes pour que je choisisse celle que je veux, trop gentille !
En fait, la première, au rdc ( N°3 ), est tellement belle que je ne vois pas l’intérêt de monter à l’étage voir les autres, d’autant plus qu’elle était la première dans mon hit-parade !
Encore un des avantages de voyager hors saison : on choisit exactement la chambre qu’on veut !


Ma chambre à la Casa Castineira

Ma chambre à la Casa Castineira

Seule ombre au tableau, le wifi est très faiblard dans ma chambre ( au grand étonnement l’hôtesse ), je m’installe donc dans le salon pour pianoter et rassurer ma tribu ;-)

Autre avantage, ils font Table d’Hôtes, je n’aurai donc pas à ressortir pour manger :- )
Je m’installe dans la salle à manger à 20h30, toute seule,  pour me régaler de leur menu N°2

  • Entrant homemade
  • First dish: Peppers stuffed with seafood
  • Second dish: Galician Beefsteak with mushroom cream and potato rolled.
  • Dessert surprise
  • Wine: Albariño or Mencia.
  • Water, soft drinks, coffee, tea and homemade liqueurs marc
Soit : une part de tortilla à la pomme de terre en amuse-bouche, suivie de poivrons farcis de fruits de mer et gratinés, d’un énorme steak parfaitement saignant et d’un flan. Le tout accompagné de vin rouge, d’une infusion et d’un petit remontant final !

Repas à la Casa Castineira

Repas à la Casa Castineira



Vers la fin du repas sont arrivés Monsieur et Madame les propriétaires et c’est là que j’ai découvert que la jeune femme était leur fille, celle-ci m’annonçant que son père ayant travaillé un peu en Suisse française, il parlait un peu ma langue ! Vue la façon dont elle m’a parfaitement reçue, elle est fin prête pour prendre la relève !
J’ai eu deux excellentes surprises en retournant à ma chambre : ma jeune hôtesse s'était débrouillée pour que le wifi refonctionne correctement, et elle avait déposé un plateau avec une mini-bouteille de Cavas ( champagne espagnol ), une flûte et quelques chocolats ! J’ai royalement fini ma journée en buvant mon champagne dans mon bain :- ) 

Cavas à la Casa Castineira :-))

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