lundi 20 février 2012

Jeudi 9 février : Ronda et Setenil de las Bodegas

Départ vers 9h20 du BBB direction Ronda, route que je commence à connaître ;-)

J'avais réglé le premier point GPS ( quelle invention de rêve, cet engin ! Il a transformé ma façon de me promener en vacances ! Plus à se casser la tête avec des cartes ni des plans, le rêve ! ) sur la



 sur les conseils du GDR, car il y avait un beau point de vue sur une partie du pont depuis la place ( et sur une plus grande partie du pont si on descendait un mega escalier, donc non ;-) )



 J'ai pu me garer sur la placette ( en cul de sac ) sans problème, j'étais quasi la seule. Photos des falaises sur lesquelles sont posées les maisons de la ville ( dont l'imposant parador ), et du pont, dont hélas, vue l'heure, une bonne partie était dans l'ombre.




C'est l'inconvénient de l'hiver : le soleil n'est jamais très haut dans le ciel, donc il faudrait pouvoir tout voir entre midi et 14h, grosso modo, pas facile ;-D

N'ayant pas réussi à trouver de places près du pont ( je suis quand même passée dessus deux fois en voiture ! ), j'ai laissé tombé et j'ai réglé sur le 2ème point GPS ( bon, celui-là, je l'ai rentré ce jour-là, en relisant le GDR; je ne l'avais quand même pas prévu dès ma prépa à HR ;-) ) : l'alimentacion ( surtout jambons et fromages, en fait ) Francisco Becerra, en prévision d'un éventuel pique-nique. Je me suis trouvé une place à 20m de là ( pas évident car Ronda est une vraie ville, pas un pueblo ! ) un peu à l'arrache, empiétant légèrement sur une sortie de garage, mais à peine, grâce à la brave petite Panda :o)
De toute façon, je n'en avais pas pour longtemps.
Euh, il y avait quand même plein de clientes, et qui discutaient le bout de gras entre elles et avec une vendeuse, je me suis dit que ça allait être plus long que prévu, et je pensais à ma Panda qui dépassait un peu...

Je n'ai pas compris pourquoi, le vieux monsieur qui était a priori le patron, malgré mes gestes de dénégation en montrant les dames avant moi, a haussé les épaules en insistant pour savoir ce que je voulais... Bon, eh bien...du jamon, ça sera parfait !

Hop, quelques tranches plus tard, enveloppé, c'est pesé et payé, et pas cher : 1,50€ ! « Au revoir m'sieur-dames », je fonce à la voiture : une grosse BMW était en train de sortir prudemment le nez du garage. Lâchement, j'ai freiné mon élan et j'ai levé le nez en bonne touriste, c'est tout juste si je ne sifflotais pas d'un air innocent, attendant que la « grosse berline allemande » soit partie pour reprendre possession de ma petite italienne, pour ne pas encourir les foudres du conducteur qui a dû un peu manœuvrer pour sortir. Bon, rien à dire, en fait : elle a pu sortir sans problème o:-)

Ensuite direction Setenil de las Bodegas, 4 lignes dans le GDR, et pourtant, c'est le village le plus original qu'il m'ait été donné de voir durant mon séjour en Andalousie ( bon, si on excepte la couleur bleue de Juzcar ;-) ) une très grande partie de ce grand village est constituée de maisons semi-troglodytes ( je veux dire par là qu'une partie de la maison est « construite », l'autre installée dans un creux de la roche )

Bon, je cite le GDR : « village un peu étrange dont le cœur est blotti dans un canyon creusé par le rio Trejo. Habitations troglodytiques creusés dans le roc et dont la falaise en surplomb constitue le toit » ( euh, en fait, pour moi, c'est redondant : ce qu'ils expliquent, c'est la définition même d'une habitation troglo, non? ! )

« Circulation très difficile en voiture car la largeur des ruelles n'excède que de quelques centimètres celle des rétroviseurs. Il vaut mieux se garer hors du village sous peine de devoir se payer une nouvelle peinture » Aglups.

En fait, j'avais traversé la ville dans sa partie« normale » et j'ai failli louper l'attraction, quand j'ai vu une dame et un balayeur accoudés à une balustrade qui avait l'air de donner sur quelque chose de sympa en contre-bas ( il y a des balustrades, comme ça, on les « sent » bien ;-D )

Hiiiiiiiiii, freinage, je me gare ( qui a dit « un peu à l'arrache, comme d'hab' » ??! ) et je vais voir. C'est là que j'aperçois en contre-bas les quelques bars et restos purement troglodytes, pas semi ( juste un mur vertical, le reste, c'est la grotte ) dont parlait le GDR dans ses «bonnes adresses ».*



Bon, je trouvais ça sympa, mais 3-4 cafés troglo qui se battent en duel le long d'une rivière encaissée, ça n'est pas hyper exceptionnel.

C'est là qu'intervient le sympathique balayeur, qui me fait comprendre par force gestes qu'il faut que je retourne me garer en-bas, il m'explique le chemin à prendre, il me dit que c'est très beau, que je vais aimer...

Bon, soit, je suis là pour visiter, je vais aller boire un coup dans un de ces cafés troglo, faire quelques photos et je poursuivrai mon chemin. Il n'y a qd mm que 4 lignes dans le GDR, faut pas exagérer ;-)

Ben mon colon !!! Heureusement que j'ai suivi les conseils du balayeur ( facétieux : j'ai vu dans mes rétros, quand je repartais, qu'il se mettait en plein milieu de la route pour balayer un mégot imaginaire...et bloquer par la même occasion un de ses copains qui arrivait en voiture ;-) )

Une fois garée à quelques pas des cafés, j'ai découvert en fait tout un monde troglo ! Je n'en avais jamais vu autant au même endroit ! Il y avait même une rue qui passait sous la falaise, rue TRÈS étroite, je confirme ! Et il y avait des habitations ( et commerces ) troglo tout du long du canyon, sur des centaines de mètres ! SUPERBE ! Après, cette rue « sous la falaise » devient normale, avec des maisons « normales » mais très jolies, toujours dans le style « pueblo blanco », avec de jolis balcons en fer forgé ; ça grimpe, ça grimpe, je n'en finis pas de découvrir ce joli village, que je croyais ne rassembler que quelques cafés troglo : on est loin du compte! Je m'arrête dans une pharmacie pour m'acheter du baume réparateur pour mes lèvres qui, avec le froid de l'altitude ( bon, je sais, pour vous, en ce moment, 6-7°, c'est la grosse chaleur, mais avec le vent qui souffle fort, ça m'a bouffé les lèvres, elles sont carrément à vif ! ) souffrent ! Je continue à grimper dur et j'arrive à une adorable petite placette, elle aussi collée à une falaise donc avec encore et toujours des maisons ( beaucoup de bars et restos ! ) troglo ! Je ne résiste pas à l'appel d'une table de bar au soleil sur cette petite place et je bois mon "cortado" habituel, savourant cette belle journée, ce beau village, cette belle placette ( avec, au-dessus de la falaise, un château ! )

Bon, allez, une série de photos :










































 Cet arrêt me permet aussi, grâce à un groupe de tamaloues ( oui, que des femmes ;-) ) qui s'y faufile derrière leur guide, de comprendre que le petit mètre de passage entre les tables de la « terrasse » ( en fait, le trottoir ! ) du restau en face de moi est en fait un accès à une autre ruelle ( calle Herreria ) de maisons troglo ( quand je vous disais qu'il y en avait plein !! ), que j'ai donc été visiter après ma pause café ( prenant mon temps pour éviter de rattraper les bruyantes tamaloues )

Cette ruelle en escaliers donnait sur d'autres ruelles troglo, je m'y perdais, j'ai fait un grand tour, passant et repassant des ponts, jusqu'à ce que je me dise enfin « ah ! Là, je suis déjà venue » et que je retrouve mon chemin jusqu'à la voiture !

Encore une série de photos, car je trouve ce village exceptionnel!























Juste avant, je suis repassée dans la rue-tunnel où j'ai fait un arrêt dans une épicerie fine, où j'ai acheté un saucisson et une bouteille de vin du coin, pour compléter le pique-nique !

Je ne me lasse pas, j'espère que vous non plus :









C'était vraiment un village superbe, aussi original que beau, je ne comprends pas que le GDR n'en fasse pas plus grand cas !

Hélas, en repartant par la route « du dessus », que j'avais empruntée avant de tomber sur le balayeur et de faire demi-tour, j'ai mal interprété ce que me disait le GPS et je me suis engouffrée dans une rue...qui retombait au cœur du village que je venais de visiter à pied, et qui, comme le GDR le disait, était une horreur niveau largeur des ruelles :-/ En fait, je suis d'abord tombée sur la placette du haut qui, aberration totale, est soi-disant à double sens ce qui est impossible dans la pratique, ce qui fait que j'ai été « forcée » de suivre le mouvement, ne pouvant pas tourner à gauche comme je le voulais, et je me suis retrouvée dans la ruelle du début de mon périple pédestre, celle qui est à moitié en tunnel. Bien sûr, dès que j'ai vu la bévue que j'avais commise, je me suis arrêtée en pleine rue ( pas de risque de surprendre, on roule à 2 à l'heure dans ces rues ) et j'ai replié mes deux rétros en prévision des galères à venir :-/// Et je me suis dit « tu as une Panda, tu vois plein d'autochtones circuler en 4X4 dans ces rues, tu vas y arriver! » Et J'y suis arrivée, la preuve : je suis toujours vivante et je vous en parle ;-D

Là, la voiture est garée!

















Mais quand on voit l'état des voitures des autochtones ( bien rayées de partout ), c'est normal de s'inquiéter de l'état dans lequel on risque de rendre sa voiture de location ! Mais en fait ( je touche du bois, je la rends demain ! ), je n'ai jamais frotté où que ce soit. Certes, ça m'a pris plus de temps que les gens du coins qui foncent, mais j'y suis arrivée :o)))

Outch, presque 22h, et je n'en suis qu'à ma deuxième ville de la journée de jeudi, quelle misère ! Bon, ben tant pis, je vais déjà vous envoyer ça ( je l'ai rédigé dans ma chambre, je vais ressortir pour aller à la réception l'envoyer via le WiFi ) et on verra une autre fois pour la suite !

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