samedi 6 juillet 2024

La Zouzoute à moto en Argentine, prise en main de la moto à Salta, 23/07/23

 

MESSI!!

Petite journée tranquille consacrée à la prise en main de ma moto, à une petite balade dans le centre-ville et à la montée au belvédère San Bernardo.

J'ai d'abord commencé ma journée par un arrêt dans un café-pâtisserie où j'ai pris un petit déjeuner avec trois viennoiseries et un grand café au lait pour un total 1,85€, ça ne vaut pas le coup de se le préparer soi-même ! 😉
Ils servent d'office un verre d'eau avec le café. Comme le café au lait était brûlant, j'ai pensé le tiédir un peu avec de l'eau mais heureusement que j'ai bu une gorgée d'abord : c'était de l'eau gazeuse, je ne sais pas ce que ça aurait donné dans le café au lait 😉
Ensuite petit tour sur la place du 9 juillet avec cathédrale et autres beaux bâtiments. Je n'ai pas visité l'intérieur de la cathédrale car c'était l'heure de la messe.
J'avais comme projet de prendre le téléphérique de San Bernardo pour avoir une vue sur Salta, mais comme il faisait gris, j'ai hésité. Finalement je me suis dit que pour seulement 1,70 € l'aller-retour, je pouvais me l'offrir et comme ça je saurais si ça vaudrait le coup de le refaire quand je reviendrai sur Salta s'il fait un plus grand soleil qu'aujourd'hui.
Et puis finalement, quand je suis arrivée au pied du téléphérique et que j'ai vu la foule qui faisait la queue, je me suis dit que ça ne valait pas le coup d'attendre alors qu'il faisait gris, donc j'ai décidé d'y monter à moto ! (comme dirait Francis : "souvent femme varie"!😉)
C'était mes premiers virages et ma première montée avec ma Linda (ça y est j'ai décidé de l'appeler comme ça, non seulement parce que je la trouve belle, mais aussi parce que je l'ai louée à Salta, province dont le surnom est "Salta la linda" 😊) et elle a été très brave, mais je continue à ne pas aimer que le point mort soit tout en bas, car pour les deux ou trois virages en épingle et en montée, j'avais le réflexe de descendre toutes les vitesses pour arriver en première pour négocier le virage et là, ça tombait au point mort, donc petit stress : hop, hop, on remonte en première !!
Ça me pose exactement le même problème dans la ville quadrillée au cordeau, à angles droits, avec la plupart des rues à sens unique. Comme je n'ai pas encore clairement bien compris s'il y avait des priorités à droite, à chaque fois par sécurité, pour jeter un œil de chaque côté parce que je ne savais jamais de quel côté allaient surgir les voitures, je ralentissais un maximum, et donc comme dans les virages en côte, l'idée était de me mettre en première pour être à basse vitesse et pouvoir mieux réagir, et là, paf, je retombais sur le point mort (parfois sans m'en rendre compte), ce qui était parfois pas très agréable quand je voyais une voiture arriver et que je voulais accélérer pour dégager le carrefour mais que la moto ne répondait pas, et pour cause !! 😂
Je ne sais pas si vous visualisez bien le problème 😉😉
Je crois que ça n'est pas pour rien que le système de vitesses avec la première en bas puis le point mort puis on remonte pour les vitesses suivantes, a été inventé et s'est bien répandu dans le monde, je le trouve infiniment plus confortable dans ce genre de situations à basse vitesse!
Et comme bien évidemment il n'y a pas d'indicateur de vitesse engagée, on ne sait jamais si on est encore en seconde ou déjà en première, et donc si en descendant de vitesse, on va passer la première ou tomber sur le point mort 🙄🙄🙄
Concernant les éventuels priorités à droite, je n'ai pas encore compris car de temps en temps je vois des grandes bandes blanches au sol, comme des stops sauf qu'il y en a de tous les côtés au carrefour donc ça ne sert pas à grand-chose. Donc quand il n'y a pas de signalisation, je ne sais pas trop quelle est la règle. La seule chose qui me paraissait claire, c'est les bandes pointillés pour céder le passage.
Il va falloir que je me renseigne sur le sujet 😉
Le deuxième problème que j'ai avec cette moto c'est la direction que je ne "sens" vraiment pas, j'ai l'impression que le guidon,ou plutôt que la roue, bouge un peu dans tous les sens facilement, sans trop de contrôle...🤔
Je me demande s'il y a quelque chose qui ne va pas ou si elle est vraiment conçue comme ça...
Est-ce qu'un mauvaise équilibrage de la roue pourrait générer ces "symptômes", ou bien une roue un peu voilée ?
Bon comme je ne roule pas très vite, ça n'est pas très important et je vais sans doute m'y faire au fil des kilomètres, mais je la sens beaucoup moins précise que ma Tracer, par exemple. Voilà, c'est ça le terme, je trouve que la direction est floue!
En dehors de ces quelques petits problèmes, j'adore ma Linda pour sa légèreté, sa maniabilité, sa hauteur de selle basse... C'est un vélo à manœuvrer et c'est bien pratique quand on doit se garer dans des endroits un peu étroits, ou pour lui faire faire demi-tour, par exemple dans le jardin où je suis garée à l'auberge de jeunesse. Je suerais beaucoup plus pour faire tout ça avec ma Tracer, c'est clair 😉
Si je pense à faire le calcul au fil des prochains pleins, je crois que je vais aussi beaucoup apprécier sa modeste consommation !
Ajouté à cela le fait que le prix de l'essence est entre 40 et 45 centimes d'euro le litre, le budget essence ne va pas être un poste important dans mon budget de voyage 😁😁😁
Bon assez parlé de ma Linda, où en étais-je ? Ah oui à ma montée en haut de la colline San Bernardo.
Très pratique, le parking le plus proche de l'entrée du Belvédère et de l'accès au téléphérique est dédié aux motos 😊
En arrivant au belvédère je ne regrette pas de ne pas avoir pris le téléphérique car en effet la vue avec la grisaille est assez tristounette... Quelques photos de l'intérieur du bâtiment du téléphérique et je redescends tranquillement vers Salta.
Vous me connaissez, je me dis qu'il serait peut-être l'heure de déjeuner 😉, donc bien qu'on m'ait prévenue, de plusieurs sources, que les places étaient chères au restaurant La Casona del Molino (l'employée de l'auberge de jeunesse m'a dit que non seulement il y avait environ 15 jours de délai pour les réservations, mais qu'en plus ils ne prenaient pas les réservations pour une ou deux personnes 😡, ils favorisaient les groupes, ce qui fait que je ne pouvais même pas envisager de réserver une table pour quand je reviendrai à Salta dans trois semaines 🙄... La nana m'a dit que je pouvais toujours tenter le coup mais qu'il y avait toujours une longue file d'attente à l'extérieur du resto 😮), en bonne "Saint Thomas" je me suis dit que j'allais quand même aller voir par moi-même...
Et bien en fait comme j'y suis arrivée tôt (11h45), il n'y avait pas un chat, ce qui fait que j'ai pu faire des tas de photos des différentes salles colorées qui entourent le patio-terrasse sans déranger quiconque!
En fait l'attraction de ce restaurant ce sont des chanteurs et des musiciens qui font des shows le soir, donc moi ça ne me gênait pas du tout de ne pas assister à un spectacle certainement trop sonore pour moi et au milieu d'une foule pas possible, je suis une fille simple quand je vais au restaurant, c'est pour manger 😁😁 (et puis il y avait quand même une bande-son de chanteurs argentins plutôt sympa)
J'ai choisi de m'installer dans le joli patio malgré la grisaille et les 12 degrés du jour (ça change des 26 d'hier, et dans l'après-midi, ça n'a pas dépassé les 15°, je suis enchantée !)
Et comme j'avais repéré ce restaurant bien en amont, j'ai tout de suite su ce que j'allais commander : une cazuela (=casserole) de cabrito, autrement dit un ragoût de chevreau, avec pommes de terre, carottes et petits pois (4,25€ 😍)
Je n'ai pas été déçue, il était vraiment excellent, viande moelleuse goûteuse et copieuse, j'espère que j'aurai d'autres occasions d'en remanger, car c'est une spécialité de la région. (ça m'a rappelé ceux que je mangeais en Grèce, également délicieux !)
Comme je n'avais pas envie de boire du vin parce que je conduisais après, j'ai décidé de prendre un jus d'orange frais, mais ici il n'y a pas de demi-mesure, ils servent ça... à la bouteille (75cl)!
Donc une bouteille de 75 cl de jus d'orange fraîchement pressé coûte... 2,70€, merci les prix argentins et le bon taux où j'ai pu avoir mes euros à Buenos Aires 😍 (merci Cintia!)
Je n'ai donc pas hésité à la prendre (et en plus à la fin ils ont accepté de mettre la moitié restante dans un récipient à emporter !).
Le tout dans un décor bien sympathique et typique, j'ai là encore passé un bon moment, j'ai bien fait de tenter le coup malgré les mises en garde 😉
Retour ensuite à mon auberge de jeunesse où j'ai lavé quelques affaires que j'ai été étendre sur la belle terrasse, puis peaufinage de mon road book de demain, et câlinage de Lagardo dans ma chambre car il a profité que j'ouvrais la porte pour s'y glisser, mais j'avoue que je ne l'en ai pas dissuadé 😉😉
"À demain si vous le voulez bien"

Ah, non, petit CR sur mon dîner : 
 


Pffff!!
Un resto sans vin au verre, dans une région viticole, c'est la misère !
En même temps, quand tu calcules que la bonne bouteille de Syrah de Cafayate coûte 5,10€, tu n'hésites plus, c'est moins cher qu'un seul verre de Syrah à Paris ! 
Le reste fera des heureux : à l'auberge de jeunesse il y a un coin où on dépose la nourriture (et donc les boissons) qu'on n'a pas consommée et qu'on laisse à disposition pour les hôtes...
Et pour accompagner le vin, des sorrentinos (gros raviolis, typiques d'Argentine, les Argentins ont hérité d'une grosse tradition de pâtes des Italiens) "Aniceto" (en fait, le nom du restaurant, à 200 m de l'auberge de jeunesse très pratique quand on ne veut pas ressortir à moto de nuit )

 































C'est pas tout à moi, hein! ;-)

 

 

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Argentine, Buenos Aires et retour en France, clap de fin! 11/08/23

  aéroport de Buenos Aires Bon, et bien finalement, ce dernier jour en Argentine se termine un peu en queue de poisson sur ce blog, car je n...