mardi 30 juillet 2024

Nord-ouest de l'Argentine, retour vers Salta via le lac de Cabra Corral, 07/08/23

  


Petite déception au réveil ce matin à la posada de Juan : fini le soleil qui rend les paysages photogéniques, la grisaille s'est installée.

Après un petit déjeuner classiquement assez sommaire, en route pour un tour jusqu'au barrage de Cabra Corral, par une route qui longe le lac sur une vingtaine de kilomètres, que je dois faire en aller-retour car la route s'arrête au barrage.
Je passe donc rapidement la première partie que j'ai faite hier sous le soleil et j'attaque la partie après le pont. S'il fait gris, par contre je suis enchantée par la fraîcheur, en plus contrairement à hier il n'y a pas un chat puisqu'on est lundi, et au moins ce matin je n'ai pas la fatigue de la journée sur le dos, je suis fraîche 😉
Comme après le pont, le lac se trouve à main gauche, il faudrait que je traverse régulièrement la route pour prendre des photos, je décide donc, puisque c'est un aller-retour, de me laisser aller sur cette bonne route pleine de virages sans faire d'arrêts photos (ou presque, vous me connaissez 😁) jusqu'au barrage, et je ferai les photos au retour quand je serai du bon côté de la route.
Mais de toute façon, si moi je me régale du paysage, bien évidemment ça rend beaucoup moins bien sous la grisaille par rapport au soleil d'hier, donc pour vous ce ne seront pas des photos "waouh", mais j'ai beaucoup aimé ce "demi" tour du lac sur une route tournicotante déserte 😊
J'y ai vu pas mal d'oiseaux variés 😊
De retour à Coronel Moldes, j'ai décidé de donner mon reste de pain de mie (5 ou 6 belles tranches de pain complet) à des pauvres chiens qui paraissaient assez affamés 🥹 et qui les ont goulûment avalées... Si ça peut avoir calmé leur faim quelques heures...
J'ai ensuite repris la route vers le nord et vers Salta et à environ une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée, j'ai décidé de faire une pause repas.

MDR de chez PDR 😂
Je suis décidément vraiment connue comme le loup blanc dans le Nord-Ouest argentin !😉
Pour preuve qu'hier j'étais vraiment la seule touriste au rodéo (c'est-à-dire que j'ai été largement repérée !) : ce midi je décide de m'arrêter dans un petit restaurant au bord de la route entre Coronel Moldes et Salta pour enfin goûter la spécialité de la région, le locro.
À peine installée, un client m'aborde en espagnol et je comprends qu'il me dit "ah mais c'est vous qui étiez au rodéo hier à la Vina, et qui avez fait plein de photos et de vidéos !" 😂😂😂
J'avoue qu'avec mon look pas tellement du coin et plutôt reconnaissable, je ne pouvais pas nier 😉
Il enchaîne en disant que si je suis sur Facebook il faut que je lui donne mon nom pour qu'il voit mes photos et vidéos, ce que j'ai fait bien sûr 😁 en lui expliquant cependant que pour l'instant il n'y a que les vidéos car je n'ai pas encore fait le compte rendu du rodéo complet !
Comme je capte très mal je n'ai pas réussi à voir son invitation à être amis Facebook, mais peu importe, avec mon nom, comme toutes mes publications sont ouvertes à tous, il a pu les regarder, et ça me faisait un peu bizarre qu'à la table à côté de moi un Argentin écoute mes commentaires dans mes vidéos (je reconnaissais nettement ma voix!) 😂🤣
PS : bon et bien comme prévu, comme le locro c'est une sorte de cassoulet du coin, je n'ai pas trop aimé puisque je ne suis pas fan du cassoulet et des haricots blancs (désolée Jean-Paul Jpp Pierson 🫤)
J'ai donc mangé bien sûr tous les morceaux de viande 😉 qu'il y avait dedans, et la soupe tant que j'ai pu, en évitant soigneusement les haricots blancs.
Mais au moins j'ai goûté, comme les empanadas hier...
Le reste a été largement apprécié par les quatre chats du resto, à qui je faisais des mouillettes de locro 😁
J'ai repris la route et j'ai fait le plein dès que j'ai vu une station, de mémoire vers El Carril. Comme toujours ma brave Linda a très peu consommé, à peine plus de 2 litres aux cent cette fois, un record!! Bon il faut dire que je roule vraiment en version tourisme entre 70 et 80, c'est rare que je fasse des pointes à 90!
Mais donc ça lui donne une énorme autonomie, c'est génial !
Je me suis donc inquiétée quelquefois pour rien au niveau du risque de la panne d'essence!
De retour à Salta après ces quelques jours dans des villages et dans les montagnes sauvages, j'ai eu un peu de mal à me remettre dans la circulation et la fatigue du voyage aidant, j'ai trouvé les rues de Salta beaucoup plus "casse-dos" que les fois précédentes 😉
Et puis bien sûr la conduite en ville demande beaucoup plus d'attention surtout avec ce quadrillage des rues avec beaucoup de priorités à droite... dont il ne faut pas forcément tenir compte quand la circulation arrive de la gauche (là où donc on devrait avoir priorité) car tout le monde n'a pas forcément compris le principe de la priorité à droite 😉😉
En gros, méfiance à TOUS les carrefours et en plus comme très souvent les rues sont à sens unique (mais bien sûr, pas toujours, des fois c'est à double sens, donc il faut se méfier !), il faut à chaque fois essayer de détecter la petite flèche sur le mur qui te dit d'où va venir la circulation pour regarder du bon côté avant de passer.
En rajoutant à ça cette fichue boîte de vitesse avec le point mort tout en bas et toutes les autres vitesses en montant, y compris la première, c'est pas évident car j'avais souvent tendance, à chacun de ces carrefours, à vouloir me mettre en première pour le traverser doucement, et bien sûr assez souvent mon réflexe de 32 ans de conduite avec la première en bas me faisait tomber sur le point mort 🙄🙄 et je me retrouvais en plein carrefour à me dire "merde, merde, merde, remonte une vitesse pour être en première!" 😁😁
Andrès m'avait dit que je m'y habituerais, mais jusqu'au bout je me serai fait surprendre encore plusieurs fois par jour 😉
Et au final je n'ai jamais utilisé (si ce n'est "à l'insu de mon plein gré" de temps en temps 😉) le double sélecteur, c'est-à-dire qu'on peut monter les vitesses avec le talon !
Donc je ne l'ai jamais fait volontairement mais je me suis fait surprendre de temps en temps : étant au point mort mon talon touchait parfois le sélecteur à l'arrière et ça passait en première, là aussi des fois ça peut surprendre !
Mais bon ça fait partie du ""charme"" de la location des motos 😁
Comme je vais bientôt rendre Linda, pour conclure je dirais que je l'ai vraiment beaucoup aimée notamment au niveau de ses suspensions qui avalent pas mal les imperfections de la route (très utile à Salta !) Et merci à Andrès pour les pneus mixtes neufs qui eux m'ont permis d'affronter le ripio plus ""sereinement"", même si je n'y ai jamais été vraiment à l'aise, vous l'aurez compris au fil de mes récits 😂 Mais je pense que j'aurais été encore moins à l'aise sur ce ripio avec ma Tracer et ses pneus de route !
J'ai bien sûr aussi aimé sa légèreté et le fait qu'elle soit basse (donc super maniable pour la garer), et sa super top petite consommation !
Le seul point noir reste cette direction floue qui m'a toujours un peu gênée, même si bien sûr au fil des jours j'ai fini par composer avec...
Donc un global très positif !
Avec une direction plus précise et une boîte de vitesse "normale", ça aurait été tout simplement parfait !
D'autre part les sacoches cavalières fournies par Andres ont été vraiment très utiles pour y mettre mes affaires "de la journée" (différentes paires de gants en fonction de la grosse amplitude thermique, et pareil pour les sous-pull et pull, la bouteille d'eau glissée dans le filet prévu à cet effet, ainsi que le cale béquille que finalement je n'ai utilisé qu'une seule fois, sur de la terre un peu meuble!) sans avoir besoin d'ouvrir à chaque fois mon sac polochon bien fermé que je n'ouvrais que le soir au logement. Bref une configuration parfaite !
Arrivée à Salta, je me suis réinstallée à 
l'Hospedaje Las Yungas, où j'ai réservé la même chambre qu'à mon arrivée dans le Nord-Ouest argentin il y a une quinzaine de jours 😉 17.350 pesos les deux nuits, soit, au bon taux où j'ai touché mes euros hier, 28,10€, soit 14,05€ par nuit la chambre avec salle d'eau privée, ça va, je n'ai pas fait de folie pour mes deux dernières nuits avant Buenos Aires !
Ce soir, comme je n'aime pas rouler de nuit, et pour me permettre de boire un verre de vin la conscience tranquille 😉, j'ai pris un taxi pour aller manger dans un bon restaurant au centre-ville (0,80€ le taxi 😁)
Voilà le compte rendu que j'en avais fait sur le moment...
Bon et bien de retour dans une "grande ville", il fallait que je me trouve un restaurant pour manger une bonne pièce de bœuf argentin et c'est chose faite au "802, Cocina a las brasas" 😍
Immense restaurant, vide à mon arrivée, mais c'est normal à 19h un lundi d'hiver, c'est même étonnant qu'il soit déjà ouvert à cette heure-là, d'habitude les restos, même dans des petites villes, c'est plutôt 20h ou 21h et ça me décourage !
Là j'ai eu le plus gros morceau de bœuf de mon séjour (je dirais une triple entrecôte parée, limite un peu trop parée à mon goût, mais j'ai l'impression que c'est la façon de faire ici : ils prennent le morceau de viande principal de l'entrecôte et ils découpent le gras et le reste de viande autour, dommage), ils ne mettent jamais le grammage mais je pense qu'il devait faire 500g, et sans os bien sûr !! 🤣
J'ai vraiment très très bien fait de ne pas prendre un accompagnement (payant, en plus !), il aurait été gâché 😉
J'ai fait une photo avec le couteau à steak qu'ils fournissent, mais comme il est énorme on ne se rendait pas bien compte de l'épaisseur gigantesque du morceau, donc pour que vous vous rendiez un peu compte j'ai mis la fourchette devant le morceau coupé, et le couteau normal à côté du gros couteau 😉
Viande tendre et servie "vuelta y vuelta" comme je l'avais demandée. S'il y a bien une expression en espagnol que je vais bien retenir, c'est celle-là 🤣
Pour certains c'est "voir Venise et mourir", pour moi c'est "manger un morceau de bœuf argentin saignant et mourir" 🥩😍
Ah, et pour finir de vous achever, le prix : 4600 pesos, soit 7,50€ 😍😍😍😍
Et moi qui me méfiais, au début, car ils appellent ça "bife de chorizo" et je craignais que ça ne soit une vulgaire saucisse de bœuf, selon la traduction Google🤣
Heureusement que le serveur a réussi à m'expliquer que non, c'était un vrai morceau de bœuf !
Bref si vous allez visiter le nord-est argentin, vous passerez forcément par Salta donc si vous êtes viandards comme moi, notez cette adresse au super rapport qualité/prix!

.....

Ouf, le blog est dans un bon jour : il a accepté de présenter les photos dans le bon ordre chronologique ;-))

























 

lundi 29 juillet 2024

Nord-ouest de l'Argentine, Quebrada de las Conchas, rodéo et grand lac de barrage Cabra Corral, 06/08/23

 


Ce matin, ma petite tête a quand même pensé à faire le plein, heureusement car une longue route sans station-service m'attend!

C'est l'heure de remonter vers le nord, en direction de Salta, pour bientôt rendre ma brave Linda à Andres, mais le voyage n'est encore pas tout à fait fini !
Je réemprunte donc la magnifique route 68 et la Quebrada de las Conchas ❤️ Comme c'est le matin, et dans l'autre sens, je découvre encore plein de nouveaux et magnifiques paysages rouge et vert, un vrai régal pour les yeux, même si les miens commencent à être fatigués par le soleil qui tape et la poussière environnante : je serai contente de rentrer chez moi pour me reposer quelques jours avant de repartir vers de nouvelles mini-aventures!!
La route serpente vraiment agréablement avec plein de belles courbes sur un bon revêtement, c'est un vrai plaisir, je descends petit à petit des 1600m d'altitude de Cafayate vers un plateau aux environs de 1000m.
La route devient moins sinueuse, je fais une pause-café à la Posta de las Cabras où je demande l'autorisation aux serveuses (via Google Traduction car elles ne parlent pas du tout anglais) de faire ma bonne action de la journée, à savoir détortiller la corde de la chèvre qui est attachée devant le café, car à force de faire des allers-retours de part et d'autre de la barrière trouée, elle se retrouve coincée avec même pas un mètre de corde de disponible !🙄
Heureusement qu'une des serveuses est venue m'aider car si j'ai bien réussi à détacher la corde et à la détortiller des piquets de la barrière et d'un arbre, ensuite j'ai voulu la réattacher à la barrière, mais j'avais perdu mon expérience scoute des noeuds 😢 et la chèvre, costaude, en tirant sur ses nouveaux quelques mètres de liberté, a réussi à la détacher ! On s'est toutes les deux précipitées sur la corde pour que la chèvre ne se carapate pas, et cette fois la serveuse a fait un nœud sérieux 😉
Après avoir tranquillement bu mon cortado taille medium à 500 pesos, je suis repartie à ma moto... pour constater que la chèvre avait déjà bien raccourci son autonomie 🙄🙄🙄
En passant au village de La Viña ( cette fois j'ai réussi à mettre le "n" avec le tilde en faisant un copier-coller depuis Internet 😉), j'ai vu beaucoup de gens avec des chapeaux installés le long de la route, et sur la droite il y avait l'air d'y avoir une sorte d'animation cachée derrière des bâches, mais je ne savais pas de quoi il s'agissait et à l'heure où j'y suis passée, il n'y avait pas encore "l'animation sonore" qui est arrivée plus tard, donc je ne savais vraiment pas de quoi il s'agissait.
Les chapeaux me faisant quand même penser à des cavaliers, j'ai décidé de m'arrêter et quand j'ai été voir à la petite ouverture entre les bâches j'ai en effet vu quelques chevaux, donc sans vraiment savoir de quoi il s'agissait, j'ai payé mon droit d'entrée de 2500 pesos.
Juste après l'entrée il y avait des policiers qui contrôlaient l'intérieur des sacs à dos. Ils étaient très sympas, et quand je leur ai montré la moto garée de l'autre côté de la route, avec tous ses bagages (une vraie chance, elle était pile dans leur axe de vision!), Ils m'ont dit qu'elle ne risquait rien et qu'ils jetteraient régulièrement un œil dessus 😊😊
Avec en plus les dames de la billetterie qui ont gentiment accepté de garder mon lourd blouson moto, j'ai pu assister à la fête en toute légèreté, ce qui était très bienvenu vue la chaleur !!
Comme je suis arrivée un peu tôt par rapport aux festivités, je me suis demandé si j'allais attendre que ça commence vraiment ( sans savoir vraiment quand ça commencerait! )... En attendant j'ai été prendre une espèce de sangria sans alcool avec beaucoup de fruits (dans un gobelet en carton de Coca-Cola qui avait clairement déjà servi pas mal de fois !!!), et j'ai mangé mes deux premiers empanadas (bof, je me doutais bien que ces petits chaussons fourrés à la viande et aux légumes ne seraient pas exceptionnels...), en patientant, sans savoir vraiment à quel type de spectacle équestre j'allais avoir droit.
Et bien j'ai bien fait d'attendre car au milieu de toute cette foule autochtone, j'ai finalement assisté à un rodéo (Gérard alias Marcelo Artiguelouve m'a dit que ça s'appelait domas en Argentine)!!
Alors bien sûr mon amour des animaux a été un peu bousculé car les rodéos, c'est quand même assez violent, mais j'ai quand même eu l'impression que les cavaliers respectaient bien les chevaux. En plus chaque cheval monté en rodéo ne fait qu'un seul tour, ensuite il retourne récupérer au corral, ils ont donc un grand stock de chevaux pour le show de la journée (et c'est pour ça qu'en arrivant je m'étonnais qu'ils ne soient pas déjà sellés pour le show, et pour cause !).
En fait j'ai été très impressionnée et intéressée par ce rodéo et j'ai fini par comprendre, petit à petit, comment ça fonctionnait, la fonction de chaque cavalier : ceux qui sont chargés d'amener les chevaux non dressés, celui qui "compte les points", ceux qui attachent le cheval à un poteau (il y a deux poteaux pour alterner rapidement les chevauchées), ceux qui sont chargés de contrôler, calmer et ramener à bon port le cheval une fois qu'il a éjecté son cavalier, et ceux qui m'impressionnent le plus par leur dextérité (bien sûr en dehors des courageux qui montent sur les chevaux "sauvages" !!!) c'est ceux qui sont chargés de suivre le cheval quand il essaie de se débarrasser de son cavalier, car au bout d'un moment, quand une sonnerie retentit, ils s'approchent très près du cheval et agrippent le cavalier pour essayer de le faire descendre en douceur avant qu'il soit éjecté. Et ça, bien sûr, ça n'arrive pas à chaque fois car souvent ils sont éjectés avant le temps imparti.
Bref vous l'aurez compris ce spectacle m'a vraiment beaucoup plu, même si des fois j'avais mal au cœur pour les chevaux non dressés qui se débattaient 😢
En tout cas c'était un spectacle vraiment typique et local (ou plutôt régional car j'entendais parfois le speaker parler de nom de villes de la région), rien de touristique là-dedans, c'est vraiment leur vie et leur fête, je n'ai pas vu un touriste à l'horizon à part moi !
Ce qui était très prenant aussi c'était l'animateur au micro qui scandait des phrases de manière assez "hypnotique" en tout cas pour moi qui ne comprends pas l'espagnol, et cette "mélopée saccadée et entêtante" faisait partie du show à part entière !
J'ai été très touchée par ce spectacle, et je vous avouerai que j'ai même versé une larme d'émotion au moment où tout le monde s'est levé quand l'orchestre a joué l'hymne national argentin! 🥹
Mine de rien j'y suis restée 2h20, et ça n'était pas encore fini quand je suis partie!
En repartant j'ai constaté que, comme mes infos me l'avaient dit, la pompe à essence de La Viña était bien condamnée, donc je n'ai pas pu refaire le plein mais j'avais de la marge.
J'ai donc continué ma route jusqu'à la ville de Coronel Moldes pour aller m'installer dans mon logement. 

Voilà ce que j'en disais sur facebook :  

Bien arrivée à la Posada de Juan, à Coronel Moldes. Comme il y avait très peu de choix dans cette petite ville pour les logements, je me suis fait plaisir avec une jolie chambre, la plus chère de mon séjour mais elle les vaut (contrairement à celle de Humahuaca, la seconde plus chère si je me souviens bien !), ou presque ! 
32,70€, c'est une somme, mais il faut dire que c'est une chambre quadruple donc même s'il y a des tarifs pour une ou deux personnes, c'est quand même plus cher qu'une chambre double, mais je n'avais pas le choix. Quoi qu'il en soit elle est très jolie et fraîche ce qui est bien appréciable après cette chaude journée (et sinon il y avait la clim !). Encore une fois la patronne de la posada m'a confirmé que ça n'était pas du tout des températures normales à cette époque, je n'ai pas de chance !!
Encore une bonne chose ici : ils peuvent me préparer à manger il y a une petite carte sommaire mais ça me suffira je suis vraiment soulagée de ne pas avoir besoin de ressortir, je suis fatiguée par la chaleur !
Non je n'irai pas dans la piscine 😉 elle est trop froide j'ai vu un couple qui s'y trempait juste les jambes, mais ils n'ont surtout pas nagé! 😉
Par contre pour changer des chats, cette piscine là sert d'abreuvoir...aux coqs 😁😁

 Comme il était relativement tard (16h45), j'ai juste posé mes affaires, rassuré mes proches, et je suis repartie, délestée de mes bagages, pour aller voir le lac de barrage Cabra Corral (c'est en fait pour ça que j'ai cherché à me loger dans cette petite ville sans intérêt particulier, sinon celui d'être près de ce lac) Je pensais simplement longer un lac artificiel "désert", mais j'ai en fait découvert que c'était un lac très touristique et très fréquenté (il faut dire qu'on est dimanche !), avec quelques très belles villas parsemées à flanc de montagne avec vue sur le lac, car ce que j'ai aimé avec ce lac, c'est que la route qui le contourne le domine bien, donc c'est très joli à voir, c'est pas comme quand on est au ras de l'eau et que tout paraît un peu plat et peu photogénique 😉 Pour vous expliquer un peu, ce lac est grossièrement comme deux ailes de papillon coupés en deux par un pont, et tout au bout de la route il y a le barrage. Au départ je pensais aller jusqu'au barrage, à plus d'une vingtaine de kilomètres de mon logement. Mais après avoir fait des tas de jolies photos avec le bon ensoleillement jusqu'au pont, je me suis aperçu que la route qui continuait de l'autre côté du pont pour longer l'autre aile du papillon étant sur l'autre versant (vous me suivez? 😉), j'allais me retrouver à contre-jour pour les photos du lac, donc j'ai décidé de faire demi-tour sur le pont, je reviendrai demain pour faire la suite, s'il fait beau.

Sur le lac il y a de drôles d'embarcations qui me font penser à des maisons flottantes (très... "rectangulaires"!) mais je ne sais pas si ce sont des maisons à louer ou si ce sont des maisons secondaires (ou les deux !)
Quoi qu'il en soit c'est clairement un des spots favoris des Salteños pour le weekend, il y avait vraiment énormément de voitures, ça va être beaucoup plus calme demain lundi !
En revenant du lac, j'ai vu au moins un type d'oiseaux que je n'avais pas encore vu, avec un bec courbe, et l'autre il me semble que je ne l'ai pas déjà vu non plus, mais je n'oserais pas l'affirmer 😉😉
(PS : après consultation des spécialistes il s'agirait d'ibis et de coucous)
Une fois rentrée j'ai commandé un cheeseburger avec du riz à la place des frites et une fois encore le riz était très savoureux, je ne sais pas comment ils le cuisinent, mais j'aime beaucoup! 

Bon ben voilà, ce stupide blog recommence à me faire le coup des photos "à l'envers", alors que je procède toujours de la même manière :-///

Donc pour les voir dans l'ordre chronologique, photos à regarder de la dernière à la première :-// 

 





support poubelle anti "prédateurs".








































































Argentine, Buenos Aires et retour en France, clap de fin! 11/08/23

  aéroport de Buenos Aires Bon, et bien finalement, ce dernier jour en Argentine se termine un peu en queue de poisson sur ce blog, car je n...