dimanche 19 février 2012

Mardi 7 février, les villages blancs et le village bleu ;-)



Réveil à 8h, trop fatiguée, j'ai décidé de re-signer pour 1/2h... trop tard, j'étais réveillée, au bout d'1/4h j'étais debout !

Douche, petit-déjeuner et en route vers de nouvelles aventures !

Mais au fait, lesquelles ? Je n'arrivais pas à me décider entre le RB vers Ronda et le lac de chais-pu-koi et celui des villages blancs... Pas grave, ces deux RB ont les 30 premiers km communs, roulons et on décidera plus tard !

En route, je vois un très flashy panneau invitant les motards à faire attention à ne pas arriver trop vite sur les voitures qui les précèdent ;-) 

 

Quelques kilomètres avant la bifurcation fatidique, après être bien montée en altitude ( col à 1120m environ ; l'air est frais, il y a même des flaques gelées à l'ombre des sapins, sur un parking! ), ma décision est prise, ce sera les pueblos blancos !

Juste après, je vois un monsieur qui fait du stop. Je m'arrête en espérant qu'il ne va pas vers Ronda, car je quitte cette direction dans 4 km !

Ouf, non, heureusement, il va juste à la « venta » un peu plus loin. Je comprends aussi qu'il me dit qu'il fait « frio », j'acquiesce, et j'arrive à lui expliquer que je vais faire des photos au « pueblo dos pitufos », le village des schtroumpfs ( entièrement peint en bleu pour les besoin du film ! ) Il connait bien et me confirme que la café où il va est juste un peu avant la bifurcation, ça va :o)

Il me propose même, pour me remercier du petit bout de chemin ( donc moins de 4 km, mais à pieds, et quand il fait « frio », c'est appréciable ! ) de me payer un café. Ca me va très bien et j'accepte avec plaisir.

Sur place, il connait à peu près tout le monde, patron et clients et il est tout content d'expliquer que je l'ai pris en stop et que je vais voir le village des pitufos ;-))

Nous prenons chacun un cortado et lui, en plein, une grosse tranche de pain qu'il fait passer avec toutes sortes de patés posés sur le comptoir. Je décline, sortant depuis peu de mon copieux « desayuno »

Comme ça a l'air d'être un homme sympathique et simple, je me permets de lui demander s'il est d'accord pour que le patron nous prenne en photo tous les deux, cette fois c'est lui qui ne se fait pas prier. Je prends soin de relever mon flash au cas où ça serait nécessaire, hélas, je n'ai pas eu le tps de comprendre que nous allions être à contre-jour : le flash ne se déclenche donc pas, mais nous sommes « sombres » :-/ Tant pis, je ne vais pas demander à la refaire, ça suffira pour le souvenir!



Je repars en le remerciant pour le café, et reprenant la route, je bifurque à gauche sur la route qui comporte plein de villages blancs...et THE bleu !

Le premier village est Cartajima ( pratique, à l'entrée de chaque village, il y a une belle pancarte en azulejos ( dit-on comme ça aussi en Espagne ? ) avec le nom et un plan de la zone alentour, plus joli à photographier ( pour me rappeler de chaque nom de village! ) qu'un bête panneau d'entrée d'agglomération classique !


Ce que j'ai surtout apprécié dans ce village, c'est le beau petit cimetière bien blanc, à l'entrée du village, entouré de montagnes et de calme. Bon, l'église aussi est mignonne.













Le village suivant est déjà



le fameux village bleu des schtroumpfs,

 http://www.americas-fr.com/tourisme/coup-de-coeur/juzcar-le-premier-village-schtroumpf-10694.html

dont Jack m'a parlé très peu de temps avant mon départ, et dont je n'avais rien lu dans le GDR ( sûrement trop vieux ! ). 
Pour l'anecdote, après le film, il devait être repeint ( le village, pas Jack ;-) ) dans son blanc d'origine, mais les villageois, constatant le fort accroissement des touristes de par cette singularité sur les autres villages, ont voté pour qu'il reste bleu !

 http://www.gizmodo.fr/2011/12/20/ce-village-restera-bleu-a-cause-des-schtroumpfs.html ( sur ce site, belles photos dont je suis jalouse )

Ils ont bien eu raison, c'est très original, c'est un beau bleu et ça les démarque vraiment des autres villages andalous ! 






















Peu après m'être garée j'ai vu une voiture de belges qui arrivait, ils avaient les yeux ébahis car ils n'étaient pas au courant de l'affaire ( à peu de choses près, si Jack ne m'en avait pas parlé, j'aurais été comme eux car j'y serais passée, puisqu'il est sur la route des autres villages que j'avais repérés ! ) Une fois garés, je leur ai expliqué et j'ai continué ma balade dans les rues bleues. Je me suis ensuite posée pour un "cortado", ils m'ont rejointe et on s'est mutuellement pris en photo à la terrasse du bar bleu avec des dessins de schtroumpfs sur la façade.






Ah, à ce propos, j'ai été un peu déçue, en arrivant dans le village, de voir des dessins de divers schtroumpfs, de Gargamel et de son chat vraiment mal dessinés ( sans doute faits après le film, je ne pense pas que la production aurait fait de si mauvais dessins ! ) Heureusement, il y avait d'autres murs avec des vrais schtroumpfs, de la main de Péyo ( enfin...fidèlement reproduits ! ), mais hélas...tous les mêmes, dommage :-/



















J'ai continué à écumer les rues de ce village original : même l'église et les murs ( extérieurs ) du cimetière sont en bleu.


 













 J'ai presque été étonnée quand j'ai vu, tranquillement installé sur le rebord d'une fenêtre, un chat...blanc ;-)






J'ai aussi pris en photo la mairie : je l'ai reconnue, avec son blason sculpté dans une pierre : elle servait de toile de fond à l'interview du maire ( au sujet bien sûr de la peinture de tout le village en bleu ) dans une vidéo vue avec Jack avant de partir !



Juste avant de récupérer la Panda, je suis tombée sur la fameuse maison blanche de la seule personne de tout le village qui a catégoriquement refusé de laisser repeindre sa maison en bleu !



Allez, encore quelques photos de ce village original :





Creusée par ma longue balade à pied dans ce village pas comme les autres, un tout petit peu plus loin, voyant une zone de pique-nique, j'y ai fait une petite halte pour manger le jamon iberico que j'avais acheté la veille dans une boutique à côté de la location de ma voiture. Et devinez sur quoi donnait le point de vue de l'aire de pique-nique ? Sur le village bleu, bien sûr !




J'avoue que



 le village blanc suivant, m'a paru bien fade et je n'y ai pris que quelques photos ;-) 




 

Ensuite je suis passée devant un champ plein de petits cochons rigolos, mais qui se sont enfuis à mon approche, j'ai dû zoomer pour les photographier !




Passage ensuite à

autre village blanc avec de beaux citronniers chargés de fruits, une église en briques, quelques belles ruelles pentues et toits typiques, encore un tour à pieds bien sympa mais aussi bien fatigant! 




































































Puis continuation dans la montagne, de plus en plus rocailleuse au fil de l'altitude qui grimpe ( je dirais arbres jusqu'à 8-900m environ puis roche ensuite )






Pour changer des cochons, troupeau de moutons ( je me demande ce qu'ils pouvaient trouver à manger, les pauvres ! ). Un peu plus loin...des chevaux ! J'ai fait un pack « animaux domestiques », là !



Si, si, il y a des chevaux sur cette photo ;-)
















Petite remarque sur les points de vue : les « « « parkings » » » où on se gare pour faire des photos ne sont quasiment jamais aménagés, on y a juste déversé quelques tonnes de graviers qu'on a vaguement aplanis, même pas à la hauteur du goudron de la route ce qui fait qu'il y a souvent une 15aine de cm de dénivelé brut, et à chaque fois j'avais peur d'abîmer le bas de caisse de la Panda :-/ A moto, je n'y aurais pas mis les roues !!!

Heureusement, de tps en tps ( très rarement ) il y a de super « miradores » aménagés et alors là, c'est l'inverse : vraie route d'accès, interdite d'accès du côté opposé de la chaussée, mais pour ne pas faire de jaloux, qq centaines de mètres plus loin, il y a une autre petite route en demi-cercle ( avec « stop » et tout et tout ) pour pouvoir faire demi-tour et revenir au mirador d'avant !!!

J'aurais préféré des aménagements plus simples, mais qu'il y en ait plus souvent ;-)

Rapide passage à Atajate où j'ai vu un petit cochon ( une petite cochonne ? ) égarée dans les rues :-/




Pause café à la venta la Solana et je continue ma route, commençant à être un peu fatiguée par mes longues « marches » dans les villages blancs.

Arrêt à Benadalid pour photographier les paysages alentours, sa fontaine, son petit castillo.








J'arrive ensuite à
 

 où je dois bifurquer pour aller encore visiter deux petits villages en-dehors de la route, Jubrique et Genalguacil. Mais d'abord, je cherche une pharmacie car je viens de m'apercevoir que le gros bouton sur le mollet, que j'ai depuis des années, a décidé de « s'envenimer » : une croûte s'est formée, et quand je soulève la jambe de mon jean pour voir ce qui me fait mal, la croûte tombe et...je vous passe les détails mais c'est moyennement beau à voir : j'aimerais mettre un pansement dessus !

Je fais donc la grossière erreur de m'enfiler vers une placette car j'ai vu un fléchage de pharmacie. La placette est jolie, avec ses orangers,



 mais ensuite, c'est l'enfer : rue hyper étroite ( bon, en plus, elle est en sens unique, mais ça ne change rien : je n'aurais pas la place de faire demi-tour pour repartir de ce piège ! ), je suis obligée de replier mes deux rétros pour passer hyper limite, d'abord entre les voitures garées et le mur, puis entre les murs des maisons tellement la rue se referme :-/ C'est au point que je m'arrête pour aller en reconnaissance à pieds pour voir si je peux vraiment continuer ! Euh...moui, peut-être, en fermant les yeux et en priant le ciel ;-))



Bref, je finis par passer, hyper tressée, et j'aboutis à la sortie du village...sans avoir vu la pharmacie ! C'était bien la peine ;-D

Mécaniquement, je suis le GPS qui me dirige vers les deux villages excentrés, quand je vois soudain mon heure d'arrivée prévue à l'hôtel ( sans les pauses, bien sûr ! ) : 19h30 !!! Avec encore 4 ou 5 villages que j'aurais voulu visiter, ça n'est évidemment pas envisageable ( il fait nuit vers 18h30, de mémoire ), donc je décide de zapper les deux villages en question, et je fais demi-tour  ( près d'un chêne-liège entaillé et de cactus )



Allez, courage, on y retourne!


 vers l'horrible Algatocin et ses ruelles Pandativores :-/// Heureusement, cette fois, j'évite les pires ruelles pour passer un peu sur le côté, et je stresse un peu moins ! De retour sur la route principale, je fais quelques km avant que le GPS me rappelle un nouveau détour que j'avais programmé : le village de Benarraba. Comme, contrairement aux deux précédents, celui-ci n'est qu'à 3 km de la route principale, j'accepte de suivre le GPS, ça ne fera un détour que de 6km...

Bon, à noter, celui-ci, j'aurais pu éviter d'y aller, ça sent la redite avec placette à orangers et pas grand-chose d'autre, plus la fatigue qui se fait sentir...






Retour à la case "route principale" ( qui descend vers la mer, mais on n'y est pas encore! ) et passage à




 où je vois un petit supermarché : ne sachant pas dire "pansement" en anglais, je simule devant la caissière une coupure sur mon bras, et j'y applique imaginairement une bande dessus ( pas envie de soulever mon jean pour montrer ma plaie devant tous les clients! ) : ni une ni deux, la vive employée lève le bras vers une étagère et me présente une boite de pansements :o) Bingo, trop forte, je crois que si je m'étais vue moi-mm, je n'aurais rien compris ;-D

J'arrive quand même à conclure par un gracias et à peine à la voiture, je me panse!

Ce petit détour m'a permis de tomber sur un très beau point de vue sur Gaucin, très belle petite ville accrochée à la montagne et surplombée par un gros rocher avec une tour. Série de photos obligée!

Une des salamandres de Gaucin










27.953ème redémarrage de la Panda, là, il faudrait vraiment que je "trace" pour rentrer ( à propos de tracer : je regarde les données du GPS qui m'indiquent que, de toute la journée, je n'ai jamais dépassé le 72km/h!! ;-) )

Je suis freinée dans mon élan par un troupeau de chèvres ( là, je crois que je fais le tours des animaux domestiques! Ah, non, pas vu de vaches! ) qui rentrent au bercail. Pour patienter, je sors l'APN...



Redémarrage sur les chapeaux de roues ( ou presque ) j'explose ma vitesse maxi de la journée sur une belle route droite ( rare par ici! ) et c'est là que je m'aperçois que le GPS veut ENCORE me faire tourner vers un village blanc! Mais c'est qui cette malade qui a fait le Road-Book??! Elle veut ma mort ou quoi?

Hélas, quand je vois le nom annoncé



 je ne peux résister : c'est un des plus beaux, d'après le GDR ( au point que j'ai hésité à commencer le RB par ce côté-là, à l'époque... )! Et même s'il commence à faire "entre chien et loup", je décide d'aller voir, au moins avec les yeux, à défaut de pouvoir le photographier correctement. Ben j'ai bien fait : il est vraiment dans un superbe environnement, tout en haut d'un très gros rocher!







Je pourrais dire "dommage que je n'y sois pas arrivée plus tôt", mais bon, il faut faire des choix et j'ai apprécié de prendre mon temps toute la journée, donc je ne peux pas regretter , il faut faire avec, et positiver : il est très beau à voir à la nuit tombante, même les éoliennes qui lui font face, sur fond de coucher de soleil, sont jolies :o)



Quoiqu'il en soit, maintenant, il est temps de chausser les lunettes "de vue de nuit" ;-) pour pouvoir rentrer à bon port ( encore 45mn de route, mine de rien :-/ )

J'arrive à l'hôtel à 19h48 ( j'ai bien fait de zapper deux des villages! ), avec 180 km faits aujourd'hui! Seulement 40 de plus qu'hier, mais quasiment que sur des routes de montagne, c'est bcp plus fatigant!

Et, je vous le confirme, je suis naze!

Comme hier, passage rapide à la "cantine" de l'hôtel pour du poulet et des poivrons grillés ( moins bons que ceux d'hier à Mijas, mais un avantage : leur peau se détache très facilement, et j'aime nettement mieux les poivrons sans la peau, un peu amère à mon goût ) et hop, direction la chambre pour rédiger ce CR!

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