jeudi 16 août 2012

Dimanche 25, d'Agios Ioannis à Vizitsa ( via Afissos )

En partant de la pension, j'ai fait des photos de ma gentille logeuse « à la rose blanche » et des tas de motos devant ; je suis retombée sur un des motards qui m'avait abordée la veille, et il m'a à nouveau souhaité une bonne continuation de mon séjour en Grèce :o)
Je suis passée par un bar au centre de A.I. pour boire un café en terrasse à 2 mètres de la mer, puis je me suis acheté un friand « jambon-fromage » tout chaud sorti du four dans une boulangerie et du lait frais dans un petit supermarché.

Ma modeste pension à Agios Ioannis

Adresse bon marché d'un bon rapport Q/P


Café en terrasse à Agios Ioannis

Une boulangerie à Agios Ioannis


Et en route vers de nouvelles aventures ! Voulant vraiment continuer le long de la côte vers le sud...j'ai dû me retaper ( donc pour la 3ème fois ! ) la route pourrie qui sort de A.I. :-( mais arrivée à la hauteur du croisement vers le « joli petit village » ( ah, au fait, j'avais oublié : la veille au soir, au resto, je suis retombée sur les gens qui m'avaient renseignés à propos de ce village : ce sont en fait des belges ), j'ai décidé d'aller voir cette « merveille ». Je me suis donc garée sur le parking, j'ai mis mon blouson dans le Top-Case, comme d'hab' et je suis descendue à pieds par les escaliers.
Bon ben bôf, 3-4 maisons qui se battent en duel, un petit port qui a la particularité d'être le seul « naturel » de ce versant du Pélion, sympa mais sans plus...je ne dois pas avoir les mêmes goûts que les belges...ou alors j'ai loupé qq chose ?? Il y avait peut-être un autre coin que je n'ai pas vu? Bizarre! J'en ai qd mm profité, comme je n'avais pas eu de PDJ le matin à la pension, pour manger mon friand et boire mon lait frais sur des marches menant à ce port-plage-crique...







Retour un peu désolée à la moto : j'aurais vraiment pu me passer de ce détour ! Donc je reprends la route prise la veille, passant par Tsagkarada, je passe un micro-villlage dont tous les habitants sont pépiniéristes, j'admire des maisons en construction ( futurs hôtels ou résidences de vacances ? ) qui respectent complètement l'architecture d'origine de la région : c'est une constante dans les régions que j'ai visitées, ce souci de respecter le style de la région pour les maisons neuves. Je ne sais pas s'il y a des lois strictes sur le sujet ( ça paraît impossible, une loi stricte, en Grèce ;-) ) ou si les gens le font d'eux-même, en tous cas, c'est bien agréable à l'oeil !!!


















Je m'arrête à une pompe pour faire le plein : 1,727€ le SP95, aglups :-/ ( le SP100 est à 1,905€ !! Un ou deux jours plus tard, j'ai vu mon « record » : 1,989€ le SP100... je n'ai pas eu le tps de voir le prix du SP95 à cette pompe-là, mais je savais que je ne m'y arrêterais pas ;-) ) Mébon, pas le choix... heureusement que j'ai choisi de faire de petites étapes, ces années-ci !
J'arrive soudain dans la partie sud du Pélion ( qq km avant le croisement où la route principale continue vers le sud de la péninsule et où une autre route part vers le versant sud-ouest ) et soudain tout change ! La végétation devient plus aride, plus clairsemée, les montagnes s'arrondissent et surtout, SURTOUT, les routes deviennent enfin raisonnablement bonnes ! C'est un vrai soulagement pour moi, j'ai l'impression de sortir enfin de la jungle inhospitalière ( bien que très belle! ) ! Je m'arrête pour faire des photos et je me fais dépasser par une bonne dizaine de motos : « mes » motards de la Greek Net Concentre ! On se reconnaît, on se fait des signes, comme je suis arrêtée j'en profite pour les prendre en photos au passage. Je les retrouve pas loin après, arrêtés avec d'autres au croisement dont je parlais plus haut : c'est dimanche midi, le temps des séparations, chacun repart vers sa région de Grèce respective ( j'ai entendu parlé d'Athènes et de Volos ( le local de l'étape ;-) ), mais ils viennent d'un peu partout ). Encore de grands bonjours, longue vie à « mybike.gr » ! Il faudra que je pense à tenir ma promesse en rentrant, en leur envoyant quelques photos de mes vacances en Grèce !

Mes motards de mybike.gr

Encore mes motards de mybike.gr

Et toujours  mes motards de mybike.gr















 NDLR post-vacances : finalement, je n'ai pas pu : leur site est uniquement en grec, donc je n'ai pas su comment m'inscrire pour leur écrire un mot :-(

http://www.mybike.gr/
Je continue ma route vers Afetes puis Afissos, une petite ville balnéaire du versant sud-ouest que je n'ai jamais trouvée sur mon GPS, qq soit les orthographes que j'ai essayées ! Mais comme ils en disaient du bien dans l'un ou l'autre de mes guides, je m'étais appliquée, avant le départ, à la situer « artificiellement » sur mon GPS d'après la position des autres villes qu'il connaissait. Ben ça a marché, le point que j'avais rentré était à qq centaines de mètres du croisement pour aller à Afissos, super :o)
J'y ai fait une pause déjeuner de poivrons marinés ( oui, juste ça, je n'avais pas très faim après mon friand du milieu de matinée ;-) ) sur l'adorable plateia ouvrant sur la mer. Toujours en terrasse, bien sûr, car il continuait à faire très beau :o)
Je repartais à ma moto quand j'ai vu un jeune, sur un banc, qui pianotait sur un ordinateur !!! Ni une ni deux, je me jette sur lui « is there any WiFi here? » «Lui, blasé « yes, of course! » ! Je cours chercher mon mini PC et je retourne à ma taverne où je me ré-installe en commandant un café. Je supposais que si le jeune avait du WiFi sur cette place, c'est qu'il devait être en accès libre, comme ça peut arriver ( en fait, je n'ai jamais eu l'occasion de voir ça en Grèce ( contrairement au Portugal ), j'étais tjs dans un resto ou un hôtel ! )
Ben hélas non, tous les WiFi dispo étaient cadenassés :-/ Je retourne donc penaude vers le jeune, qui me dit « pas de problème » Il prend mon mini-PC dans une main ( le sien sur ses genoux ! ) et tape dessus à toute vitesse avec l'autre main, impressionnant ! Sauf qu'il ne connait pas le petit « secret » du P'tit Blanc : contrairement à son gros ordi portable qui à un pavé numérique séparé, pour le mien, il faut appuyer sur « shift » pour obtenir des chiffres ! Il paraît un peu agacé de ne pas réussir à entrer le code d'accès au WiFi ( il faut qu'il retourne à ses importantes affaires sur sa propre machine ! ), et encore plus agacé de voir que la « vieille » essaie de lui donner des leçons d'informatique : mais non, j'essaie juste de te dire que les chiffres que tu tapes, ça ne donne pas vraiment des chiffres, eh, banane !
Dès que je fais « afficher le mot de passe » et qu'il voit tous ces hiéroglyphes, genre « -(è'çé_'è » au lieu des chiffres qu'il voulait rentrer, je n'ai pas besoin de lui expliquer plus : il dit « Ahhh, OK! » et se jette sur le « shift », tjs d'une main experte ;-)
Hélas, ma petite frime provisoire de vieille pas si larguée que ça ne dure pas lgtps : même en rentrant cette fois les bons chiffres, il n'arrive pas plus à se connecter :-((
Et c'est moi, qui, à la longue, lui dit « OK, tant pis », et lui reprend le mini PC de la main...sinon il y serait encore, l'entêté ;-))
C'est donc déçue que je retourne boire mon café refroidi ( si j'avais su, j'aurais directement pris un café frappé ;-) ) et que je repars à ma moto. Je vais qd mm jusqu'au bout de ce joli village ( bien que bordé de dizaines de cafés branchés qui rivalisent d'idées pour offrir de belles terrasses à leur clients ( beaux efforts sur les sièges ! ), plein de petites maisons blanches avec des balcons en bois, et je vois la boutique dont ils parlent dans le Routard : « Les petites sirènes », en français dans le texte ;-), tenue par une française et son mari grec. Je m'y arrête et y vois enfin mes premiers T-shirts avec des « grecqueries » : oh, très peu de choix, et même un seul modèle et une seule couleur en taille XXL, mais mon expérience me fait soupçonner que je risque de ne rien trouver d'autre, donc je me prends ce T-shirt vert foncé « greek mythology ». Au moins, je reviendrai avec un T-shirt ! En fait, j'ai failli ne pas l'acheter car au début, et pendant plusieurs minutes, il n'y avait personne dans le magasin ( malgré mes appels ! ) ! C'est au moment où je ressortais, désolée, qu'un monsieur est enfin apparu ! C'est lui qui, discutant de mon périple à venir, m'a appris que le grand pont reliant la Grèce continentale au Péloponnèse avait été construit par des français !

La plateia d'Afissos

La plateia d'Afissos

La plateia d'Afissos

Et au milieu coule une rivière...

La plateia d'Afissos

Un des restos de la place ( poivrons! )

La plateia d'Afissos
Afissos

Boutique "Les petites sirènes"

Boutique "Les petites sirènes"

Afissos

Afissos
















Après Afissos, je quitte la côte pour, sur les conseils de Christina ( et de mes guides ! ) aller visiter les villages « de l'intérieur » du Pélion. Même si « de l'intérieur » leur va mal tant ils sont exposés, depuis leurs hauteurs, vers la mer. Je passe d'abord Miliès, son clocher d'église, sa mairie dans une superbe ancienne maison restaurée, ses bars et restaurants, puis je monte à Vizitsa, village à 2km de là, dans l'espoir d'y trouver un logement dans une des vieilles maisons restaurées dont m'a parlé Christina. J'ai aussi repéré dans le Géoguide un logement dans « deux maisons jumelles récentes, mais de style traditionnel »
Je traverse le village, je vois de belles maisons traditionnelles, mais la seule où je vois un panneau de guest house me plait moyennement. J'en vois d'autres aussi en hauteur, mais accessibles par des ruelles où ma brave Diversion ne voudra pas monter. Je vais jusqu'à la sortie du village, où devraient être situées mes deux maisons jumelles, et je les vois, hautes, superbes, on dirait vraiment des anciennes ! Tout est écrit en grec, je vais vers la porte d'entrée, arghhl, c'est fermé et personne ne répond à mon coup de sonnette :-( Le Géoguide parlant de chambre double à 60€, j'espère bien avoir ma single à 40 ou moins, vu que ça n'est plus la haute saison...Je fais quand même une photo.
Je remonte un peu vers le village et je vois une petite boutique de souvenirs, alcools, miels et compagnie. J'y achète une carte postale ( d'une maison ancienne du coin ! ) et je demande à la demoiselle, en lui montrant la photo sur mon APN si elle saurait me dire comment contacter les propriétaires de cet hôtel. Elle téléphone et me dit qu'ils ne peuvent pas être là avant une heure. J'en profite pour lui demander de demander combien coûterait ma chambre : 50€ ! Ahhh, pour une single?, insistai-je...Elle transmets mon appel du pied à baisser les prix mais a priori, de l'autre côté du fil, ça ne veut pas marchander. C'est 50€ la single, point. Donc je la remercie en lui disant que c'est trop cher pou moi. Elle raccroche et me dit « mais si vous voulez, vous pouvez aller là », en me montrant une maison juste de l'autre côté de la rue, en face de l'église. Certes elle n'est pas aussi classe, mais c'est une authentique « vieille » de 1864 ( c'est marqué sur le fronton ). Je vais donc voir et après des palabres avec la patronne, qui me montre une chambre, comme souvent meublée modestement et sans goût, mais avec tout le nécessaire, j'accepte de la prendre à 25€ au lieu de 40 ( avec le PDJ ), car la maison elle-même et le salon ( avec son « bow-window », ses meubles anciens, ses banquettes en bois le long des murs garnis de coussins et sa cheminée ) sont beaux et « authentiques », dommage qu'ils n'aient pas meublé les chambres dans le même style ! Mais j'ai quand même un beau lit en bois naturel avec une tête de lit sculptée qui change des lits classiques habituels, et un plafond lambrissé. Bref, là encore, je me plains, mais finalement, elle est parfaite, ma chambre, surtout à 25€ ! Et par la fenêtre, en plus des montagnes boisées, je vois...une des deux superbes maisons que j'avais repérées, qui me nargue ;-) Et depuis la petite fenêtre de laSDB, je vois...la maison que j'ai sur ma carte postale tout juste achetée!!
Hélas, il n'y a pas de WiFi.


Milies

Milies


Vizitsa

Ma pension à Vizitsa

Ma pension à Vizitsa

Ma pension à Vizitsa

Ma chambre à Vizitsa

Ma chambre à Vizitsa


Ma pension à Vizitsa

Comme il n'est même pas 16h, qu'il fait beau et chaud, je décide de faire une lessive  ( je n'ai plus grand chose à me mettre, il est grand tps! ), avec l'aide de ma logeuse qui me fournit gentiment une bassine et de la lessive ! J'étends tout ça sur un fil dehors puis je pars en balade dans le village, en commençant par la jolie église basse, puis la montée raide et mal pavée vers la plateia ( encore une belle place de village! ) où je bois un café et me renseigne sur une éventuelle connexion WiFi dans le coin. Hélas, la serveuse m'indique que le restau de l'autre côté de la place a du WiFi mais qu'il est fermé aujourd'hui ! Et elle ne voit rien d'autre sur le village, où toute l'activité se trouve sur cette place ! No luck ! Peut-être aurai-je plus de chance dans un restaurant sur Miliès, qui est plus grand ? En attendant, je continue mon tour du village par des ruelles improbables, et je vois vraiment de jolies maisons typiques, dont une encore plus belle que les autres...qui est un hôtel de charme qui fait partie de la chaine « Grand Heritage Hotels » ! Par contre, celui-là, pour l'atteindre, il ne faut pas avoir peur de trimballer ses bagages à pieds sur plusieurs centaines de mètres, sur des chemins casse-chevilles ! Mais sans doute ont-ils des bagagistes musclés ;-)
Mon tour me ramène vers la rue principale où je retrouve, au bout, ma belle maison typique du Pélion... où mes T-shirts et autres slips sont déjà presque secs !

Eglise de Vizitsa

Eglise de Vizitsa

Vizitsa

Vizitsa

Vizitsa

Vizitsa

La plateia de Vizitsa

La plateia de Vizitsa


La plateia de Vizitsa

Vizitsa

Vizitsa

Vizitsa

Vizitsa

Jour de grande lessive ;-)

Mon home, sweet home.

Vizitsa

Vizitsa
















Je reprends la moto pour aller visiter un peu plus sérieusement Miliès. J'ai la chance, quand j'arrive sur sa plateia où se trouve une autre église « basse » ( je dis ça juste parce qu'elles partent moins en hauteur que les nôtres ! ), elles ressemblent plus à une simple maison, avec un clocher à part dans le cas de celle-ci ) de trouver sa porte ouverte. Je me permets donc d'y rentrer et, comme il n'y a personne que je pourrais déranger, et aucun panneau l'interdisant, je fais qq photos sans flash.
Je descends ensuite quelques ruelles dangereuses pour mes chevilles fragiles, ce qui fait qu'au bout d'un moment, ne voyant rien d'intéressant à photographier, je rebrousse chemin.
Je m'arrête dans un bar-restau où le gars me dit qu'il a du WiFi, je commande ( car je n'ai rien trouvé d'autre :-/ ) une limonade qui se trouve être horriblement sucrée, je m'installe, et voilà, pour la 2ème fois de mon séjour,, je constate qu'il n'y a rien à faire, je n'arrive pas à obtenir la connexion alors que je vois bien qu'il y a du WiFi ( là, je commence à me demander si ça n'est pas mon P'tit Blanc qui déconne :-( )
J'abandonne donc l'idée de communiquer avec ma tribu par ce moyen moderne, et je vais dans un autre restaurant me régaler...de poivrons grillés marinés ( mais pas nettoyés de leurs pépins, pas pratique à manger ) et de tout un tas de côtelettes d'agneau dont les larges bouts de gras font le délice de deux chats ( ah, oui, quand il y a une terrasse de restau, il y a tjs minimum deux chats dans le coin ;-) ) !



Miliès

Miliès

Miliès


Eglise de Miliès

Le clocher séparé de l'église

Miliès

Miliès

Miliès

Restaurant à Miliès

Retour au bercail

Je rentre à ma chambre d'hôtes, je récupère mes affaires sèches, je les plie, les range et je m'endors avec délice !
Et voilà la fin de la journée du 25 !

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