Oh bon sang, aujourd'hui j'attaque le "ripio" !!! ;-)
Départ vers le sud de Salta puis bifurcation vers l'ouest et une belle plaine fertile et verte. Puis la route commence à monter, toujours de très jolis paysages, et puis voilà, il fallait bien que j'y passe : la route non asphaltée ( "ripio" ) arrive (je le savais !), avec son lot de gravillons, de cailloux, de "tôle ondulée" et de zones de sable (ce que je déteste le plus, j'ai l'impression que je vais tomber à chaque mètre!!), sans compter la poussière que les 4X4 m'envoient dans les yeux et les narines à chaque fois qu'ils me dépassent, c'est-à-dire souvent, vue l'allure à laquelle je vais, et bien sûr pareil avec tout ceux que je croise 
, bref je passe un très long mauvais moment pendant ces 15 km (Cuesta del Obispo), en montée et en virages parfois serrés, et c'est justement dans ces virages qu'il y a souvent de la tôle ondulée et c'est super pénible à gérer, d'autant plus avec ma direction toujours flottante, seul bon point : je sens que les pneus et les amortisseurs font très bien leur office, c'est déjà ça !
, bref je passe un très long mauvais moment pendant ces 15 km (Cuesta del Obispo), en montée et en virages parfois serrés, et c'est justement dans ces virages qu'il y a souvent de la tôle ondulée et c'est super pénible à gérer, d'autant plus avec ma direction toujours flottante, seul bon point : je sens que les pneus et les amortisseurs font très bien leur office, c'est déjà ça !Mais bon j'ai fini par vaincre le méchant ripio, mais ces 15 km m'ont vraiment parus longs 
En plus Gérard Marcelo (qu'il soit maudit jusqu'à la 27e génération 
surtout que je lui avais dit que je n'aimais pas le ripio 
) m'avait conseillé de faire un petit détour en aller-retour sur quelques kilomètres sur une route de ripio, parce que les paysages étaient très jolis, et donc comme je m'étais ""reposée"" pas mal de kilomètres sur une route asphaltée, et que j'avais eu le plaisir de monter à 4457m 
, naïvement, quand j'ai vu sa "route" en question, je me suis dit allez, ça n'a pas l'air pire que le ripio vécu avant, je vais faire 2/3 km pour voir ses paysages et hop, retour sur la route 33...
surtout que je lui avais dit que je n'aimais pas le ripio ) m'avait conseillé de faire un petit détour en aller-retour sur quelques kilomètres sur une route de ripio, parce que les paysages étaient très jolis, et donc comme je m'étais ""reposée"" pas mal de kilomètres sur une route asphaltée, et que j'avais eu le plaisir de monter à 4457m , naïvement, quand j'ai vu sa "route" en question, je me suis dit allez, ça n'a pas l'air pire que le ripio vécu avant, je vais faire 2/3 km pour voir ses paysages et hop, retour sur la route 33...Alors bon d'accord ça m'a permis de voir un troupeau de guanacos, mais au bout d'un moment la couche de gravier est devenue de plus en plus profonde Je voyais bien que je maîtrisais de moins en moins bien la moto, donc j'ai décidé d'arrêter les frais et de faire demi-tour, mais c'était plus facile à penser qu'à faire !
Je voyais bien que je maîtrisais de moins en moins bien la moto, donc j'ai décidé d'arrêter les frais et de faire demi-tour, mais c'était plus facile à penser qu'à faire !J'ai donc décidé d'essayer de faire le demi-tour à côté de la moto en la poussant, comme je fais quand je fais des manœuvres sur la route avec ma Tracer, mais là avec la profondeur de la couche de gravillons/sable, la moto s'est un peu enlisée, je n'avais plus assez de force pour la sortir de là à la force des bras (et bien sûr pas âme qui vive à l'horizon ), donc j'ai fait une chose que je n'avais jamais faite avant, mais que j'ai réussi à faire là parce que la moto était "petite" : j'ai fait avancer la moto au moteur (en première) mais en étant à côté (donc sans mon poids sur la moto !!), moyennant quoi centimètre par centimètre, j'ai fini par la dégager et par faire demi-tour, toute tremblotante de l'effort fourni et du stress de me demander si j'allais m'en sortir, sans compter qu'il faisait chaud (plus de 25 je pense) et que je suais bien dans tout mon attirail motard
), donc j'ai fait une chose que je n'avais jamais faite avant, mais que j'ai réussi à faire là parce que la moto était "petite" : j'ai fait avancer la moto au moteur (en première) mais en étant à côté (donc sans mon poids sur la moto !!), moyennant quoi centimètre par centimètre, j'ai fini par la dégager et par faire demi-tour, toute tremblotante de l'effort fourni et du stress de me demander si j'allais m'en sortir, sans compter qu'il faisait chaud (plus de 25 je pense) et que je suais bien dans tout mon attirail motard Bref tout ça m'a bien confortée dans le choix que j'avais fait de faire certains allers-retours, lors de la création de mon road-trip en Argentine, plutôt que des boucles qui paraissaient plus logiques "sur le papier", pour éviter les routes de ripio!!!
La première de la journée, elle était prévue (et crainte !) depuis le début, mais maintenant c'est sûr que je n'improviserai plus d'autres routes de ripio pas prévues au programme 
Mais "vivante, j'en suis sortie vivante !!"
Vivante mais vraiment pas très fraîche, avec tous les efforts fournis, c'est de très loin ma journée la plus fatigante depuis le début !
Avec à la fin, en plus de la chaleur, cette histoire de gestionnaire de ma maison de location que j'ai eu du mal à joindre, ça m'a un peu achevée, mais après avoir déposé mes bagages, j'ai quand même eu la force de faire un aller-retour à Cachi, à 11 km de là, pour aller manger un bon ragoût de lama avec des carottes et un très bon riz 
(ah la motivation du ventre, la plus forte )
(ah la motivation du ventre, la plus forte )Voilà ce que j'avais dit de mon arrivée à ma maison :
"Très belle journée mais arrivée au logement un peu difficile.
Il était convenu sur Booking que je téléphone à une personne qui s'occupe de la maison où je loge avant d'arriver, et j'avais son WhatsApp. Déjà depuis hier je lui ai envoyé des messages écrits sur WhatsApp en lui disant que comme je ne parlais pas espagnol ça serait plus simple qu'on échange par écrit parce que j'utiliserais la traduction Google, mais elle ne m'avait jamais répondu, donc je le sentais mal.
Arrivée devant la maison, j'ai essayé de l'appeler sur WhatsApp mais elle ne répondait jamais, donc j'ai suivi une autre des consignes de booking en allant sur la place principale de Payogasta et en demandant Audelina Puca.
L'épicier du coin m'a indiqué sa maison. Quand j'ai frappé à la maison il n'y avait que son jeune neveu, d'après ce que j'ai compris. Avec Google Traduction on a essayé de se comprendre et il m'a dit d'essayer de téléphoner à Audelina, ce que j'avais fait en vain plusieurs fois, mais je l'ai refait à nouveau devant lui et là elle a répondu donc je lui ai passé son neveu qui avait a priori à peu près compris qui j'étais et ce que je voulais c'est-à-dire qu'on vienne m'ouvrir la maison que j'avais louée! Elle m'a dit qu'elle y était donc on a dû se croiser ! J'y suis retournée et là je l'ai trouvée en plein ménage, qu'elle n'avait donc pas fait en temps et en heure
Je l'ai donc laissée finir de ramasser les miettes sur la table de la cuisine (!) alors que je voulais repartir sur Cachi dans la foulée... 
Elle avait étendu du linge dehors qu'elle a pris son temps pour ramasser et plier pendant que j'attendais dans "ma" maison qu'elle parte, c'était assez gênant!!
Mais ouf, me voilà enfin seule dans ma vaste maison avec deux chambres, un grand salon, une salle à manger, une cuisine, une salle d'eau avec eau chaude, un parking, un terrain, etc...pour 8900 pesos soit à mon taux actuel...15,90€ :-)))"
Donc après mon ragoût de lama à Cachi, retour dans ma grande maison pas chère entre chien et loup, après avoir fait un "plein de sécurité" à Cachi.
Une longue et bien chaude douche plus tard, et me voilà au lit !
Je dirais bien : "je ne ferais pas ça tous les jours!" 
, mais hélas si, demain je reprends la même route en sens inverse (mais pas jusque Salta, je m'arrête avant!), avec ses 15 km de ripio de malheur, parce que la "route" entre Cachi et Cafayate est aussi du ripio, mais sur bien plus de kilomètres, donc je préfère retourner sur mes pas pour récupérer l'asphalte que j'aime tant !
, mais hélas si, demain je reprends la même route en sens inverse (mais pas jusque Salta, je m'arrête avant!), avec ses 15 km de ripio de malheur, parce que la "route" entre Cachi et Cafayate est aussi du ripio, mais sur bien plus de kilomètres, donc je préfère retourner sur mes pas pour récupérer l'asphalte que j'aime tant !Avant d'avoir fait ces 15 km de ripio aujourd'hui, j'aurais encore pu éventuellement me laisser convaincre, par Gérard ou d'autres , de faire la route "directe" de Cachi à Cafayate, mais maintenant que j'ai vécu le ripio, c'est tout à fait clair, je vais rester sur le roadbook que j'avais décidé !!
, de faire la route "directe" de Cachi à Cafayate, mais maintenant que j'ai vécu le ripio, c'est tout à fait clair, je vais rester sur le roadbook que j'avais décidé !!Je connais mes limites et je savais qu'aujourd'hui ça ne serait pas toujours une partie de plaisir, mais les paysages grandioses et les guanacos valaient largement cet aller-retour ( je ne parle pas de l'horrible petit aller-retour dans le sable conseillé par Marcelo!! )
"Courage Isabelle, encore ces fichus 15 km de ripio demain (globalement plus dans le sens de la descente, mais je ne suis pas sûre que ça soit mieux 
) et après tu récupères de la bonne route bien goudronnée !"
) et après tu récupères de la bonne route bien goudronnée !"Ah oui et dernière petite info : ma maison est située à 2480 m d'altitude, donc après un peu trop de chaleur à mon goût cet après-midi, maintenant il fait bien frais !
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