dimanche 11 septembre 2016

Pérou à moto, 16 mai, balade aux alentours de Cusco...en 250!





































Pour le petit-déjeuner, je découvre, avec les explications d'une jeune française installée là pour plusieurs semaines ( elle fait du bénévolat dans des écoles ), que c'est self-service, y compris pour se chauffer sa boisson avec le micro-ondes. Je fais donc "comme chez moi"...sauf qu'il n'y a ni beurre ni camembert ;-))



J'ai décidé, pour profiter au maximum de la durée du jour lors de mon voyage ( rappel, lever du soleil à 6h, coucher à 17h30! ), de me lever tôt les matins ( ce qui ne me pose aucun problème, je suis habituée! )
Bon, cette fois-ci, ça n'est pas nécessaire puisque hélas PMT n'ouvre qu'à 9h et qu'Alejandro m'a dit de ne pas passer avant 9h30, le temps que le mécano voie ce qu'il peut faire pour mes suspensions :-(
Donc je pars tranquillement de chez Doris en mode tourisme à 8h.
















Je ne peux pas m'empêcher de prendre encore quelques photos de la belle place d'Armes,




 et puis comme ça, j'aurai un souvenir de "Semi-Poderosa"



qui m'aura tenu compagnie quelques heures, et que j'apprécie de plus en plus : elle est facile à vivre! 
Je monte ensuite






 vers les ruines de Sacsayhuaman, je tourne autour à moto, mais sans y entrer : je verrai plus tard si j'y retourne, en fin de séjour.










Je passe aussi près du Christ Blanc, qui domine la ville.





Une bande de chiens errants








La place d'Armes de Cusco, vue depuis le Christ Blanc







Les jolis feux tricolores travaillés :-)


Il est enfin l'heure que je prenne possession de ma Falcon, je redescends en ville!
Hélas, en arrivant, nouvelle déception : le travail de surbaissement des suspensions n'est toujours pas fait, mais je comprends enfin la raison, qu'on ne m'avait pas donnée la veille : si on baisse les suspensions au maximum possible, la béquille de la moto va se retrouver trop droite ( car trop longue ) et donc la moto risque de facilement tomber, n'étant pas assez penchée sur sa béquille.
Donc il était question de carrément scier le bas de la béquille ( ce qui me paraissait assez radical, juste pour une location de moto de 13 jours, mais bon, c'est eux qui voient! ) mais ils voulaient être sûrs de ne pas scier cette béquille "pour rien" et voulaient vérifier d'abord que je serais vraiment à l'aise dessus, ce que je comprenais complètement ( j'aurais aimé qu'ils m'expliquent ça dès le début! )
Ils m'ont donc fait monter sur la moto avec les suspensions baissées au maximum et là, horreur et damnation, on n'arrivait toujours pas aux 79 cm de hauteur de selle que j'avais réclamés et qu'ils m'avaient promis ( dont je sais qu'ils me vont bien puisque c'est la hauteur de selle de ma Diversion. Et là, c'était clairement plus haut! ) et il était hors de question que j'envisage de faire tout mon périple péruvien en étant sur le bout du bout de la pointe extrême de mes pieds, vraiment pas gérable!
En même temps, je ne suis pas vraiment surprise, car à la base, en posant mon problème par mail à Alejandro quelques mois auparavant, et sachant que d'origine, la Falcon fait 85 cm de hauteur de selle, j'avais été étonnée qu'il me dise qu'il pouvait la baisser jusqu'à 79.
Il ne reste donc qu'une solution, très simple : je garde la Honda Twister 250, avec laquelle je suis à l'aise ( presque 7 cm de hauteur de selle en moins, tu m'étonnes!! ).
Bien sûr les motards français lisant cela et étant habitués aux nombreux chevaux et aux grosses cylindrées de leurs puissantes motos ;-) doivent se récrier que ça n'est pas possible pour un voyage au long cours avec bagage, que je vais galérer, manquer de puissance, etc.
J'aurais pu penser ça hier, mais maintenant que j'ai fait quelques dizaines de km avec Semi Poderosa, et sachant que mes périples à moto se font en mode tourisme tranquille, et que j'ai justement prévu un kilométrage quotidien peu important, je pense que ça va le faire, j'irai au rythme de SP, c'est tout!
Qu'importe la cylindrée, pourvu qu'on ait l'ivresse de la Route! 
Bon, il y a aussi un avantage loin d'être négligeable : je récupère 270$ sur la location de la Falcon, puisque la Twister est une plus petite cylindrée! Ça va mettre du beurre dans les épinards de mes vacances ;-)
La Twister totalise 3673 km à son compteur général, si je pense à regarder quand je la rendrai, je saurai combien j'ai fait de km pendant mes vacances...
Pas rancunière, j'offre à Alejandro une petite boite de foie gras emportée à cet effet. 
J'installe ensuite mon sac polochon sur la selle passager ( sac que j'avais laissé la nuit chez PMT, pensant l'installer sur la Falcon ce matin, et pour ne pas faire d'A/R inutiles avec! ), à l'aide de sangles prêtées par Alejandro, finalement plus pratiques que les tendeurs que j'avais emportés. C'est à cette occasion qu'Alejandro me félicite du peu de bagages que j'ai emportés, un compliment qui me touche dans sa bouche "réservée" :-)
Je repars donc finalement moins frustrée que je ne l'aurais pensé, et même soulagée d'être sur une moto bien à ma taille, ce qui ne m'empêche pas de quand même bien galérer dans l'horrible circulation cuzquénienne anarchique avec en plus des tas de rues barrées à cause de processions religieuses pour la Pentecôte, ce qui fait que je me suis plusieurs fois retrouvée dans des rues très pentues pleines de pavés grossiers et qui n'aboutissaient à rien ( merci le GPS qui m'a encore  plusieurs fois dirigée vers des escaliers! ). Galère pour faire demi-tour dans ce genre de ruelles!
J'ai même pris un sens interdit sans le vouloir! :-o
Il faut dire qu'il n'y a aucun panneau de sens interdit rouge barré de blanc comme on les connaît en France : il faut regarder des flèches sur les murs indiquant le sens de circulation, je ne savais même pas que ça existait :-D
Et c'est d'autant moins évident à deviner que ça sert aussi de panneaux indicateurs des rues!
Donc quand on arrive à un carrefour où on veut tourner, il faut regarder si le panneau avec le nom de la rue a bien une flèche dans le sens où on veut aller, sinon ça veut dire que c'est interdit!

Donc là, la rue est à double sens.

Euh, je ne suis pas sûre d'avoir été claire, ça n'est pas facile à expliquer ;-)
Un moment je me suis retrouvée, toujours dans une rue pentue et mal pavée, au milieu de centaines d'écoliers qui envahissaient la rue à la sortie de l'école. Gros stress pour réussir à les éviter!
Après avoir ramené mon bagage chez Doris, en repassant par Pachacutec sous le soleil :-)




















J'en ai vu beaucoup, des comme ça!
Voilà mon bagage des vacances!


 je suis repartie me promener en direction de Pisac, mais en sachant bien que je n'irais pas jusqu'au bout parce que la journée était trop avancée.
J'essaie d'abord de suivre un pseudo raccourci que m'indique le GPS mais là encore, je tombe sur un cul-de-sac avec un escalier au bout. Je galère un peu pour faire demi-tour, mais la ruelle est joliment pavée.





Difficile de continuer cette ruelle à moto ;-)























je profite que je passe devant une épicerie




qui vend des recharges de téléphone pour faire mettre 10S d'avance sur mon mobile, on ne sait jamais : je ne sais pas comment consulter mon solde ( et de toute façon ça serait en espagnol ;-) ), ni ce que représente le coût d'un sms par rapport à 1 heure de communication.
Je sors de la ville



Procession en route vers le Christ Blanc


pour attaquer enfin la "campagne/montagne péruvienne", cette fois je suis complètement dans mon voyage, j'en savoure chaque minute!























Je traverse un village dont les faîtes de toits de la plupart des maisons sont surmontés de la fameuse paire de "toritos de Pucara" en terre cuite, sensés protéger la maison et donner prospérité à ses habitants.























C'est peu de temps après être sortie de la ville que mon GPS décide de tomber en panne de batterie :-/
Ça promet pour l'autonomie des journées bien plus longues :-S ( bien sûr, il n'y a pas de branchement électrique sur la moto pour l'alimenter! )
Je l'ai mis à recharger dans mon sac à dos sur ma batterie externe en visitant le site de ruines incas de Puca Pucara et un peu plus loin, un centre de sauvetage d'animaux malades, blessés ou ayant été pris illégalement comme animaux de compagnie, le santuario de Cochahuasi.
Puca Pucara : ruines peu intéressantes de mon point de vue ( entrée payante mais heureusement comprises dans le "boleto turistico", c'est pour ça que j'y suis allée! ), mais bel environnement de montagnes, et puis ça m'a permis d'acheter quelques babioles faites par des péruviennes.




























Par contre, j'ai beaucoup aimé ma visite du refuge de Cochuhuasi! J'ai eu droit à un guide, dont je comprenais mal l'anglais, mais la visite était intéressante.
Je rappelle le principe : c'est un refuge où sont recueillis des animaux blessés, jeunes orphelins ou des animaux utilisés illégalement en animaux de compagnie et récupérés par la police. A chaque fois que c'est possible, les animaux sont relâchés dans la nature :-)











Mon guide à Cochahuasi.













































Il y a aussi plusieurs condors, qu'on peut approcher d'assez près!






























 Exposition de colorants naturels faits à base de plantes, de poudre de minéraux...




 ...pour filer puis tisser la laine.





















C'est là que j'ai vu mon premier "chien nu du Pérou", trop rigolote cette race de chien sans poils :-)



J'ai ensuite fait demi-tour pour rentrer à Cusco, sous une belle lumière ( j'adore quand le soleil, les nuages blancs et les noirs, proches et lointains, se mêlent! ), voici quelques photos de la même route qu'à l'aller :








Un motard contemple le paysage...


























































Vue sur les ruines de Puca Pucara :



















Je suis passée pas loin du Christ Blanc





 et de Sacsayhuaman,



vus ce matin, et je suis également tombée sur une fête de village où les hommes montraient leur adresse à cheval :-) Comme c'était encadré par un paquet de policiers, j'ai réussi à avoir une nouvelle photo de moto de police ;-)











Retour chez Doris où, fatiguée, je n'ai pas eu l'énergie de repartir en ville pour un bon restau, je me suis contentée d'une brochette de viandes dans un petit resto situé dans une grande avenue proche du logement.




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